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Économie Publié le vendredi 10 novembre 2023 | Le Nouveau Réveil

6ème édition du Salon de l’épargne L’éducation financière seule alternative au développement

L’enjeu de la planification financière des jeunes s’avère cruciale si l’on veut développer nos nations et responsabiliser sa jeunesse, pour se faire, l’éducation financière s’impose à tous les niveaux. C’est tout le sens de la 6ème édition du Salon de l’épargne, de l’investissement et du patrimoine (SEIP) ouvert hier jeudi 09 novembre au Sofitel hôtel ivoire en présence des chefs d’entreprises, responsables d’établissement bancaire et société d’épargne et de crédit, mais surtout de nombreux jeunes, venus prendre part à cette édition 2023. '' De la jeunesse à la sagesse: maîtriser les finances à chaque étape de la vie '' tel est le thème fort évocateur de cette édition du SEIP qui se positionne comme le rendez-vous incontournable, de l’éducation financière en Côte d’Ivoire.


Organisé par l’AGENCE et Ecobank, il a réuni l’ensemble du monde des finances et conçu comme un lieu de formation, d’échanges et de solutions couvrant diverses problématiques liées à l’épargne et aux investissements. Au nom du ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique qui assurait le co-parrainage de ce Salon, le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BVRM) Dr Edoh KossiAmenounve a indiqué que « Cette édition sonne comme un appel à la conscientisation de notre jeunesse sur l’importance de bien s’organiser pour pouvoir passer chaque étape de la vie. » Pour lui, l’éducation financière est la clé de voûte du développement de nos nations « L’éducation est à la base de tout développement et l’éducation financière en est une composante à laquelle on ne concentre pas assez de temps et d’attention.


La finalité de l’éducation financière est le développement de l’épargne et surtout de l’épargne à long terme qui oriente vers des investissements productifs, qui crée de la richesse, de l’emploi et contribue au bonheur de nos populations. » Chiffre à l’appui, il a fait remarquer que l’épargne est très faible dans nos régions et en Afrique subsaharienne avec des taux de 20% et de 16% en moyenne pour l’UEMOA pour la période 2012-2021. Selon le directeur général de Ecobank, directeur régional UEMOA du groupe, Paul-Harry Aithnard : « Il faut améliorer le niveau de l’épargne parce qu’en réalité, plus il y a l’épargne, plus il y a le financement ». Il s’est dit heureux de constater que le niveau de d’épargne s’est élevé, ce qui traduit une prise de conscience accrû de l’importance de préparer l’avenir financière.


« Mais il faut aller plus loin, et aller plus loin, c’est aller plus loin avec la jeunesse. Il a fait le plaidoyer auprès les ministères de la jeunesse et de l’éducation nationale que soient intégrés dans le curricula de formation, des cours de finance, des cours de compréhension de base et leur compréhension de finance personnelle comme le fait dans l’économie les plus développées. Laetitia N'cho Traoré (directrice générale Groupe Addict) a déroulé tout le programme de cette édition qui offrira de nouvelles expériences, autour de nouveaux formats... »


JEAN PRISCA

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