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Politique Publié le mercredi 3 juin 2009 | Fraternité Matin

Affaire Bacongo à Bokeda/ Odette Sauyet : “Je n’y suis pour rien”

Mme Odette Sauyet Likikouet a nié, hier, toute implication dans l’interdiction de la tenue d’un meeting à Bokeda (département d’Oumé) par Cissé Bacongo, vendredi dernier. «Je ne me sens pas concernée par les accusations du ministre Bacongo. S’il a été interdit de meeting à Bokeda, je n’y suis pour rien», a réagi le secrétaire général du Fpi chargé des départements du sud. Mme Odette Sauyet jointe par téléphone, a ainsi réfuté les accusations portées contre elle dans cette affaire. Elle avait été accusée d’avoir commandité la fermeture des voies de Bokeda au secrétaire national du Rdr chargé des affaires juridiques et institutionnelles, Cissé Bacongo. «J’étais en route (pour Bokeda) lorsque les responsables départementaux de campagne m’ont appelé pour me dire que les voies d’accès à Bokeda avaient été coupées par, dit-on, les partisans de Mme Odette Sauyet, qui est originaire de ce village», avait confié à la presse, Cissé Bacongo, par ailleurs directeur de campagne de Alassane Dramane Ouattara à Abidjan sud, quelque heures après sa mésaventure. «Ayant constaté qu’en dépit des dispositions prises (la fermeture des routes) l’organisation de la cérémonie était en bonne voie, les sympathisants ou prétendus comme tels d’Odette Sauyet, sont allés demander au chef du village la clé de la case qui abrite le transformateur du village. Ils sont allés ouvrir cette case et, armés d’un fusil de chasse, ils ont tiré sur le transformateur», avait-il ajouté.



Pour l’ancienne ministre, les auteurs de ces accusations cherchent «un bouc émissaire pour justifier l’échec de leur mission». Elle dit n’avoir donné aucun ordre à qui que ce soit à Bokeda à l’encontre de Cissé Bacongo. «Je ne sais pas de quoi il s’agit. Qu’ils arrêtent cela. Ce n’est pas sérieux», s’est-elle indignée.



Elle nous a confié que c’est la présidente des Femmes républicaines, Mme Aya Virginie, qui lui a parlé de l’affaire du meeting avorté de Bokeda pour la première fois le vendredi 29 mai, à Yopougon, alors qu’elle était en route pour Djégonéfla. Puis quelques heures plus tard, a-t-elle précisé, le sous-préfet de cette localité lui a confirmé l’information. Selon elle, elle s’est rendue à Djégonéfla où elle s’est entretenue avec les femmes musulmanes et des coopératives de femmes, samedi et dimanche, mais pas à Bokeda.



Pascal Soro
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