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Économie Publié le jeudi 30 novembre 2023 | Abidjan.net

Korhogo - L’importance des organismes de financement de la recherche dans la résolution des crises sécuritaires en Afrique soulignée

© Abidjan.net Par E. Atigan
Recherche scientifique : Panel relatif aux questions des crises sécuritaires en Afrique
Plusieurs acteurs du secteur de la recherche scientifique ont pris part ce mercredi 29 novembre 2023, à un panel relatif aux questions des crises sécuritaires en Afrique dans le cadre d'un colloque international pluridisciplinaire organisé par le Fonds pour la science, la technologie et l'innovation (FONSTI) qui se tient dans la ville de korhogo du 28 novembre au 01 décembre 2023.

Le financement de la recherche en Afrique était, ce mercredi 30 novembre 2023, au centre de réflexions dans le cadre du colloque international pluridisciplinaire qui se tient à Korhogo, organisé par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI) et l’université Péléforo Gon Coulibaly (UPGC).


Un panel réunissant des responsables de structures de financement venant de différents pays africains et des Etats Unis a abordé le thème : « contribution des conseils subventionnaires de la recherche pour l’atténuation des crises sécuritaires en Afrique.


Parmi les panélistes, le secrétaire général du FONSTI, Dr Sangaré Yaya a relevé que les crises ne connaissent pas de frontière et qu’il était important de fédérer les efforts des institutions de la recherche pour relever le défi. Une initiative a été déjà mise en place qui implique déjà 17 pays africains et il invite les pays qui n’y sont pas pour l’instant à les rejoindre. 


Il a indiqué que « les organismes de financement de la recherche ont un rôle principal d’appui à la production de connaissances et de savoirs pour prévenir et atténuer les crises. » Il a donné des exemples de projets financés pour faire face aux crises alimentaires, dont l’un visant l’optimisation de la production de riz, cette céréale qui est la plus consommée en Côte d’Ivoire. Des intelligences ont également été mobilisées pour apporter des solutions à la conservation des produits vivriers dont la Côte d’Ivoire perd 40% de sa production. 


Au niveau sanitaire et environnemental, l’accent a été mis sur les maladies chroniques qui impactent considérablement les populations africaines. Aussi des chercheurs ont-ils été financés pour travailler sur la pharmacopée africaine et apporter des solutions aux maladies publiques. Ainsi, le changement climatique, la lutte contre la cybercriminalité, la production d’énergies vertes, l’éducation formation, etc. Dans le domaine politique, un projet majeur de règlement des crises dans l’Afrique subsaharienne a été financé par le FONSTI. 


Ce qui est fait pour accompagner les start-up 


Au-delà, ces structures ont deux autres rôles. Un rôle de facilitation visant à mettre ensemble les parties prenantes de la recherche pour travailler main dans la main et aller plus vite. Et un autre rôle de diffuseur des résultats, donc des données de la recherche, qui est un défi majeur de la communauté scientifique africaine.  


Relativement aux types de financement accordés, Dr Sangaré a affirmé que le FONSTI essaie d’élargir la palette des bénéficiaires en fonction des objectifs poursuivis « Si c’est pour produire des connaissances, ce sont les universitaires, les chercheurs. Mais sur le plan de l’innovation, nous focalisons sur les start-up écologiques car le génie n’est pas forcement académique », a souligné le secrétaire général du fonds.


En outre, des financements adossés à des contrats de performance sont également accordés aux ONG.


Au Burkina Faso, où les résultats sont plus modestes, des résultats intéressants sont enregistrés dans des secteurs comme la médecine, notamment avec le vaccin contre le paludisme qui est fruit de la recherche.


« Les organismes de financement de la recherche sont un début de prise en charge de conscience de nos Etats, qui comprennent le rôle de la science dans le développement. Mais il faut que nous arrivons à des résultats pour encourager les Etats à financer la recherche », a déclaré Prof Babou André Bationo.


Au Mali, où la structure de financement de la recherche est beaucoup plus jeune, les résultats sont encore peu significatifs, comme l’a montré la communication du Prof Drissa Samaké. 


Ea à Korhogo, 

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