Les États membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont pris part ce mardi 23 mars 2021 à l’ouverture de l’atelier régional de gestion des stocks d’armes et munitions (PSSM) et coopération policière et judiciaire contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre.
Selon les chiffres officiels de la CEDEAO, 8 millions d’armes légères et de petit calibre circulent illicitement au sein de l’espace. Ce phénomène amplifie la criminalité transnationale organisée et des mouvements extrémistes violents.
Cet atelier régional devrait donc permettre d’enrichir le partage des bonnes pratiques externes de sécurité physique et de gestion sûre et sécurisée des stocks d’armes et de munitions et renforcer la coopération policière et judiciaire en matière de trafic et de circulation des armes légères et de petit calibre entre les pays de la CEDEAO.
Pour Léon Djokouehi, président par intérim de la ComNat-ALPC, "tout combat contre ce fléau qui se mène exclusivement à l’intérieur des frontières d’un pays, est voué à un échec inéluctable étant donné les caractéristiques de ces armes".
Il a donc salué l’engagement des experts des commissions nationales dans cette lutte en vue de mutualiser la réflexion pour une solution transnationale.
Au delà de l’espace CEDEAO, la circulation illicite des armes légères et de petit calibre qui domine le théâtre des conflits soit 90% des conflits dont 80% des civils en sont les grandes victimes est un problème mondial.
Selon l’Organisation des Nations Unies ( ONU), 600 millions d’armes légères de petit calibre circulent illicitement dans le monde et occasionne 500.000 morts par an, soit 300.000 morts lors des conflits et 200.000 morts dans les actions des bandits et groupes armés.
Pour Jobst Von Kirchmann, Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, cette lutte est non seulement une priorité pour la Côte d’Ivoire et la CEDEAO mais aussi pour l’Union Européenne.
« C’est pourquoi, l’UE a accordé un financement de 13 milliards de fcfa pour soutenir la lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre dans la zone CEDEAO » a-t-il indiqué tout en saluant la virgilence des États membres.
La maîtrise des armes conditionne la paix et la stabilité. Dans son intervention, le Général Vagondo Diomandé, ministre de l’Interieur et de la Sécurité, a salué la synergie d’action envisagée par les États. « la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre menacent la sécurité intérieure, la paix et le développement. Ainsi, face au caractère transnational de ce fléau et à l’extrémisme violence, la mutualisation et la synergie des moyens et actions sont la garantie et l’efficacité de nos réponses. »
Cet atelier qui est organisé par la Commission Nationale de lutte contre la Prolifération et la Circulation illicite des Armes Légères et de Petit Calibre ( ComNat-ALPC) et l’ong COGINTA, va durer 4 jours et s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la politique nationale de contrôle du trafic et de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et de prévention de la violence armée ( CISALW).
P. R.
Selon les chiffres officiels de la CEDEAO, 8 millions d’armes légères et de petit calibre circulent illicitement au sein de l’espace. Ce phénomène amplifie la criminalité transnationale organisée et des mouvements extrémistes violents.
Cet atelier régional devrait donc permettre d’enrichir le partage des bonnes pratiques externes de sécurité physique et de gestion sûre et sécurisée des stocks d’armes et de munitions et renforcer la coopération policière et judiciaire en matière de trafic et de circulation des armes légères et de petit calibre entre les pays de la CEDEAO.
Pour Léon Djokouehi, président par intérim de la ComNat-ALPC, "tout combat contre ce fléau qui se mène exclusivement à l’intérieur des frontières d’un pays, est voué à un échec inéluctable étant donné les caractéristiques de ces armes".
Il a donc salué l’engagement des experts des commissions nationales dans cette lutte en vue de mutualiser la réflexion pour une solution transnationale.
Au delà de l’espace CEDEAO, la circulation illicite des armes légères et de petit calibre qui domine le théâtre des conflits soit 90% des conflits dont 80% des civils en sont les grandes victimes est un problème mondial.
Selon l’Organisation des Nations Unies ( ONU), 600 millions d’armes légères de petit calibre circulent illicitement dans le monde et occasionne 500.000 morts par an, soit 300.000 morts lors des conflits et 200.000 morts dans les actions des bandits et groupes armés.
Pour Jobst Von Kirchmann, Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, cette lutte est non seulement une priorité pour la Côte d’Ivoire et la CEDEAO mais aussi pour l’Union Européenne.
« C’est pourquoi, l’UE a accordé un financement de 13 milliards de fcfa pour soutenir la lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre dans la zone CEDEAO » a-t-il indiqué tout en saluant la virgilence des États membres.
La maîtrise des armes conditionne la paix et la stabilité. Dans son intervention, le Général Vagondo Diomandé, ministre de l’Interieur et de la Sécurité, a salué la synergie d’action envisagée par les États. « la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre menacent la sécurité intérieure, la paix et le développement. Ainsi, face au caractère transnational de ce fléau et à l’extrémisme violence, la mutualisation et la synergie des moyens et actions sont la garantie et l’efficacité de nos réponses. »
Cet atelier qui est organisé par la Commission Nationale de lutte contre la Prolifération et la Circulation illicite des Armes Légères et de Petit Calibre ( ComNat-ALPC) et l’ong COGINTA, va durer 4 jours et s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la politique nationale de contrôle du trafic et de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et de prévention de la violence armée ( CISALW).
P. R.