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Politique Publié le mardi 20 janvier 2009 | Fraternité Matin

Sortie de crise : Soro ordonne à son mouvement de rendre son QG à l’Infas

Le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume a rencontré, hier, à sa résidence, plusieurs organisations professionnelles et religieuses de la ville de Bouaké. Notamment les agents de Santé, ceux de l’Education nationale, le Conseil municipal de Bouaké, la Commission locale de supervision de l’identification et le Forum des confessions religieuses de la région de la Vallée du Bandama. Ils sont venus lui présenter, à l’occasion de la nouvelle année, leurs vœux de bonne et heureuse année et profiter pour lui soumettre des doléances. Le Premier ministre Soro Guillaume a félicité, au nom du gouvernement ivoirien, les enseignants et le personnel de la Santé pour leur présence à Bouaké. Car cela a contribué à la reprise de la vie dans cette ville. Il a aussi indiqué qu’il est disposé, avec la tutelle de ces deux entités, à trouver des solutions pratiques et réalistes aux questions qu’ils ont évoquées. Dans la même foulée, il a demandé au directeur de cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles de mettre tout en œuvre pour libérer l’Infas pour que les élèves de cet établissement puissent avoir leurs locaux pour se former. S’agissant des enseignants volontaires, il a dit que leur intégration à la Fonction publique a été débattue en Conseil des ministres et est en voie de règlement définitif. “Pour que ceux qui le méritent et qui en remplissent les conditions puissent être effectivement à l’emploi pour continuer de donner le savoir”, a-t-il affirmé. Concernant la situation des agents municipaux, Soro Guillaume a fait savoir que cela est essentiellement dû aux problèmes de trésorerie de l’Etat de Côte d’Ivoire. Mais il a bon espoir qu’avec la probable admission du pays dans le groupe des Pays pauvres très endettés (Ppte), ce problème pourrait être réglé avec l’effacement de sa dette extérieure au mois de février. Ce qui va engendrer des ressources très importantes. Abordant le chapitre de la fraude à l’opération d’identification, il a tenu à rassurer les uns et les autres qu’il a les moyens, à partir de la Primature, de démasquer les fraudeurs sur la liste électorale qui sera confectionnée. C’est pour cela qu’il a interpellé les acteurs de la classe politique d’arrêter ce débat qui, pour lui, est malsain afin que l’opération puisse continuer son cours normal. Au paravant, plusieurs intervenants ont dépeint la situation qui prévaut dans la région. Ainsi, au nom des agents de la santé, Dr Karim Kouyaté, directeur départemental de la santé, a plaidé pour le renforcement de l’effectif du personnel soignant, l’amélioration des structures sanitaires déjà existantes et surtout la libération des locaux de l’Institut national de formation des agents de Santé (Infas) occupés par les Forces nouvelles qui en ont fait leur secrétariat général. Le directeur régional de l’Education nationale, Djeké Koffi, a également plaidé pour le renforcement du personnel enseignant et pour la réhabilitation des infrastructures et le renouvellement des équipements devenus obsolètes. D’où la nécessité de l’intégration des enseignants volontaires à la Fonction publique pour combler le vide. Pour sa part, le maire de la commune, Fanny Ibrahima, a réclamés les salaires de ses agents. Le vice-président de la Cnsi, Koné Yaya, s’est lui voulu rassurant en précisant que l’opération d’identification des populations et du recensement électoral n’est pas entachée de fraude.

Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
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