Le Salon de la formation technique et professionnelle du Québec en Côte d'Ivoire s'est ouvert ce mardi 24 octobre 2023 à l'hôtel Tiama dans la commune du Plateau.
Selon les organisateurs, ce salon est le second qui découle d'un projet pilote effectué l'an dernier à Tanger, Rabat et Casablanca au Maroc et qui se présente cette fois sous forme d'une caravane dans les trois pays où le Québec a des représentations notamment Casablanca au Maroc, Dakar au Sénégal puis à Abidjan en Côte d'Ivoire.
Pour Jean François Melancon, chef de pupitre Afrique et Moyen-Orient, cette caravane a pour objectif de « démystifier les préjugés sur l'enseignement professionnel, et surtout de faire savoir que ce n'est pas un domaine vers lequel l'on se tourne par dépit ».
De plus, il a expliqué que sous proposition du ministère international de la francophonie qui a décidé de mobiliser les ministères de l'enseignement technique et de la formation professionnelle du Québec au Canada cette caravane a vu la participation de 15 cégeps/collèges privés pour l'enseignement technique et 28 centres de formations professionnelles de tous les états québécois, entres autres le Cégep du Québec, éducation internationale, le centre de formation professionnelle des riverains, le cégep de l'Abitibi témiscamingue, les centres de services scolaire de Laval, le cégep de Lanaudière, le centre de service marguerite-Bourgeoys, les cégeps du Québec, le collège Ellis, le collège universel et le collège de Maisonneuve pour présenter l'offre éducative québécoise aux élèves et étudiants ivoiriens.
Pour sa part, Grégoire Diamant, Directeur du Bureau du Québec à Abidjan a révélé que la période choisie pour cette caravane n'est pas fortuite. « Cette année, nous avons décidé de la faire avec les trois partenaires privilégiés du Québec notamment le Maroc, le Sénégal et la Côte d'ivoire et sur la période du 15 au 25 octobre pour permettre aux étudiants de réfléchir à leur choix académique puis présenter une demande d'admission pour la session d'automne 2024 », a t'il souligné.
Par ailleurs, Belkissa Doumbia, Directrice de l'insertion professionnelle à l'Université Internationale de Grand Bassam (UIGB) , a indiqué que ce salon est opportun pour ses étudiants. « Chez nous, nous n'avons pas de master et de doctorat, cependant nos étudiants envisagent d'aller à l'étranger pour les faire et avoir une plus value sur le marché de l'emploi, un avenir meilleur, trouver de bonnes opportunités et acquérir des compétences sur des filières qui ne sont pas disponibles en Côte d'Ivoire, pour revenir être des entrepreneurs ». Et d'ajouter, « la population au canada est vieillissante, ils ont besoin de plus de jeunes, les étudiants peuvent apporter leur expertise». Poursuivant, elle a souhaité que le ministère de tutelle de l'enseignement la formation professionnelle se penche sur la politique du Québec qui est de permettre à tous sans limite d'âge de pouvoir reprendre le chemin de l'école. « Je pense qu'on devrait ramener celà en Côte d'Ivoire, le ministère devrait amener les personnes âgées à aller à l'école ».
Une conférence d'information s'est tenue au cours du salon pour présenter les opportunités, les différentes écoles et les conditions. Il y a été mentionné qu'un programme d'aide financière existe pour aider les moins nantis sinon que le prix de la scolarité est de près de 3 millions FCFA par semestre.
R-SEKONGO
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