Abidjan- Candidat du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à la présidence de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo a émis le vœu que sa « candidature obéisse au principe du consensus, au principe de la famille parlementaire ».
Dans le cadre de sa campagne, il a rencontré le groupe parlementaire PDCI-RDA. « Je considère que ce qui nous rassemble à l’Assemblée nationale, c’est notre capacité, le sens de la responsabilité qui nous a été donné à travers le suffrage de nos populations. Nous avons donc le devoir de rassembler les Ivoiriens. Notre Assemblée doit se donner les moyens d’être le moteur de la cohésion nationale », a-t-il déclaré, dimanche 06 juin 2022 à Abidjan.
Bictogo envisage, ensemble avec le PDCI, de travailler au renforcement de la cohésion. « Mettons ensemble des valeurs qui rassemblent et non qui divisent. Nous voulons retrouver cette Côte d’Ivoire qui tire sa richesse dans sa diversité. Je veux m’inscrire comme étant le port étendard de cette assemblée », a-t-il conclu.
Le président du groupe parlementaire du PDCI-RDA, Doh Simon, s’est félicité de la vision du candidat Bictogo. « Il nous a exposé sa vision interne du fonctionnement de l’Assemblée nationale avec la promesse ferme de faire en sorte que les députés aient plus de ressources, de moyens pour conduire leur mission, mais aussi avec l’idée que l’Assemblée nationale devienne le creuset d’une nouvelle Côte d’Ivoire. Nous avons été sensible à ces deux arguments », a-t-il indiqué.
Pour M. Doh, la réconciliation des Ivoiriens doit se mettre en marche à partir de l’Assemblé nationale. « Nous avons pris note de cette vision qui colle bien avec la vision du PDCI-RDA pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire change de cap. Demain, nous vous donnons rendez-vous à l’Assemblée nationale et le PDCI répondra présent à la Côte d’Ivoire qui s’ouvre, à la Côte d’Ivoire fraternelle », a-t-il conclu.
Le candidat du RHDP à l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale a déjà obtenu le soutien de l’UDPCI et du FPI, présidés respectivement par Albert Mabri Toikeusse et Pascal Affi N'Guessan. Quant au PPA-CI, il a estimé que le dernier mot reviendrait à son président, Laurent Gbagbo.
gak/cmas