x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 12 janvier 2009 | Fraternité Matin

Attaque : Prikro exige le désarmement et le retour du CCI

Le directeur départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo et Conseiller économique et social Kouakou Koffi Jean était hier face aux médias nationaux pour crier l’indignation des populations de la sous-préfecture de Prikro et de Gbrakro qui ont, entre le 24 décembre 2008 et le 10 janvier 2009, connu trois attaques des éléments des Forces armées des Forces Nouvelles de Bonguera. Si les deux premières attaques se sont soldées par des prises d’otages et une rançon de 900.000 Fcfa que les populations de Gbrakro ont dû payer contre la liberté de leurs enfants accusés abusivement de trafic de cocaïne, la dernière descente musclée des éléments des Fafn a coûté la vie à un fils du village, Komenan Koffi Alfred, mortellement atteint par balle à la tête et à un des assaillants, lynché par la population irritée par ces sévisses à répétition.
Les 3 autres victimes de cette dernière attaque après avoir été évacuées à l’hôpital de Prikro sont, selon Koffi Jean, en ce moment hospitalisés à Daoukro. Pour le conseiller économique et social et les populations de Prikro, il faut que les Forces Nouvelles qui ont signé l’Accord de Ouaga, consentent de réels sacrifices pour la paix. Il a interpellé le gouvernement et notamment le Secrétaire général des Forces Nouvelles et Premier ministre de Côte d’Ivoire, sur la nécessité et l’urgence de s’attaquer au chantier du désarmement pour que toutes les populations de Côte d’Ivoire vivent dans la paix. Car, il trouve difficilement admissible que pour une seule et même région, des éléments des Forces armées des Forces Nouvelles perpètrent quatre attaques l’une contre le Centre de commandement intégré causant la mort de deux éléments des Forces de défense et de sécurité et que lors des 3 autres, ils se mettent sous de faux arguments à les attaquer et extorquer de l’argent aux populations de Gbrakro et ce, dans l’ancienne zone de confiance. Il a relevé qu’à chacune des attaques comme contre le camp des éléments du CCI et lors des deux premières attaques (24 décembre 2008 et les 5 et 6 janvier 2009), les gendarmes ont à chaque fois, fait les rapports à leurs hiérarchies.Dans le cas de l’attaque de la base du CCI, a-t-il poursuivi, une enquête militaire, sous la supervision du juge de Mbahiakro, a été diligentée. Le porte-parole des populations de la sous-préfecture de Prikro et de celles de Gbrakro a fait mention des démarches entreprises auprès du ministre de la Défense, du chef d’Etat-major des Armées et du commandement du théâtre des Opérations pour que le CCI soit reconstitué dans cette zone, aux fins de sécuriser les populations et leur sous-préfet qui a reçu des menaces de mort par sms. Ce projet, selon Koffi Jean, n’a toujours pas abouti parce que les Forces armées des Forces nouvelles n’ont pas encore désigné leurs 10 éléments qui doivent avec les 20 autres des Forces de défense et de sécurité, connus depuis longtemps, constituer la force mixte du CCI dans cette zone. Koffi Jean se dit disposé, à se rendre dans les prochains jours, au secrétariat général des Forces nouvelles à Bouaké pour discuter avec les responsables des Forces nouvelles des mesures de sécurité à prendre et par ailleurs recevoir d’eux, le gage que leurs éléments sont disposés à intégrer véritablement le processus de paix. Il demande au gouvernement la prise en charge des frais médicaux des victimes hospitalisées, réparation pour la famille de Kouamenan Koffi Alfred, décédé, et le remboursement des 900.000 extorqués aux populations comme rançon pour libérer par deux fois leurs enfants abusivement accusés de trafic de drogue et fait captifs.




Franck A. Zagbayou
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