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Politique Publié le vendredi 2 octobre 2009 | Le Temps

Affaire Guy-Andre Kieffer/ Depuis sa prison française - Le capitaine Tony Oulaï parle

Dans sa cellule en France, le capitaine Tony a décidé de rompre le silence. Il dénonce dans ce document, les abus de la justice française dans l'affaire Kieffer, ce journaliste frano-canadien disparu.

Application d'une justice impartiale et équitable
- Adjonction de cette Saisine (du défendant) au dossier-Kieffer
- Prononciation d'un Non-lieu sur l'Affaire-Kieffcr
- Remise en-liberté totale de Jean-Tony Oulaï : une victime expiatoire

Moi, Jean- Tony Oulaï, Officier des Fds de la Rci, saisis vous le Jdl Olivier Géron du Tgi de Paris
- Vu l'audience judiciaire tenue devant le Doyen des Juges d'instruction, Monsieur Patrick Gachon du Tgi de Paris, le jeudi 13 août 2009, sur Commission-rogatoire internationale de la Justice de Côte d'Ivoire;
- Vu la date de la prochaine audience du lundi 5 octobre 2009, fixée par vous-même le Jld Olivier Géron, et qui sera précédée comme à l'accoutumée - par une énième Saisine incantatoire de Patrick Ramaël
- Vu la Saisine de Patrick Ramaël datant du 24 mars 2009, où il a ajouté un Supplétif” imaginaire le 9 juillet
2008 de "Bande-organisée" (de qui?) alors qu'il n'y avait eu aucun élément nouveau il l'affaire-Kieffer dans cette période, mais tout simplement parce que le juge Ramaël était très énervé et très frustré par le premier passage des quatre (4) magistrats ivoiriens à Paris en juin 2008, et qu'il l'a ouvertement exprimé aux avocats ;
- Vu l'intervention sommaire du Procureur de la République à l'audience du 6 avril 2009, sur une "violation" inexistante du contrôle-judiciaire, devant vous le Jld Olivier Géron : vu les supputations aléatoires contre Tony Oulaï faisant état que le " Mis en examen, interrogé à plusieurs reprises depuis 98 réincarcération, refuse, de s' expliquer pleinement sur les mises en cause existant dans le dossier" alors qu'il a déjà répondu à onze (11) convocations (à Abidjan et à Paris) et a fourni plus de 160 pages d'audition depuis 2004 à Abidjan;
- Attendu que depuis deux ans que Tony Oulaï est inutilement derrière les barreaux comme otage-politique: (…) des ministres et de nombreux militaires de Côte d'Ivoire - arbitrairement cités par des témoins fantaisistes pré-conditionnés qui n'ont absolument rien apporté de nouveau et rien d'additionnel, mais plus de confusion et de cafouillage à cette affaire Kieffer ont toutes été maintenant auditionnées; et d'aucune d'entre elles n'implique Tony Oulaï dans la disparition de Guy-André Kieffer qui était, en 2005, caché en Israël chez Acardy Gaydamak (le cerveau de l'Angola-gate) parce qu''il était gravement endetté et a fait assassiner son épouse ghanéenne Atta Efua Kleffer le 21 avril 2004 ; et qu'il n'y a évidemment plus personne à auditionner ;
Attendu que la Justice en France a clairement démontré que nul n'est au-dessus de la Loi- avec les récentes comparutions du Premier ministre Domine de Vilepin, le juge Van Ruymbeke, le journaliste Denis Robert, le Professeur agrégé calomnieuses, Diffamation et Faux-témoignges ", - le Juge manipulateur Patrick Ramaël, le mythomane Seydou Berthé, le journaliste calomniateur Christophe Boisbouvier ( qui écrit n'importe quoi dans Jeune Afrique et dit n'importe quoi sur Rfi), et le sans profession Bernard Kieffer, tous accusés des délits et crimes similaires (cités ci-dessus) en Bande organisée de conspirateurs en plus d'être une Association de malfaiteurs dans les complicités d'impostures et d'Escroquerie intellectuelle, doivent maintenant répondre de leurs actes criminels devant la justice ivoirienne et française. Attendu que Seydou Berthé ( le témoin clé de Patrick Ramaël et de Bernard Kieffer) est un mythomane qui -antérieurement à son débarquement en France et de la protection tutoriale qui lui voue le Juge Ramaël- faisait déjà l'objet de quatre (4) plaintes criminelles, d'un (1) Mandat d'arrêt international, d'un ( 1) avis de recherche pénal national ( en Ci) et d'une réquisition d'extradition formelle conformément aux Accords judiciaires entre la France et la Ci et en conformité avec le Droit international ;
Attendu que Patrick Ramaël est visiblement apeuré par les plaintes correctionnelles viables et pendantes contre lui depuis le 26 août 2007, donc antérieures à la Ré-arrestation futile de Tony Oulaï le 17 octobre le 17 octobre 2007 ;
Attendu que Seydou Berthé- majestueusement soustrait à la justice ivoirienne par Bernard Kieffer et frauduleusement protégé coûte que coûte par le Juge Ramaël contre la justice ivoirienne en échange de faux témoignage- est un fuggitif criminel multirécidiviste en Ci, qui concourt une peine criminelle, malgré le statut de " Réfugié " dit " politique " (contestable et contesté) accordé par Ramaël usant malhonnêtement de sa fonction ;
Je vous adresse pour la toute première et unique fois par écrit cette saisine officielle- que je vous prie d'adjoindre au dossier- judiciaire de cette Affaire-Kieffer dont l'instruction a été intentionnellement biaisée par le Juge Patrick Ramaël qui a délibérément bâclé toute l'enquête pendant bientôt six ( 6) bonnes années. Il cherche maintenant à sauver la face. J'aborde ici les cinq ( 5) principaux grands axes essentiels du dossier- Kieffer.

