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Politique Publié le jeudi 7 mai 2009 | AFP

Crise-paix-armée-administration: Les commandants ex-rebelles ivoiriens garderont un rôle militaire (porte-parole)

BOUAKE - Les "commandants de zones" ex-rebelles, qui contrôlent le nord de la Côte d'Ivoire et sont censés transférer leur pouvoir aux préfets, vont continuer à "s'occcuper des questions militaires", a affirmé mercredi le porte-parole de l'ex-rébellion.
"Hier, compte tenu du fait qu'il n'y avait pas de préfet et qu'il n'y avait pas un accord (de paix) clair, le +com-zone+ était (aussi) préfet", a déclaré Sidiki Konaté, porte-parole de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN).
Il s'exprimait à Bouaké (centre, fief des FN) lors d'une cérémonie marquant le départ d'un détachement de 100 éléments ex-rebelles pour Abidjan, chargés de participer à la sécurisation du processus électoral.
Avec la "clarification" apportée par le dernier accord de paix, signé fin 2008, "le +com-zone+ va s'occuper des questions militaires" à travers "de nouvelles fonctions", tandis que le préfet exercera les "charges" qui lui reviennent, a ajouté M. Konaté. "C'est ce qu'on appelle +passation de
charges+".
Le dernier accord de paix interivoirien, signé en décembre 2008 et baptisé "Ouaga IV", prévoit une "passation de charges" entre "com-zones" et préfets dans le cadre de la réunification du pays, coupé en deux depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002.
Ce transfert de pouvoir, qui était prévu avant le 15 janvier, avait été reporté sine die début mars, alors que le sort des "com-zones" a été l'objet de polémiques entre le camp présidentiel et l'ex-rébellion.
Le départ de 100 éléments FN pour Abidjan participe du déploiement annoncé de 8.000 hommes, issus à parité des forces loyalistes et FN, chargés de sécuriser les prochaines élections, reportées depuis 2005 et attendues en 2009.
Une centaine d'éléments des forces loyalistes avaient quitté lundi Abidjan pour Bouaké.
Le président Laurent Gbagbo avait annoncé le 30 avril ce déploiement de 8.000 hommes. "Les préfets auront l'entièreté de leur pouvoir", avait-il assuré.
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