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Politique Publié le jeudi 1 juin 2023 | Abidjan.net

Côte d’Ivoire : le Rapport d’Activités 2022 de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) officiellement remis aux autorités ivoiriennes

© Abidjan.net Par DR
Cérémonie de Remise du Rapport d'Activités 2022 de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) au Vice-Président de la République
La Cérémonie de Remise du Rapport d'Activités 2022 de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) au Vice- Président de la République, M. Tiémoko Meyliet Koné, ce jeudi 1er juin 2023, au Palais de la Présidence de la République.

Le vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet a reçu, ce jeudi 1er juin 2023 au Palais de la Présidence de la République, le Rapport d’Activités 2022 de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).


Le Président de la HACA, René Bourgoin a indiqué, à cette occasion, que la situation de l’Audiovisuel a remarquablement évolué, avec un paysage audiovisuel ivoirien riche et diversifié sur lequel porte la régulation de la HACA. Ainsi il existe aujourd’hui 550 Télévisions comprenant 4 Télévisions de Service public ; 4 Télévisions privées commerciales diffusés en clair sur le réseau de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) ; 6 Télévisions privées de droit ivoirien exploitées par satellite ; 1 Opérateur de Multiplex TNT payant ; 536 Chaînes de télévision. Le rapport indique 255 Radios dont 3 Radios de Service public ; 1 Radio institutionnelle ; 5 Radios non nationales ; 7 Radios privées commerciales et 239 Radios privées non commerciales dites de proximité. Le rapport a indiqué également 166 services de médias audiovisuels en ligne déclarés.


René Bourgoin a indiqué qu'au cours de l’année 2022, la HACA, aux termes des saisines et des auto-saisines, a pris plusieurs décisions à l’encontre de médias audiovisuels. Ainsi, en 2022, la HACA a adressé Sept (7) interpellations pour notamment, la diffusion de programmes mettant en scène des pratiques offensant les valeurs socio-culturelles, la diffusion de publicité sur les établissements de santé, le non-respect de la signalétique, la diffusion de programmes incitant à la corruption et à la mauvaise gouvernance. Un peu moins qu’en 2021, où il y a eu huit (8) interpellations faites aux opérateurs. Aucune mise en demeure n' a été notifiée aux opérateurs audiovisuels, contrairement à 2021 où sept (7) mises en demeure leur avaient été adressées. Ces mises en demeure ont particulièrement concerné le respect des obligations du cahier des charges, la diffusion interdite de messages ayant un lien direct ou indirect avec la campagne électorale. La HACA a également adressé deux avertissements pour, notamment, la diffusion de publicité sur les produits de santé issus de la médecine traditionnelle, pour non-respect de la Convention en matière de programmation des émissions publicitaires. Là encore l’on note une réduction de moitié comparativement à 2021 où on dénombrait quatre (4) avertissements. Un (1) blâme, pour traitement déséquilibré de l’information. En 2021, la HACA en avait infligé trois (3). Enfin, aucune décision de suspension n’a été prononcée contrairement à 2021 où une sanction de suspension a été prononcée à l’encontre d’un animateur. ''Au regard de ces données, nous pouvons affirmer que des efforts considérables ont été faits au cours de l’année 2022 par les médias audiovisuels en vue du respect de leurs Cahiers des charges.'', a-t-il dit tout en ajoutant que '' le Rapport n’a pas pris en compte les dérives sur les réseaux sociaux car la nouvelle loi n’est entrée en vigueur qu’en janvier 2023.''


Il a souligné qu’un accès plus large aux médias de service public contribue au renforcement de la cohésion sociale et est un moyen efficace pour endiguer les rumeurs et éviter les frustrations et autres incompréhensions. C'est pourquoi en cette année électorale marquée par les élections municipales et régionales, la HACA a exhorté les médias de services publics à respecter le principe du traitement équilibré de l’information ; de l’accès équitable des formations politiques et syndicales, des organisations de la Société civile et des citoyens aux antennes de la RTI.


Intervenant à son tour, le Vice-Président de la République a indiqué que la remise du Rapport d’activités de la HACA est un cadre privilégié d’échanges sur les acquis, les défis et les perspectives du secteur de la Communication et de l’Audiovisuel dans notre pays. Selon le Vice-président, malgré cette situation reluisante, qui transparaît à travers le rapport, il a aussi noté certaines difficultés auxquelles est confronté le secteur, notamment les dérapages et dérives constatés sur les réseaux sociaux, avec les cas de fake news ou fausses informations, les discours de haine, l’atteinte à la vie privée, et parfois l’appel à l’insurrection ou à la sédition. Fort heureusement, pour faire face à ces dérapages, dérives et difficultés, une loi a été votée le 20 décembre 2022. Elle élargit le champ de compétences de la HACA, pour mieux contrôler les éléments diffusés sur les réseaux sociaux, et réguler davantage les contenus audiovisuels des plateformes numériques reçues en Côte d’Ivoire. 


Par ailleurs, des solutions novatrices doivent être recherchées, autant au plan national qu’au sein des différents Réseaux africains et autres, dont la HACA est membre, car il s’agit de problèmes complexes, communs à tous les régulateurs de l’Audiovisuel du monde. ''Ces problèmes doivent, par conséquent, appeler des solutions communes, fortes et durables.'', a insisté le Vice-Président. 


M. Koné a rappelé l'intérêt qu'accorde le Gouvernement au Secteur de la communication, tout en rassurant que le gouvernement est prêt à apporter sa part de contribution pour développer un écosystème plus intégré, avec le numérique.


Bien avant, le ministre de la communication et de l'économie numérique, Amadou Coulibaly a confié que le bilan des activités menées par la HACA en 2022 fait état du contrôle de l’observation du pluralisme de l’information dans les médias audiovisuels publics, du respect de l’équilibre du temps d’antenne dont doivent bénéficier les différents courants d’opinion dans les médias publics ; du contrôle des contenus de tous les médias pour garantir la protection des familles, de la petite enfance et des libertés d’opinion.


''Je note qu’un secteur audiovisuel viable contribuera à son juste niveau à l’essor de notre économie et donnera des emplois à notre jeunesse.'', a-t-il laissé entendre.



Cyprien K.

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