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Politique Publié le samedi 17 janvier 2009 | Le Patriote

Prétendue fraude du RDR à l’identification - Le FPI fait renaître l’ivoirité

Rien que des allégations à caractère tribal. C’est ainsi que l’on peut qualifier les accusations de fraude sur l’identité lancées par le parti au pouvoir contre le Rassemblement des Républicains. Pour le Font populaire ivoirien de Pascal Affi N’Guessan, c’est le parti du docteur Alassane Dramane Ouattara qui est au cœur de la fraude. Et ses attaques graves sont visiblement fondées sur aucune preuve scientifique. Au sortir du séminaire organisé jeudi dernier par la direction centrale de ce parti, on croyait pouvoir enfin avoir les preuves matérielles des récurrentes accusations de fraude. Mais ce fut plutôt une compilation de témoignages dont la fiabilité reste à vérifier, qui a été servie aux Ivoiriens. Point de cas avérés de responsables du RDR pris en flagrant délit de fraude, ni de militant possédant une carte d’adhérent au parti domicilié à la rue Lepic. Ou encore, la saisie de documents officiels démontrant un plan de grande envergure de fraude concocté par la haute direction du parti du Premier ministre, Alassane Dramane Ouattara. Rien de tout cela. Ce séminaire a une fois de plus montré à la Nation, le jeu dangereux auquel s’adonne le FPI. Réveiller les vieux démons de la haine tribale. Le FPI joue encore avec le feu. Ses responsables en perte de vitesse dans le processus d’identification, n’ont rien trouvé d’autre que de faire revivre la thèse ivoiritaire. Comme si la Côte d’Ivoire n’a pas assez souffert de telles dérives. Sinon, comment comprendre que telles accusations graves soient portées contre le RDR sans qu’on n’ait en sa possession, des preuves matérielles irréfutables qui l’attestent. A vrai dire, ces allégations du FPI, tirent leur source dans le patronyme et l’origine des prétendus fraudeurs. Pour Pascal Affi N’Guessan et ses camarades, les noms Coulibaly, Touré, Koné, Cissé, Traoré, Ouattara, Camara, M’Baye, Kaboré pour ne citer que ceux-là renvoient au RDR du docteur Alassane Dramane Ouattara. Pis, tous ceux qui portent ces patronymes sont des étrangers potentiels ou sont condamnés à l’être. Peu importent les documents officiels et authentiques présentés, ces personnes ne seront jamais, aux yeux du président Laurent Gbagbo et ses avoués, des Ivoiriens bon teint. Leur péché est d’appartenir à la même sphère géographique que le président Alassane Dramane Ouattara ou être des naturalisés supposés proches de lui. Ce qui en rajoute au caractère tribal de ces dénonciations, c’est le fait que les personnes indexées sont toujours des gens du Nord. Comme s’il n’y a que dans sa partie septentrionale que la Côte d’Ivoire fait frontière avec d’autres pays. Jamais, vous ne verrez un citoyen autre qu’un Malinké être victime de ces calomnies. N’y a-t-il pas des Doh au Libéria ou des Koffi au Togo et au Ghana ! Insidieusement, l’ivoirité est en train de revenir à grands pas par la faute du parti de Laurent Gbagbo. Notre pays qui n’a pas fini de panser ses plaies, risque, si l’on n’y prend garde, de plonger dans une crise plus grave que la présente. Et le FPI en endossera, devant l’histoire, toute la paternité. Pour avoir une fois de plus ouvert la boite de Pandore comme au temps du fameux débat sur le « et » et le « ou ».

Jean-Claude Coulibaly
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