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Politique Publié le samedi 1 août 2009 | Le Temps

Djina Ikssie Germain (membre du comite central et pdt de la coordination Fpi de Zoukougbeu) -“Seul, Gbagbo a donné espoir à Zoukougbeu”

Des erreurs techniques ne nous ont pas permis de rendre fidèlement cette interview. Nous vous la reproposons en espérant que cette fois-ci est la bonne.

Nous sommes à quelques mois des élections, quelle était l'opportunité d'une rentrée politique d'une coordination à Abidjan ?
Merci pour l'opportunité que vous me donnez pour parler de la coordination Fpi mais au-delà des problèmes politiques à Zoukougbeu. L'opportunité de cette rentrée politique. Nous sommes à quelques mois des élections, nous venons de finir l'opération d'identification et d'enrôlement. L'étape immédiate pour nous, c'est la mobilisation des militants. Et le terrain de prédilection de la coordination, c'est la ville, ce sont les cadres fils et filles de Zoukougbeu qui vivent à l'extérieur du département. Comme Abidjan rassemble le plus grand nombre de ces cadres, il était important pour cette mobilisation de la campagne pour les élections de commencer par Abidjan. Donc, le sens de cette rentrée politique, c'est de remobiliser les militants pour les élections futures surtout pour l'élection du Président Laurent Gbagbo.

Au terme de cette cérémonie, pensez-vous atteindre ces objectifs ?
Pour les organisateurs que nous sommes et militants, nous avons tiré satisfaction de ce thème. Il fallait à la veille de ces élections, au- delà des intrigues politiciennes, que nous nous mettions au-dessus de tout ce qui peut nous diviser pour penser à l'élection du candidat Laurent Gbagbo. Je pense qu'avec les conseils du Pr. Ba Zézé, nous avons eu ce que nous attendions véritablement en organisant cette rentrée politique. Comme nous l'avons compris, si les autres membres de la coordination, si les autres responsables locaux du parti, l'ont entendu de cette oreille, je pense que la victoire de Laurent Gbagbo à Zoukougbeu se fera facilement.

Quel a été l'apport de votre structure dans le processus d'identification et d'enrôlement qui vient de prendre fin?
L'apport de cette coordination a été très grand. En fait, la coordination regroupe tous les responsables qui ont en charge la campagne. Que sont le Directeur département de campagne et tous les Directeurs locaux de campagne. Ce sont donc tous ces membres de la coordination qui ont travaillé pour que nous ayons ces résultats. Nous pouvons dire avec satisfaction que la coordination a été d'un apport très important dans cette opération. C'est elle qui mobilise les cadres et nul ne peut négliger le rôle joué par ces cadres dans cette opération.

Quel est le point de cette opération à Zoukougbeu ?
Globalement dans le département de Zoukougbeu, nous sommes à 62% de taux de couverture. Mais en ce qui concerne, la Dlc de Domagbeu, nous sommes à 75, 56%. Je pense que c'est le meilleur taux que nous avons atteint dans tout le département.

Quelles seront vos actions immédiates pour la campagne de Laurent Gbagbo dans le département de Zoukougbeu?
Au-delà des actions dictées par le parti, parce que bientôt, nous irons sur le terrain pour relancer l'opération d'îlotage comme l'a recommandé le dernier Secrétariat général. Mais au-delà, nous allons vers une population démunie qui a besoin d'être aidée. Dans l'immédiat, la coordination prévoit des principales actions. D'abord à la coopérative des femmes de la tribu Frèbo et ensuite, nous avons pensé à la jeunesse de Détroya. Au-delà de ces deux actions, nous organiserons une cérémonie d'hommage et de reconnaissance aux nouveaux militants du Fpi notamment les Baoulé, les malinké et autres qui ont compris le sens du combat de Laurent Gbagbo. Par rapport aux élections, la haute idée que nous avons de la solidarité au niveau du parti, de la collaboration au sein du Front populaire ivoirien, nous attendons de rencontrer les autres partenaires du parti, le Ddc, le fédéral et les Dlc et ensemble, nous allons voir comment préparer la victoire de Gbagbo à Zoukougbeu.

Dans vos déclarations, vous vous sentez très rassurant de la victoire de Gbagbo à Zoukougbeu. Qu'est-ce qui fonde cet optimisme ?
Tout à l'heure, j'ai dit Domagbeu où je maîtrise toutes les données. Sur l'ensemble des enrôlés de ma direction locale de campagne, la quasi-totalité est membre du Front populaire ivoirien. Nous avons enrôlé le maximum de nos militants à Domagbeu. Nous pouvons affirmer que la victoire du Président Laurent Gbagbo est assurée à Domagbeu. Par rapport à tout le département, ce serait prétentieux de ma part de dire que Gbagbo gagnera.