1er point : Le contrôle-judiciaire

A l'audience du 6 avril 2009, le Substitut du Procureur de la République avait, par un "lapsus", mentionné que" Monsieur Tony Oulaï n'avait pas respecté son Contrôle-Judiciaire". A la délibération, après le départ du Substitut du Procureur, Vous Olivier Géron avez reconnu devant mon avocate - Delphine Meiller, représentant ministre Patrick Maisonneuve - que c'est vous le Jld qui aviez confectionné ce Contrôle-Judiciaire en 2006, et qu'en fait, Tony Qulaï ne l'avait jamais violé d'autant plus que la seule condition était de demander une permission avant de sortir de La France ", restriction respectée ! Ce qui est cependant surprenant, c'est que vous n 'écrivez guère votre propre observation et rectificatif sur l'Ordonnance de Prolongation du 6 avril 2009, pour ne pas contredire Patrick Ramaël et pour ne pas embarrasser le Substitut du Procureur de la République qui a fuit cette affirmation quelque peu lapidaire. Car, vous êtes conscient que dès que vous admettez en écrit que Tony Oulaï n'a plus violé son Contrôlé-Judiciaire; il sera très délicat, voire embêtant, pour vous deux ( Jld et Procureur) de soutenir votre Juge d'Instruction Ramaël pour justifier ma réincarcération qui est flagrant délit de dérapage judiciaire d'une part et d'abus d'autorité d'autre part.

2e Point : “Pressions” sur des témoins ou “concertation de complices” ? Et Patrick Houart ?

