A la suite du ministre de la Défense, Amani N`Guessan Michel, le Chef d`Etat major des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), le Général Soumaila Bakayoko, a répondu aux préoccupations de la presse.
Mon général, un mot par rapport à cette réunion que vous venez d`avoir avec monsieur le ministre de la défense.
Effectivement, nous avons eu une séance de travail avec le ministre de la défense, une réunion de commandement avec l`état major élargie aux commandants de zone qui ont tous pratiquement répondu présents. Nous avons abordé avec le ministre toutes les questions pendantes en ce qui concerne le volet militaire de l`Accord politique de Ouagadougou. Tout à l`heure, vous avez posé un certain nombre de questions, dites vous que toutes ces questions parlant des grades jusqu`à la réinsertion de nos ex combattants ont été abordées.
N`êtes-vous pas inquiet mon Général ?
On parle d’ un mois et demi alors que les sites d`encasernement ne sont pas faits et les éléments des Forces Nouvelles qui sont allés au CCI étaient mécontents. Surtout ceux d` Abidjan. Tout cela sera-t-il réglé avant le 29 septembre ?
Bien -sûr. Quand nous disons que nous avons abordé tous les sujets, il n`y a vraiment pas eu un sujet que nous n`avons pas traité. Pour les éléments du CCI, le redéploiement des 8000 éléments pour la sécurisation du processus, évidemment, les textes qui doivent sous- tendre l`opération du redéploiement, nous les avons évoqués. Et ce sont de ces textes là que voulait parler le ministre tout à l`heure. Il s`agit du statut des 600 éléments de la police et de la gendarmerie pour l`exécution de leur mission. Pour qu`au plan statutaire, ils soient reconnus comme tel par l`Etat de Côte d`Ivoire ainsi les actes qu`ils posent deviendront des actes officiels. Il s`agit des policiers et gendarmes de l`Etat de Côte d`Ivoire qui sont entrain d`exécuter des missions. Quant aux 3400 autres éléments, il s`agit d`élaborer un arrêté qui définit clairement le statut de ces 3400 lorsqu`ils exécutent les missions de sécurisation. Ils sont pris en compte par l`Etat de Côte d`Ivoire.
Quel est le point des FN redéployés dans le cadre du CCI ?
Cela est connu de tous, nous avons pour l`instant 101 éléments présents à Bouaké et Abidjan dans le cadre du redéploiement relativement au plan global de sécurisation du processus. Naturellement, nous avons fait un début d`exécution. Donc, nous avons 101 éléments qui sont au niveau d`Abidjan. Au niveau de Bouaké, il y a un plus de 300 éléments .
Il reste à compenser ?
Bien- sûr, c`est par rapport aux textes que nous avons évoqués, il faut régler pour tout le monde. Si pour 100 personnes, nous n`avons pas toutes les solutions, vous comprenez qu`il ne faut pas y aller jusqu`à 4000, ce serait cumuler des problèmes inutilement, c`est pour cela que nous avons eu cette séance de travail avec le ministre.
Réalisée par DH de Brazza
Mon général, un mot par rapport à cette réunion que vous venez d`avoir avec monsieur le ministre de la défense.
Effectivement, nous avons eu une séance de travail avec le ministre de la défense, une réunion de commandement avec l`état major élargie aux commandants de zone qui ont tous pratiquement répondu présents. Nous avons abordé avec le ministre toutes les questions pendantes en ce qui concerne le volet militaire de l`Accord politique de Ouagadougou. Tout à l`heure, vous avez posé un certain nombre de questions, dites vous que toutes ces questions parlant des grades jusqu`à la réinsertion de nos ex combattants ont été abordées.
N`êtes-vous pas inquiet mon Général ?
On parle d’ un mois et demi alors que les sites d`encasernement ne sont pas faits et les éléments des Forces Nouvelles qui sont allés au CCI étaient mécontents. Surtout ceux d` Abidjan. Tout cela sera-t-il réglé avant le 29 septembre ?
Bien -sûr. Quand nous disons que nous avons abordé tous les sujets, il n`y a vraiment pas eu un sujet que nous n`avons pas traité. Pour les éléments du CCI, le redéploiement des 8000 éléments pour la sécurisation du processus, évidemment, les textes qui doivent sous- tendre l`opération du redéploiement, nous les avons évoqués. Et ce sont de ces textes là que voulait parler le ministre tout à l`heure. Il s`agit du statut des 600 éléments de la police et de la gendarmerie pour l`exécution de leur mission. Pour qu`au plan statutaire, ils soient reconnus comme tel par l`Etat de Côte d`Ivoire ainsi les actes qu`ils posent deviendront des actes officiels. Il s`agit des policiers et gendarmes de l`Etat de Côte d`Ivoire qui sont entrain d`exécuter des missions. Quant aux 3400 autres éléments, il s`agit d`élaborer un arrêté qui définit clairement le statut de ces 3400 lorsqu`ils exécutent les missions de sécurisation. Ils sont pris en compte par l`Etat de Côte d`Ivoire.
Quel est le point des FN redéployés dans le cadre du CCI ?
Cela est connu de tous, nous avons pour l`instant 101 éléments présents à Bouaké et Abidjan dans le cadre du redéploiement relativement au plan global de sécurisation du processus. Naturellement, nous avons fait un début d`exécution. Donc, nous avons 101 éléments qui sont au niveau d`Abidjan. Au niveau de Bouaké, il y a un plus de 300 éléments .
Il reste à compenser ?
Bien- sûr, c`est par rapport aux textes que nous avons évoqués, il faut régler pour tout le monde. Si pour 100 personnes, nous n`avons pas toutes les solutions, vous comprenez qu`il ne faut pas y aller jusqu`à 4000, ce serait cumuler des problèmes inutilement, c`est pour cela que nous avons eu cette séance de travail avec le ministre.
Réalisée par DH de Brazza