A la tête d’une forte délégation, M. Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération internationale et à la Francophonie, s’est rendu hier, à Yamoussoukro, où il a été reçu en audience par le Président Laurent Gbagbo, en séjour depuis quelques jours dans la capitale politique et administrative. Au terme de cette audience, qui a duré une heure, M. Alain Joyandet n’a pas fait de mystère des importantes questions qui ont meublé les échanges. “Je suis venu réaffirmer la volonté de la France de voir aboutir le processus électoral qui est attendu. C’est aussi un geste fort en direction du Président Gbagbo, pour lui indiquer que la France est prête à relancer la coopération franco-ivoirienne dès que les élections auront été terminées”, a indiqué le secrétaire d’Etat français. Qui a ajouté que des questions non moins importantes relatives au développement de la Côte d’Ivoire, à l’agriculture, à la relance de l’agroalimentaire, à l’aménagement rural et à l’éducation ont été passées en revue par les deux hommes d’Etat.
L’un des points majeurs abordés aura été, sans nul doute, la situation du journaliste franco-ivoirien Jean Paul Ney, incarcéré depuis quelque temps en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’affaire IB. Sur cette question précise, Alain Joyandet a dit toute sa satisfaction quant à l’issue de cette affaire. “Je suis à mesure de vous indiquer qu’a priori, il devrait être remis en liberté provisoire dès demain (aujourd’hui. Ndlr)”, a-t-il confié.
En ce qui concerne le désarmement avant ou après les élections, le secrétaire d’Etat français a affirmé que la France constate que les deux processus avancent parallèlement. “C’est symboliquement fort” a-t-il dit.
S’agissant de l’enrôlement, il a déclaré que les choses avancent également bien, puisqu’il y a plus de 6 millions de personnes déjà recensées. L’objectif étant d’atteindre 8 millions. “Je suis en mesure de vous indiquer que le Président Gbagbo annoncera lui-même la date des élections dans les jours qui viennent, élections qui auront lieu avant la fin de l’année”, a souligné M. Alain Joyandet.
Interpellé sur la situation de l’armée française mise en cause dans les évènements en Côte d’Ivoire, le secrétaire d’Etat à la Coopération internationale et à la Francophonie a fait savoir que la France a. “ toujours fait en sorte de faciliter le travail de la justice”.
Les questions monétaires n’ont pas échappé à cette entrevue. A ce niveau, M. Alain Joyandet a soutenu : “Le Président a réaffirmé l’intérêt de la monnaie régionale, le Cfa, et de son positionnement, c’est-à-dire sa solidité qui lui permet d’assurer elle-même sa stabilité, et partant, la stabilité de l’économie régionale».
Au total, l’hôte de la Côte d’Ivoire a noté que le tête-à-tête a été globalement satisfaisant. Car il a non seulement confiance que les élections auront lieu d’ici à la fin de l’année, mais en plus, il place beaucoup d’espoir dans la relance de la coopération entre les deux pays, après les scrutins, dans les nombreux axes définis à l’occasion de cette audience.
A noter que SEM. André Janier, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, était présent à cette audience.
N’dri Celestin
• Jean-Paul Ney: “Je me tiens à la disposition de la justice ivoirienne”
Je ne suis pas au courant du tout, mais si c’est le cas, c’est une victoire pour la liberté de la presse, une victoire de la vérité.” Telle est la première réaction du photographe français Jean-Paul Ney, joint depuis sa cellule par France 24. Le journaliste est toujours derrière les barreaux à Abidjan. “Je clame mon innocence depuis le début et je me tiens à la disposition de la justice ivoirienne”, poursuit Jean-Paul Ney, qui doit être remis en liberté provisoire ce mercredi.
Modeste Sery, co-détenu de Ney, lui, s’est dit “surpris” par la libération du Français, selon AlerteInfo.
L’un des points majeurs abordés aura été, sans nul doute, la situation du journaliste franco-ivoirien Jean Paul Ney, incarcéré depuis quelque temps en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’affaire IB. Sur cette question précise, Alain Joyandet a dit toute sa satisfaction quant à l’issue de cette affaire. “Je suis à mesure de vous indiquer qu’a priori, il devrait être remis en liberté provisoire dès demain (aujourd’hui. Ndlr)”, a-t-il confié.
En ce qui concerne le désarmement avant ou après les élections, le secrétaire d’Etat français a affirmé que la France constate que les deux processus avancent parallèlement. “C’est symboliquement fort” a-t-il dit.
S’agissant de l’enrôlement, il a déclaré que les choses avancent également bien, puisqu’il y a plus de 6 millions de personnes déjà recensées. L’objectif étant d’atteindre 8 millions. “Je suis en mesure de vous indiquer que le Président Gbagbo annoncera lui-même la date des élections dans les jours qui viennent, élections qui auront lieu avant la fin de l’année”, a souligné M. Alain Joyandet.
Interpellé sur la situation de l’armée française mise en cause dans les évènements en Côte d’Ivoire, le secrétaire d’Etat à la Coopération internationale et à la Francophonie a fait savoir que la France a. “ toujours fait en sorte de faciliter le travail de la justice”.
Les questions monétaires n’ont pas échappé à cette entrevue. A ce niveau, M. Alain Joyandet a soutenu : “Le Président a réaffirmé l’intérêt de la monnaie régionale, le Cfa, et de son positionnement, c’est-à-dire sa solidité qui lui permet d’assurer elle-même sa stabilité, et partant, la stabilité de l’économie régionale».
Au total, l’hôte de la Côte d’Ivoire a noté que le tête-à-tête a été globalement satisfaisant. Car il a non seulement confiance que les élections auront lieu d’ici à la fin de l’année, mais en plus, il place beaucoup d’espoir dans la relance de la coopération entre les deux pays, après les scrutins, dans les nombreux axes définis à l’occasion de cette audience.
A noter que SEM. André Janier, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, était présent à cette audience.
N’dri Celestin
• Jean-Paul Ney: “Je me tiens à la disposition de la justice ivoirienne”
Je ne suis pas au courant du tout, mais si c’est le cas, c’est une victoire pour la liberté de la presse, une victoire de la vérité.” Telle est la première réaction du photographe français Jean-Paul Ney, joint depuis sa cellule par France 24. Le journaliste est toujours derrière les barreaux à Abidjan. “Je clame mon innocence depuis le début et je me tiens à la disposition de la justice ivoirienne”, poursuit Jean-Paul Ney, qui doit être remis en liberté provisoire ce mercredi.
Modeste Sery, co-détenu de Ney, lui, s’est dit “surpris” par la libération du Français, selon AlerteInfo.