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Politique Publié le vendredi 6 février 2009 | Fraternité Matin

Sortie de crise : Des femmes demandent le report de la fin de l’identification

La promotion de la citoyenneté féminine et l’égalité du genre en Côte d’Ivoire». Tel est le thème de l’atelier débat ouvert hier, dans un hôtel à la Riviera Attoban. C’est une initiative du Réseau ouest africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire(Wanep-ci) en partenariat avec la Coordination des femmes pour les élections et la reconstruction post crise (Cofemci- Repc).
A l’ouverture de cet atelier qui regroupe essentiellement des femmes issues de plusieurs organisations impliquées dans le processus de sortie de crise, celles-ci ont, par la voix de Mme Salimata Porquet, exprimé une préoccupation: le report de la fin de l’opération d’identification et du recensement électoral annoncée pour le 28 février prochain. Elles ont, à l’occasion, évoqué les difficultés qui émaillent ce processus, à savoir, entre autres : manque de papiers pour nombre de personnes, manque d’électricité dans certaines localités inaccessibles. Selon ces femmes, «pour sortir de la crise, la Côte d’Ivoire se doit de régler, une bonne fois pour toutes, le problème identitaire utilisé par la rébellion comme argument pour prendre les armes en septembre 2002».
Dans son intervention, la vice- présidente de la Commission électorale indépendante (Cei) a souligné que les femmes ont un rôle à jouer dans le processus de sortie de crise, surtout dans la phase d’identification et de recensement électoral. Elle a rappelé que l’opération des audiences foraines a permis à 800.000 personnes d’avoir une existence juridique. Concernant l’identification, elle a fait savoir à l’assistance qu’à ce jour, 4 millions de personnes ont été enrôlées. «Soyez fiers du résultats», a-t-elle dit. Répondant, à la préoccupation de ses concitoyennes quant au report de la fin de l’opération d’identification, elle a fait la proposition suivante: «Techniquement, on va arrêter. Mais l’identification va continuer avec le ministère de l’Intérieur. Ainsi, le vote n’étant pas obligatoire en Côte d’Ivoire, personne ne dira pourquoi on ne l’a pas enrôlé». L’occasion lui était donnée pour inviter les participantes à expliquer les enjeux de l’identification et de l’enrôlement, une opération qui, dira-t-elle, «coûte cher».
Toutefois, elle a reconnu que si l’opération ne va pas très vite, c’est parce que la sensibilisation de proximité a fait défaut, au départ. La vice-présidente de la Cei, Dr. Fatoumata Traoré-Diop, par ailleurs présidente d’honneur de la Cofemci, a félicité cette structure pour le travail remarquable qu’elle fait sur le terrain. Elle a eu les mêmes mots d’encouragement à l’endroit du Wanep-ci dont la coordinatrice nationale, Yoli Bi Koné Marguerite, ne cesse d’œuvrer pour la paix. Quant à la représentante du Fonds de développement des Nations unies pour les femmes (Unifem), Mme Matenin Coulibaly, elle a exprimé le soutien de son Organisation à la coordination nationale du Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire.

Cet atelier s’achève vendredi.
Emmanuel Kouassi
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