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Politique Publié le jeudi 1 juillet 2021 | Abidjan.net

Situation socio-politique : déclaration de Lancina Karamoko, président LIDER/RHDP Coordonnateur régional Associé Anyama

© Abidjan.net Par DR
Lancina Karamoko, président LIDER/RHDP Coordonnateur régional Associé Anyama
Depuis la mi-Juin, la vie en Côte d’Ivoire est rythmée par plusieurs évènements dont :

- Le retour de l’ancien Président Laurent GBAGBO

- Le Procès de Guillaume SORO et de ses compagnons

- La position de l’ancien Président Henri Konan BEDIE sur la condamnation de SORO

Le retour de GBAGBO

Le retour de l’ancien Président Laurent GBAGBO en Côte d’Ivoire, dans son pays, a été perçu comme un signal fort du président Alassane OUATTARA dans le sens de la décrispation. La communauté nationale a qualifié le geste du Chef de l’Etat comme une volonté ferme d’aller à la réconciliation demandée par tous les ivoiriens épris de paix.

Cependant, le retour mouvementé de l’ancien pensionnaire de la CPI et les déclarations de ses partisans ne laissent pas entrevoir l’espoir suscité par ce retour. En effet, il nous a été donné de constater, sur place à l’aéroport et sur les réseaux sociaux, des propos hostiles à la France et surtout l’esprit de revanche traduit par « la troisième mi-temps » comme annoncé par ses partisans. Et la cerise sur le gâteau, GBAGBO remet le couvert en affirmant « qu’il a effectivement gagné l’élection présidentielle de 2010 ». Même s’il a astucieusement essayé de nuancer ses propos en disant « que l’on ne remontera pas le temps jusqu’en 2010 ». Ce qui est dit est dit et nous craignons fort de retomber dans le débat qui est à la base de la crise postélectorale. Pour notre part, je voudrais faire cette réflexion à l’ancien président Laurent GBAGBO : «Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant ». Notre pays doit avancer et nous ne devons plus retomber dans le passé qui nous a fait assez de mal. GBAGBO « n’exclut pas d’être à nouveau candidat en 2025 ». C’est là qu’il sera attendu et non dans les polémiques porteuses de malheur. Nous sommes en droit de nous demander si GBAGBO n’a pas, à nouveau, allumé le feu. En tout cas, tout laisse à le croire. Tout le monde est prévenu.

Le Procès de Guillaume SORO

Pour les raisons que le commun des ivoiriens sait, SORO Guillaume et plusieurs de ses compagnons ont été condamnés pour des peines allant de 20 ans à la prison à vie. D’autres ont purement été libérés, vu que leurs peines avaient déjà été absorbées par le temps de la détention préventive. C’est le lieu de rappeler que la justice ivoirienne a fait son travail. Force reste désormais au pouvoir discrétionnaire du Président Alassane OUATTARA de prendre une décision qui se repose sur notre loi fondamentale. C’est pourquoi je ne comprends pas les injures gratuites et l’attitude haineuse de certains collaborateurs de SORO Guillaume dont les objectifs inavoués sont d’enfoncer un peu plus leur mentor. C’est pourquoi, je voudrais saluer l’initiative du ministre Alain LOBOGNON dont le sens du discernement doit être encouragé dans l’intérêt de l’ancien Président de l’Assemblée nationale et de ses amis. Les calomnies et les menaces de ces oiseaux de mauvais augures ne changeront rien si ce n’est qu’à enfoncer l’ancien chef rebelle qui, j’en suis sûr, voudrait également regagner le pays libre de tout engagement. Il serait donc souhaitable que SORO parle à ses collaborateurs.

La prise de position de l’ancien président Henri Konan BEDIE

Si nous avons apprécié la sortie de BEDIE qui demande au Président Alassane OUATTARA d’être « le pilote de la côte d’Ivoire réconciliée à travers un dialogue national » qu’il appelle en « urgence », nous sommes tentés de lui poser la question suivante : « n’êtes vous pas à la base de l’exaspération de cette situation avec la création, heureusement avortée, du CNT ?, ne jouez-vous pas au pyromane ou au médecin après la mort ? » Pourvu que la sortie de BEDIE soit sincère. Cependant, nous pouvons faire l’économie de ce dialogue qui pour nous les ivoiriens n’est pas opportun et prioritaire. Engageons-nous dans le développent de notre pays et dans la lutte contre la pauvreté. C’est sur ces chantiers que les ivoiriens attendent la classe politique. Le Président Alassane OUATTARA est au travail et il ne peut pas gaspiller le temps et l’argent de notre pays pour un dialogue national dont l’échec est connu d’avance. La prise en otage de nos populations par certains acteurs politique n’a que trop duré.

La menace terroriste

Je ne saurais terminer sans demander au gouvernement de rester concentré sur l’essentiel notamment la sécurisation de notre pays. Il ne faut pas se tromper de combat. Nous ne devons pas nous laisser distraire par les faits de société cités plus haut. L’enjeu est ailleurs. Il faut sécuriser nos frontières car l’ennemi peut venir de partout et sous toutes ses formes.

DIEU protège notre pays



Lancina KARAMOKO, Président LIDER/RHDP

Coordonnateur régional Associé Anyama
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