AGL (Africa Global Logistics) participera du 5 au 6 juin 2023, à Abidjan, à l’Africa CEO Forum. A quelques jours de cet important rendez-vous d’affaires, Pierre Bellerose, Directeur régional de AGL pour la région Côte d’Ivoire Burkina Faso, situe les enjeux de la participation de AGL à cet évènement et évoque les nouvelles ambitions de l’entreprise, ses synergies opérationnelles et son impact sur la dynamisation des chaînes de valeur logistique en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Quels sont les enjeux de la participation de AGL, à l’Africa CEO Forum 2023 ?
Comme vous le savez, AGL est une nouvelle marque qui a rejoint récemment la grande famille MSC. Il nous apparait donc important, de participer à l’ACF, qui réunit l’ensemble des acteurs économiques africains et d’ailleurs, afin d’aller à la rencontre de nos clients et partenaires. Il s’agit pour nous, de leur expliquer notre nouvelle vision et nos nouvelles ambitions, d’être au cœur des transformations de l’Afrique. AGL ambitionne d’offrir à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques globales, sur-mesure et innovantes. Nous allons donc continuer à travailler avec nos clients, les Etats et toutes les parties prenantes au rayonnement de notre nouvelle marque AGL.
Quelles devraient donc être les avantages pour vos clients ?
Depuis le 21 décembre 2023, AGL fait partie du groupe MSC, premier armateur mondial qui s’est engagé dans la transformation durable de l’Afrique et des marchés émergents. Cela offre, à AGL, la possibilité de développer de nouvelles synergies opérationnelles, entre nos différentes entités et avec nos filiales sœur du groupe MSC. A titre d’exemple, en janvier 2023, nous avons mis en place avec les équipes opérationnelles du rail, une solution de train-bloc containers, ayant permis de transporter 77 wagons chargés de containers, contenant près de 2 000 tonnes de produits de grande consommation et visant à assurer, avec régularité et célérité, l'acheminement de la Côte d’Ivoire vers le Burkina Faso, des marchandises en provenance d’Europe et d’Asie, destinées au marché local. Ce type de synergies touche également le secteur de la logistique où nous disposons désormais grâce à MSC, de plus de conteneurs vides prêt à l’emploi, pour gérer au plus vite les demandes de nos clients. Ainsi, avec AGL, c’est plus de synergies, plus de réactivité et de célérité, pour une meilleure qualité de services à nos clients.
Allez-vous poursuivre vos investissements sous votre nouvelle marque AGL ?
Je dirai même que nous allons accroitre nos investissements. Car nous souhaitons accompagner le continent, en fournissant des solutions logistiques sur mesure, en améliorant la connectivité des territoires, et en contribuant à la mise en place d’un écosystème logistique vertueux pour l’ensemble de ses parties prenantes. Cela demande plus d’investissements en infrastructures, en équipement et en formation pour nos collaborateurs. Notre ambition est légitime et garantit la mise à disposition à nos clients locaux et internationaux, publics et privés, d’un réseau de logistique intégrée unique dédié au développement du commerce intra-africain, à même d’améliorer la productivité des terminaux portuaires, pour mieux servir l’ensemble de nos clients.
Qu’en est-il des emplois ? Quelle est actuellement la situation des ressources humaines chez AGL, sur la région Côte d’Ivoire-Burkina Faso, dont vous êtes le premier responsable ?
Dans le cadre du déploiement des activités de AGL, nous avons effectivement maintenu les emplois au sein de nos filiales en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, tel que l’avait indiqué notre nouvel actionnaire, le groupe MSC. Nous avons gardé les mêmes équipes managériales ainsi que nos équipes opérationnelles qui ont une expertise avérée et une connaissance de nos environnements locaux. Conformément à notre politique de développement des compétences, nous continuons à offrir régulièrement des promotions aux cadres évoluant au sein de nos directions. Nous sommes aussi engagés dans la formation continue de nos collaborateurs. Par ailleurs, nous continuons à promouvoir au sein de nos différentes filiales, les jeunes talents africains. Nous nous engageons aussi, à contribuer à la consolidation du tissu économique, grâce aux opportunités offertes aux entreprises locales dans la réalisation de nos travaux et projets.
Vous avez inauguré en décembre 2022, le second terminal à conteneurs du port d’Abidjan, à travers votre filiale Côte d’Ivoire Terminal. Pouvez-vous faire un point de situation des activités de ce nouveau terminal ?
Avec la mise en service de notre filiale Côte d’Ivoire Terminal, le port d’Abidjan aura d’ici quelques années, une capacité de 3 millions de conteneurs EVP. Ce nouveau terminal a surtout vocation à développer les activités de transbordement à Abidjan. Comme vous le savez, les compagnies maritimes aiment avoir le choix entre plusieurs plateformes portuaires disponibles, c’est cette flexibilité que leur offre aujourd’hui Côte d’Ivoire Terminal. Il favorise également plus de compétitivité pour le port d’Abidjan, avec l’accueil de navires plus importants et permet à Abidjan, de faire son entrée dans le club des grands ports d 'éclatement de la côte ouest-africaine. Connecté à un réseau logistique multimodal (mer, route, rail), permettant d’approvisionner les pays de l’hinterland (Burkina Faso/ Mali/ Niger), Côte d’Ivoire Terminal participe à l’accélération de la dynamique de croissance de la Côte d’Ivoire. Il participe en outre, au renforcement de la fluidité des importations et exportations du pays et contribue au bien-être des populations, en étant un levier du développement des chaines de valeur agricoles locales, notamment, des filières cacao, noix de cajou, mangues, etc.
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