Mais vous êtes le président de la coordination départementale de Zoukougbeu ?
Oui, mais la coordination ne gère pas la campagne électorale du Président Gbagbo. Il y a des structures de campagne, c'est pourquoi, je suis un peu géné de répondre à votre préoccupation. C'est le point de la Ddc qui peut nous permettre de dire effectivement à Zoukougbeu, nous pouvons remporter les élections. Mais dans l'ensemble, quand nous voyons la population autochtone qui naturellement vote Gbagbo et le revirement que nous assistons par rapport aux allochtones Baoulé, je pense que nous pouvons gagner les élections à Zoukougbeu.

Quelle a été la moisson de Zoukougbeu avec le Président Laurent Gbagbo ?
On ne peut pas énumérer tout ce que Gbagbo a fait de bien au peuple Gnamboua. Mais on peut citer, entres autres, l'adduction d'eau, l'érection de 7 villages en commune, l'érection de trois autres en sous- préfecture. Et pour couronner tout, l'érection de Zoukougbeu en chef- lieu de département. Ce sont des actions qui parlent d'elles mêmes. Donc, nous pouvons dire qu'à Zoukougbeu, Laurent Gbagbo a suffisamment fait pour nous. Nous avons un devoir de reconnaissance envers ce bienfaiteur. Et cela se manifestera par un vote massif à 95% dans le département de Zoukougbeu.

Dans tout ça, avez-vous une ambition personnelle ?
Dans la vie, on a toujours des ambitions. Mes ambitions aujourd'hui, c'est d'arriver à un niveau où je pourrais aider mes parents de Zoukougbeu. A un niveau de décision. C'est vrai que le comité central est un niveau de décision au sein du parti mais au-delà, je pense qu'il faut acquérir une place à laquelle on pourra défendre valablement les intérêts de Zoukougbeu. Ce qui me préoccupe, c'est d'abord la réélection du Président Gbagbo à la tête de la Côte d'Ivoire. Après, on avisera.

Entretien réalisé par Zéré de Mahi

Sortie de crise/operation "un Burkinabe/1 000 fCfa" pour la Cote d'Ivoire
Marcel Gossio félicite Kima Emile et ses camarades

En prélude au meeting de demain à Abengourou, Kima Emile, président du Comité de soutien aux accords de paix de Ouagadougou a fait le point de l'opération “un Burkinabé/1 000 F Cfa”. C'était à l'hôtel du District d'Abidjan, le jeudi dernier, en présence de MM. Marcel Gossio et de Bernard Derien, un opérateur économique. Cette opération connait un succès véritable.
En témoigne la bagatelle de plus de 400 millions de francs Cfa déjà récoltés auprès des ressortissants de la Cedeao et hors Cedeao. Cette somme sera remise au premier des Ivoiriens, c'est-à-dire le Président Laurent Gbagbo, pour servir ce que de droit. Pour le conférencier ses compatriotes sont libres de participer ou pas. “On ne force personne. Mais tous ceux qui pensent qu'ils peuvent ainsi contribuer à aider la Côte d'Ivoire, pays qui les accueille, à sortir de la crise sont les bienvenus”, a précisé l'Ambassadeur de la paix, Kima Emile.
Cette action des ressortissants a incité M Gossio Marcel, Directeur général du Port autonome d'Abidjan, a emboité le pas à son fiston, Kima Emile. "Je ne pouvais pas être absent de cette cérémonie. Surtout que cela vient d'hommes et de Femmes pour qui, j'ai beaucoup d'admiration : le peuple burkinabé". Rappelant, en termes amicaux, qu'il est le Dg des ports du Burkina, du Mali etc. Pour leur dire que la Côte d'Ivoire est votre pays et j'adhère à cet esprit d'aide à la reconstruction post-crise de la Côte d'Ivoire. "Kima, je suis fier de toi et je vous félicite", a-t-il lâché.
Profitant de l'occasion, le conférencier a expliqué qu'il n'existe pas de différend entre son Comité et l'Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, SEM Emile Ilboudo. Allusion faite à un malentendu, survenu il y a des semaines, à la suite de la publication dans la presse, d’un courrier du diplomate burkinabé, qui se désengageait de cette opération. Mais depuis, l'eau a coulé sous le pont. "L'Ambassadeur et nous, nous nous sommes compris. Il a même adhéré à cette initiative dont il n'avait compris le bien-fondé au départ. Mes frères, n'écoutez pas les gens qui viennent vous tromper. Ne les acceptez plus". A sa suite, c'est l'Européen Bernard Derien qui a exprimé sa joie de se joindre à l'opération du Comité de soutien aux accords de paix. L'homme qui a dit ne pas être "indifférent" à cette noble cause a déjà participé à hauteur de cinq (5) millions de Fcfa. Parce que "je me sens concerné par cette opération et les termes évoqués par Kima Emile dans son exposé",a-t-indiqué. “Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire, fortifie ses dirigeants et soulage ses populations”, a-t-il conclu en guise de prière.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr

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