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Politique Publié le vendredi 27 mars 2009 | Le Patriote

Pour réclamer des élections - De jeunes Ivoiriens en grève de la faim devant la CEI

Une grande banderole sur laquelle on peut lire : «Grève de la faim pour réclamer une date des élections» soutenue par plusieurs pancartes aussi expressives les unes que les autres et sur lesquelles ont peut lire entre autre : «A quand les élections en Côte d’Ivoire? On est fatigué du report des élections, on préfère mourir maintenant … ». Etendus sur des cartons, la mine grise, une quinzaine de jeunes se sont donnés rendez-vous depuis près d’une semaine, en face du siège de la Commission électorale indépendante (CEI) sis aux 2 Plateaux. C’est le cri de cœur et de détresse que veut lancer le Mouvement de la jeunesse citoyenne de Côte d’Ivoire (MJCCI). Selon Léon Tétialy, leur porte parole, cette action est menée pour réclamer et obtenir une date pour la tenue des élections. «Nous naviguons à vue, nous voulons une date pour les élections», argumente-t-il. Pour Tétilay, c’est à travers les élections qu’on peut sortir de cette forme de dictature qui ne dit pas son nom. La grève de la faim qui a débuté aux environs de 8h n’a pas laissé les responsables de la CEI indifférents. En l’absence de Beugré Mambé, premier responsable de la CEI, ce sont ses collaborateurs que sont son chef de cabinet, le chargé d’études et l’un des chargés de mission qui ont reçu Serges Soma Essoh, président du MJCCI et ses camarades. A la fin de cette rencontre, Serges Essoh a indiqué que les collaborateurs de Beugré Mambé avaient demandé de mettre fin à leur action. «Nous avons dit niet», a-t-il indiqué. Pour lui, la grève de la faim continue. «Nous attendons d’être reçu par le président Mambé lui-même, qui nous l’espérons nous donnera des garantie quand à l’indication d’une date pour les élections», a-t-il conclu. Mais à la veille de la levée de leur grève hier, les grévistes ont haussé le ton. «Au début, il était prévu qu’on lève notre mot d’ordre de grève ce matin. Mais depuis hier nous avons changé de position », a déclaré hier leur porte parole. Et leur porte parole d’avertir : «ni les intimidations, ni notre état de santé n’auront raison de nous». Parlant d’état de santé, il est a noté que depuis hier, leur leader est sous perfusion. «Les médecins qui m’ont consulté ce matin, (hier ndrl) Dr Latt et Dr Aboké ont dit que j’étais déshydraté», a expliqué Serges Essoh.

Thiery Latt (stg)
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