Il y a quelques mois sur Rfi et à la Télévision-française, nous avons entendu Osange Kieffer, Bernard Kieffer et même Patrick Ramaël (par personne interposée) fustiger l'attitude de Monsieur Patrick Houart (le Conseiller-judiciaire et Juridique du Président Sarlcozy) qui a fait une véritable pression sur un témoin qui avait volontairement appelé le Juge Ramaël pour taire une déposition concernant la disparition de Gak. Le témoin ne sait jamais présenté à RamaëI en révélant que Patrick Houart le lui avait interdit. Curieusement. Tony 0u1aï était en prison depuis plus d'un an, aucune action judiciaire n'a été intentée contre Patrick Houart et contre ce fameux témoin dont on n'a plus jamais entendu parler. Ce fait avéré, pourtant crucial à l'affaire Kieffer, n'apparait nulle-part dans aucune de vos ordonnances, encore moins dans le volumineux dossier de l 'Instruction !
Si l'entendement de Ramaël n'est pas illogique. Alors c'est son discernement qui est irrationnel. Pourquoi ? En mai
2004, à Abidjan, en pleine guerre de Surcroît, Michel Légré et Babagbé Germain ont - selon le Juge Patrick Ramaël- cité des ministres tels que Kadet Bertin et Bohoun Bouabré, (…) Séka-Séka Anselme el Patrice Bailly (Chef du Garde-du corps-du Pr) dans la disparition de Gak. Étrangement, ni Michel Légré ni Bahagbé Germain n'ont été inquiétés. Encore moins été tués ; ces deux Ivoiriens mènent une vie paisible à Abidjan, et non à Paris, depuis toujours.
En 2007 soudain, alors que la paix est revenue en Côte d'Ivoire et que Guillaume Soro est devenu Premier-ministre, c'est en ce moment-là que Patrick Ramaël - pour ne pas faire extrader Seydou et pour le récompenser avec un statut de " réfugié-politique "- fait croire à la justice française et à l'opinion publique que Seydou Berthé serait " menacé de mort " en Ci ; par qui et pourquoi ? Pis, pour maintenir Tony Oulaï abusivement en captivité dans les camps de concentration (appelé " prisons " en France) pour les Noirs et les Magrébins, Patrick Ramaël prétexte que Tony Oulaï - à 6000 km de la Côte d'Ivoire- va faire " pression " sur des psychopathes modelés en " témoins " délirants à Abidjan. Ces formules- " Pression sur témoins " et " concentration de complices " sont-elles de formules standars destinés à tous les mandats de dépôt " ? on les lit sur les documents de tous les prisonniers de Fresnes et de Fleury-Mérogies, même quand ces détenus n'ont ni témoins ni complices tels que les prévenus pour conduire " Conduite en état d'ivresse " ou comme l'infortuné Innocent Marc Machin qui a passé gratuitement sept (7) ans en prison. Olivier Géron, je vais vous souligner deux faits extrêmement importants, qui vous échappent ou que vous éludez habilement dans vos décisions.
-Primo : lorsque Bahagbé G. et Laurent Enfantini m'ont disculpé en février 2006 lors des auditions organisées par Ramaël à Abidjan, Tony Oulaï était bel et bien en détention dite provisoire à la Maison d'Arrêt de la Santé.
- Secundo : lorsque Patrick Ramaël a frauduleusement contacté et intérrogé Seydou Berthé la toute première fois en été 2006, et il a violemment perquisitionné inutilement un domicile de Madame Gabo à Abidjan en Eté 2006 aussi, j'étais bel et bien en liberté en France en France ( à Paris) sous contrôle judiciaire ; pourquoi je n'ai fait aucune pression ni sur Madame Gabo no sur Seydou Berthé qui m'était pourtant accessibles ?
En août 2006, Bernard Kieffer a fait d'une série de déclarations calomnieuses et de propos diffamatoires en direct sur les plateaux de télévision de Tfi face à la journaliste Michelle Fines. Ai-je fait une quelconque pression sur Bernard Kieffer ( que je ne connais pas) à cette période de 2006 ? Jamais !
Après les premières déclarations officielles, dans les médias français ( sur France 3), de Berthé en Eté 2006, pourquoi n'ai-je pas fait pression sur lui ? Je l'ai plutôt royalement ignoré sachant que c'est un vagabond mentalement sous-alimenté. Alors de quelles " pressions " parlez-vous depuis ma réincarcération ? Juste un alibi auquel Ramaël pense seulement après que je dépose plainte contre lui Bernard Kieffer en août 2006 ? Patrick Ramaël est à cours d'arguments fallacieux pour gagner du temps additionnel et justifier ma réincarcération arbitraire et abusive.

3e point : Babagbé Germain comme Myriam Badaouf !

