Quand l'ONU, après de nombreux avertissements décidait d'infliger des sanctions individuelles à certains acteurs de la crise ivoirienne qui embrouillaient le processus de paix, d'aucuns avaient pensé qu'il s'agissait d'un accès d'humeur qui s'évanouirait rapidement avec le temps. Mais justement avec le temps, les mêmes ont compris qu'ils se sont lourdement mépris sur les intentions réelles des Nations Unies. Blé Goudé a beau faire des caravanes pour la paix, ramoli son discours, dormi dans la chambre de Wattao, rien n'y fit. Le grand chef est allé jusqu'à la tribune du monde à l'ONU pour demander l'annulation des sanctions contre son "petit" Blé, rien n'y fit. Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire est devenue comme une vaste prison pour le leader des "jeunes patriotes" FPI. Blé Goudé montre en effet des signes d'essoufflement, d'agacement face aux sanctions de l'ONU. Il en a marre. Et il se rend compte que l'ONU est une machine certes lourde mais qu'on ne défie pas impunément.
P.K
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