Yamoussoukro – Les responsables locaux de diverses centrales syndicales ont remis au goût du jour, mercredi 1er mai 2024 à Yamoussoukro, les souffrances des ex-travailleurs des plantations d’Etat de Toumbokro, à environ 20 km de la capitale ivoirienne.
Depuis près de 16 ans, ces travailleurs délaissés par l’Etat vivent des fortunes diverses et appellent à une intervention des pouvoirs publics à l’effet d’améliorer leur sort.
« Voilà des gens qui ne travaillent plus, des rescapés, des épouses sont parties, des enfants sont à la maison, d’autres sont devenus de grands malades. C’est pourquoi, nous voulons insister que leur situation, à partir de cette fête, soit prise très au sérieux », a déclaré le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) à Yamoussoukro, Bamba Nicaise.
Pour le responsable syndical, ces travailleurs méritent mieux. Il a invité le président de la République, Alassane Ouattara, à « se pencher personnellement sur le sort des anciens travailleurs de son +père+ Félix Houphouët-Boigny ».
Plusieurs autres questions d’actualité ont été, par ailleurs, abordées par les centrales syndicales à l’occasion de cette fête du travail, notamment la cherté de la vie accentuée par les récentes augmentations opérées dans le secteur de l’électricité, la demande pressante pour l’octroi de primes mensuelles à tous les travailleurs et l’insécurité persistante dans certains quartiers de Yamoussoukro.
Le préfet de Yamoussoukro, Coulibaly Gando, a rappelé les principales mesures prises par le gouvernement pour améliorer le quotidien des populations et « pour contenir dans les proportions normales cette inflation ».
« Les responsables des centrales syndicales savent que cette inflation, cette cherté de la vie est mondiale. Même les pays développés n’y échappent pas », a relevé Coulibaly Gando.
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