L’Association des écrivains de Côte d’Ivoire a effectué sa rentrée littéraire, au cours d’une cérémonie solennelle, le samedi 24 avril 2021 à Cocody, sur le thème : « La résilience littéraire au défi de la crise sanitaire ». Parrainée par l’écrivain Tiburce Koffi, président du Conseil de gestion du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (Burida), 15 journalistes culturels de plusieurs organes de presse ont été distingués, pour leur engagement dans la promotion du livre en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Les Sentinelles d’Abidjan, Fraternité Matin, Le Jour Plus, l’Expression, Le Temps et Le quotidien d’Abidjan. Ces journalistes ont reçu un trophée chacun, marque de reconnaissance de l’Aeci. A cette heureuse occasion, l’Aeci a livré le résultat du concours de Nouvelle ‘’Regina Yaou 2020’’. C’est le jeune Akafou Koffi Olivier qui a décroché le premier prix. Il est reparti avec une tablette, un trophée et un diplôme. Une deuxième vague de journalistes culturels recevront leur distinction à la prochaine activité de l’Aeci. A travers cette distinction, il s’agit pour Etty Macaire, président de l’Aeci, de reconnaitre le travail qu’abattent quotidiennement ces journalistes culturels ivoiriens, pour la promotion de la production littéraire en Côte d’Ivoire. Dans cette dynamique, Pr Jean-François Ekoungoun, maître de conférences Cames en littérature comparée et en génétique littéraire, a entretenu l’assistance sur le thème central. Dans sa démarche, le diplômé de la Sorbonne, a expliqué à l’auditoire que la résilience littéraire est la faculté intrinsèque de la littérature à métaboliser un traumatisme, une douleur ou une crise. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, dans un régime de désordre ou de chaos, la résilience littéraire permet de développer des capacités ou des aptitudes pour instaurer un régime d’ordre, d’apaisement et de survie. « Les processus de résilience littéraire s’organisent autour de la pratique régulière de l’écriture-lecture, du rêve, du numérique et du virtuel. Contre la COVID-19, la résilience littéraire est un alicament plus efficace que tous ces vaccins. Grâce à la résilience littéraire, le livre survivra et restera toujours une onction pour ceux qui aiment la littérature et un sacerdoce pour ceux qui la pratiquent », a soutenu le conférencier, en présence d’Agnès Kraidy, présidente de cette cérémonie.
S.A
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