Dans des pays à haut risque, les systèmes de modération du réseau social face aux discours de haine et aux manipulations ne sont pas suffisants, révèlent des documents internes de l’entreprise.
Comment un utilisateur afghan peut-il signaler un contenu haineux sur Facebook afin de le faire retirer ? La tâche n’est pas facile, car l’interface est très mal traduite en pachtou et en dari, deux langues importantes parmi les trente parlées dans le pays, regrette un employé du réseau social. « Dans un pays comme l’Afghanistan, où la part de la population qui comprend l’anglais est extrêmement réduite, s’assurer que le système est irréprochable en traduction, au minimum, semble d’une importance cruciale », écrit-il, d’autant que Facebook est... suite de l'article sur LeMonde.fr