Etrange que cela puisse paraître dans l'inconstance de la justice française qui accepte que la mythomane Myriam Badaouf se rétrace en plein procès- après avoir fait poireauter 13 victimes d'Outreau en prison pendant trois ans- mais cette même Justice (dans laquelle Ramaël s'enorgueillit de 25 ans de fonction) n'accepte pas qu'un autre affabulateur pathologique nommé Bahagbé Germain pris en flagrant délit de dénonciation de délit imaginaire, comme Marie (Léonie Leblanc, reconnaisse avoir menti et avoir tout inventé dans ses déclarations enregistrées à la Pj et à la Justice en ces termes :
“Le 16 avril 2004, je faisais partie de la garde rapprochée du capitaine Oulaï. Nous étions cinq quand nous sommes allés à la Résidence Atta, au Plateau, vers 21 h 30 avec deux voitures : une Patrole et une Datsun conduite par le Capitaine. Les voitures sont de couleur marron. Tony Oulaï est descendu pour aller chercher un Blanc à l'étage Revenu avec le Blanc, emporté dans la Patrole conduite par le capitaine Oulaï, nous nous sommes dirigés vers sa résidence, à la Riviera-Attoban. Nous étions avec Hié Houin dit Requin, Yafohi, Anaconda et Doubi. Arrivé à sa résidence de Bonoumin, lourdement gardée par plusieurs militaires armés jusqu'aux dents, le Blanc a été conduit dans l'une des chambres de la villa où il a été ménotté, torturé et malmené dans la boue jusqu'au 18 avril 2004. A cette date du 18 avril 2004, cers 23h, nous sommes allés en direction de N'Zinoua, sur l'autoroute du Nord, vers Yamoussoukro. A plus d'une dizaine de kilomètres avant la destination, Tony nous a descendus, et a continué seul. Il est revenu seul et nous sommes repartis à Bonoumin… ;
Le 4 mai 2004, Tony est parti de la Côte d’Ivoire pour la Lybie ou le Rwanda. "Monsieur Olivier Géron, savez-vous pourquoi, Patrick Ramaël m'a remis d'office en février 2006 ? Après avoir interrogé Bahagbé Germain une énième fois à Abidjan devant le juge Koffi Kouadio aussi - contrairement à ce que Ramaël vous fait écrire et réécrire- Bahagbé ne s'est pas rétracté et n'a subi aucune pression; il a tout simplement été pris en flagrant-délit de Dénonciation-calominieuse et de diffamtion comme Myriam Badaoui en voici quelques preuves que Patrick Ramaël avait lui-même découvert à Abidjan dès 2004 :
- Bahagbé Germain a dit que c'est à 21 h l'Immeuble Atta au Plateau que Gak a été kidnappé par un commando dont il (Bahagbé) faisait partie. Cette phrase à elle seule a suffi à Ramaël pour discréditer tout le témoignage de Bahagbé Germain, car toutes les preuves matérielles et téléphoniques ont démontré que Gak a disparu vers 13 h vers l'aéroport d'Abidjan (à plus d'une demi-heure de route de l'immeuble Atta où il n'est d'ailleurs jamais passé comme l'a démontré la Pj française).
- La villa indiquée par Bahagbé à la Pj en mai 2004, n'était pas la villa où j'habitais en avril 2004. Pis, il ne m'a aperçu que deux fois à la télévision ivoirienne lors des cérémonies officielles des Fanci. En outre, Kouya Kane n'a jamais dit ce qu'a écrit Ramaël dans ses Saisines. Comment Kouya Kané Sylvain peut-il confirmer une agression antisémite de Marie-Léonie Leblanc dans le Rer-D qui n'a jamais eu lieu ? Et vous croyez aussi à cela ? Si Ramaël a vite abandonné la piste Bahagbé en 2004, c'est parce que comme vous le remarquez dans ses décélarations imaginaires : Bahagbé Germain n'a jamais cité ni la Présidence de la République, ni les officiers et autorités cités par Michel Légré. Mieux, Bahagbé Germain et Seydou Berthé disent avoir travaillé pour moi à la même période, mais n'est-il pas surprenant de constater que ces deux larrons incongruités n'alertent guère les juges français du Tgi de Paris qui se disent poutant " très expérimentés " et " aguerris " ?
- Plus grave, c'est Tony Oulaï, qui, lors d'une audition en janvier 2006, a révélé à Patrick Ramaël que : le nommé Anonconda dont parle Bahagbé Germain, est en fait, décédé en décembre 2003 alors que Guy André Kieffer a disparu en avril 2004. Cette révélation a même fait rire Patrick Ramaël (en janvier 2006) qui a répondu : "Comment un défunt peut-il participer à un enlèvement ? Je vais vérifier cela à Abidjan ! "…
- De tout ce qui précède, cher Olivier Géron, comment en 2008 et 2009 pouvez-vous encore écrire dans vos ordonnances de prolongation de détention : " Que dans ces déclarations, Germain Bahagbé apportait des précisions quant au déroulement l'enlèvement, des violences commises lors de la séquestration et de l'humiliation après le décès du journaliste " ? Si ce qu'avait dit Bahagbé était vrai alors pourquoi croyez-vous maintenant à Seydou Berthé dont la fameuse version est diamétralement opposée à celle de Bahagbé Germain et de Michel Légré ? Pensez-vous que si Bahagbé Germain disait un seul brin de vérité, Patrick Ramaël m'aurait remis en liberté en février 2006 après une audience qui a duré moins de cinq (5) minutes ? Pour me libérer devant mes deux avocats de l'époque (Maîtres Ebenezer Opkopo et Monique Herpin), le 13 février 2006, le juge d'instruction Patrick Ramaël, avec un sourire de pouvoir et de fierté, a conclu avec cette phrase : " Mosieurs Oulaï, je suis allé à Abidjan vérifier certains faits, je suis revenu, je n'ai rien eu contre vous, je vous libère ! "
- Monsieur Géron, ne vous contentez pas de recopier bêtement tout ce que vous dicte votre collègue et confrère Patrick Ramaël, comme ce fut le cas dans l'affaire-Outreau et qui a connu un dénouement lamentable. Je reste pantois de voir le nom de Bahagbé figurer encore dans vos ordonnances de 2009, pour me maintenir en prison, alors que j'ai été libéré justement parce que Bahagbé Germain avait tout bonnement menti délibéremment comme Myriam Badoui d'Outreau

