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Politique Publié le mercredi 20 mai 2009 | Fraternité Matin

Sortie de crise : Les pleins pouvoirs aux préfets le 26 mai

Ce sera lors d’une cérémonie de haute solennité que la passation des charges entre les préfets et les com’zones se fera, mardi (au lieu d’aujourd’hui 20 mai comme prévu par le communiqué du dernier Cpc), à Bouaké, première étape d’une série qui devrait se poursuivre aussitôt. C’est, du reste, ce qui ressort du communiqué du ministère de l’Intérieur rendu public hier. Et qui invite toutes les hautes autorités civiles et militaires de l’Etat à commencer par le Premier ministre, président de la cérémonie. Les diplomates n’ont pas été omis, eux qui, en témoins avisés, se feront fort d’en rendre compte à leurs différents souverains (voir communiqué).

Si les rendez-vous précédents n’ont pu être tenus, l’on est en droit d’espérer que cette fois sera la bonne étant donné qu’une des conditions de cette passation, à savoir le déploiement des éléments du Cci, a été remplie il y a quelques semaines avec l’envoi sur le terrain de 8000 agents (gendarmes et policiers confondus, issus des Fds et des Fafn). A cela s’ajoutent la fixation, le 15 mai dernier, de la date du premier tour de la présidentielle au 29 novembre 2009. Et celle des autres grandes étapes du processus, qui s’est faite lundi, lors du cinquième Cadre permanent de concertation (Cpc) à Ouagadougou. Ces derniers évènements ont fait renaître la confiance et fait évoluer positivement le reste du processus de sortie de crise vers les élections et, subséquemment, vers une paix durable que tout le monde appelle de ses vœux. C’est pourquoi, plus qu’une simple formalité protocolaire ou administrative, la passation des charges entre les préfets et les com’zones, qui démarre mardi à Bouaké, devrait être comprise comme un acte fondamental. Qui consacre la réunification du pays qui aura désormais dans ses régions et départements des représentants du Président de la République avec les pleins pouvoirs. C’est le lieu d’emboîter le pas aux Forces nouvelles et aux autorités gouvernementales pour inviter les médias et tous les Ivoiriens à se garder de tout acte visant à heurter la susceptibilité des uns et des autres. Depuis les différents accords aussi bien de Ouaga qu’avant Ouaga, il est clairement dit et su que personne ne sort gagnant ou perdant de cette crise. Le seul gagnant, c’est la Côte d’Ivoire au nom de laquelle chaque camp a accepté, avec le soutien de la communauté internationale, de se faire violence en allant vers l’autre en vue de faire la paix.Le remplacement des com’zones ne sauraitêtre assimilé à une quelconque victoire du camp présidentiel sur celui des Forces nouvelles. C’est tout simplement l’heureux aboutissement de tant de négociations, de tant compromis et de concessions dans lesquels chacun perd un peu de lui-même pour redonner vie à ce que les Ivoiriens ont en commun de plus cher: leur patrie. Ne jamais perdre cela de vue.



Abel Doualy
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