Un atelier-bilan sur le système de contrôle biométrique des élèves affectés dans les établissements privés d'enseignement technique et de la formation professionnelle, s'est ouvert le mardi 28 novembre 2023 à Grand-Bassam.
Les travaux qui prennent fin ce 1er décembre, permettront à une cinquantaine d'experts de mener des réflexions afin d'analyser les perspectives de réalisation du projet pilote et d'en identifier les enjeux.
A cette occasion, le directeur général de la Formation initiale, Alain Yavo, représentant le directeur de Cabinet, a indiqué que le contrôle biométrique a des fins de numériser le processus de comptage des élèves.
Il a également fait savoir que le remplacement du contrôle physique par un contrôle à distance ainsi que le paiement de dettes aux fondateurs des établissements privés dans un délai court est plus que salutaire pour l'État.
« Le système biométrique, pour permettre ainsi à l'État de payer la juste dette à nos partenaires que sont les promoteurs des établissements privés », a relevé M. Yavo.
La directrice de l'Encadrement des établissements privés (DEEP) du ministère de l'Enseignement technique, de la formation professionnelle et l'apprentissage, Huguette Kouamé, quant à elle, a expliqué que les résultats des travaux sont beaucoup attendus pour contribuer à une gestion transparente des élèves affectés.
Pour elle, ces assises doivent ressortir les résultats qui permettront de répondre davantage aux exigences de fiabilité, de célérité, d'efficacité, entre autres.
L'avènement du contrôle biométrique dans les écoles techniques privées est dû à l'observation à une récurrence de problème de gouvernance.
La nouvelle donne se certifie en termes de transparence, de crédibilité, de paiement de la juste dette de l'État envers les responsables des établissements privés.
L'atelier- bilan s'inscrit dans le cadre du suivi et évaluation du dispositif du contrôle biométrique des élèves affectés de l'État dans les écoles techniques privées.
Il a été organisé par le ministère de l'Enseignement technique en collaboration avec le Projet d'amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de bases aux citoyens (PGADS).
JEAN PRISCA
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