Kouot Atchépé Salomon, un chef de famille de plusieurs enfants, planteur à Yocoboué, a été froidement fusillé, le vendredi 7 août dernier, aux environs de 20 heures, par des inconnus, alors qu'il se rendait à Adahidougou, un village voisin. Kokora Josué, son fils qui l'accompagnait a, lui aussi, reçu une balle, mais il est dans un état comateux au CHU de Yopougon où il suit les soins. Le drame a eu lieu à 4 mètres de sa destination, sur l'axe routier Yocoboué-Adahidougou. Au moment où le vieil homme se rendait, à moto, conduit par Kokora Josué, dans le village indiqué plus haut. Selon Levry Eugène, neveu de la victime qui a relaté les circonstances de l'assassinat de son oncle, c'est vers 18 heures que Kouot Atchépé Salomon et son fils ont pris le chemin d'Adahidougou. Chemin faisant, a-t-il confié, le
vieux et son fils ont croisé un motocycliste venant dans le sens inverse. Faisant semblant de les dépasser, le motocycliste s'est mis à les poursuivre, peu après. Celui-ci, aurait dit « ce vieux con là » avant de tirer deux coups de feu à bout portant sur lui. Si le vieil homme a succombé à sa blessure sur-le-champ, son fils, lui, lutte encore contre la mort au CHU de Yopougon. Ce drame survient au lendemain d'une dispute qu'il a eue avec le comité villageois à propos d'un terrain de 1000 hectares. Ledit comité a, en effet, décidé de vendre cet espace à un ressortissant libanais. Décision à laquelle Kouot Atchépé Salomon s'est formellement opposé. Préférant plutôt une location car, « la terre n'est pas à vendre », dit-il. Pour des villageois, c'est le fait de s'opposer à ce projet de vente que le vieil homme a été lâchement assassiné.
Pierre le Rocher
vieux et son fils ont croisé un motocycliste venant dans le sens inverse. Faisant semblant de les dépasser, le motocycliste s'est mis à les poursuivre, peu après. Celui-ci, aurait dit « ce vieux con là » avant de tirer deux coups de feu à bout portant sur lui. Si le vieil homme a succombé à sa blessure sur-le-champ, son fils, lui, lutte encore contre la mort au CHU de Yopougon. Ce drame survient au lendemain d'une dispute qu'il a eue avec le comité villageois à propos d'un terrain de 1000 hectares. Ledit comité a, en effet, décidé de vendre cet espace à un ressortissant libanais. Décision à laquelle Kouot Atchépé Salomon s'est formellement opposé. Préférant plutôt une location car, « la terre n'est pas à vendre », dit-il. Pour des villageois, c'est le fait de s'opposer à ce projet de vente que le vieil homme a été lâchement assassiné.
Pierre le Rocher