4e point : Seydou Berthé sur les pas d’Imad Lahoud de l'Affaire Clearstream

Monsieur le Jld Olivier Géron, en ce jour du lundi 28 septembre 2009, je vous demande solennellement de vous défaire de cette solidarité corporatiste avec votre collègue, confrère et congénère Patrick Ramaël et de me remettre en liberté immédiatement et sans condition. C'est ce que l'Ecole de la magistrature francophone a été enseigné aux Magistrats africains. Vous êtes en train d'établir un très mauvais précédent après celui d'Outreau. L'histoire se répète donc !
A titre de rappel, Dominique Weil était un prêtre paisible et sans ennuis lorsqu'il a été embarqué dans cette mésaventure judiciaire d'Outreau dans laquelle il est impératif de préciser que 125 D m l (Demande de Mise en liberté) lui ont été refusées par un Jld pendant les 900 jours qu'il a passés en prison en France et non en Chine. Voici un extrait (pp 182-14) du livre intitulé Que Dieu ait pitié de nous, mémoires ( Oh éditions 2006, Paris) de Dominque Weill.
“La Cour d'appel de Douai incarne à elle seule l'hypocrisie de toute l'institution judiciaire. Les règles sont parfaitement respectées : je suis convoqué dans les temps, et autant de fois que j'en fais la demande pour réclamer ma libération. La cérémonie est elle-même parfaitement conforme aux règles : le Président lit l'acte d'accusation ; je suis invité à m'exprimer en termes parfaitement civils. Puis le Procureur prend la parole. Enfin le dernier mot me revient. Chacun a tout le temps de s'exprimer ; nul n'interrompt l'autre ni ne tente de la faire taire, ni ne l'insulte ; et je suis bien le dernier à parler, comme le veut la loi. Oui, sauf que chaque fois. Le Président lit le même texte, le Procureur annonce les mêmes phrases, de sorte que c'est un rire purement protocolaire qui sert qu'à prétendre que le Droit a été respecté. D'un rendez-vous à l'autre, en dépit de tout ce que je peux dire, des contradictions que se soulève, des invraisemblances que je pointe, pas un des trois juges de cette Cour ne se donne la peine d'ouvrir le dossier d'instruction. Ils ne servent à rien d'autre qu'à célébrer une messe vide de sens et, quand la comédie est finie, le président lâche une phrase elle-même purement formelle : "vous aurez le résultat dans l'après-midi ", sachant parfaitement que le résultat ne viensea jamais, puisque seules sont communiquées aux détenus les décisions de remise en liberté. Lorsque je ferai Appel de l'ordonnance de mise en accusation du juge, successeur et disciple dévoué du juge Burgaud, la même Cour de Douai se ridiculise en cautionnant imperturbablement les ancêtres les ancres du juge ; tout cela pour s'épargner d'aller mettre son nez dans le dossier. Si les juges d'Appel s'étaient donnés cette peine, ils auraient constaté que Cyril Lacombe renvoie devant les Assises le couple Lavier pour avoir violé ses deux enfants, dont l'un n'était âgé que de six mois et que l'autre n'était pas encore né… un jour, tombant sur une femme qui remplace exceptionnellement le président, j'ai l'espoir d'être entendu et j'explique que, depuis des mois, j'ai affaire à des juges artistes. Mais, au lieu de s'intéresser à ce que je dis, cette Présidente remplaçante prend aussitôt la défense de l'institution. J'ai le sentiment d'être piégé dans une justice d'appareil qui se fiche éperdument de rechercher la vérité, et qui a besoin de coupables pour servir les ambitions d'un démiurge dont elle ne dit pas le nom. Les juges m'écoutent poliment ( leur lire des lettres qui démontre clairement mon innocence), puis quand j'ai fini, ils font exactement comme si je venais de lire l'horoscope ou la météo ; ils me remercient et me renvoie en prison… " (Dominique Weill, le prêtre paisible victime-Outreau)
Mr Olivier Géron, après six ans d'Instruction désorientée et d'enquête mal-orientée, il est peut-être grand temps que vous vous procurez officiellement tous les Procès verbaux d'Abidjan et surtout les Pv posdatés de la toute première audition à Abidjan en Eté 2006 - de Seydou Berthé par Patrick Ramaël et Bertrand Kieffer (de la Patie civile) hors des locaux de la Pj ivoirienne et sans la présence d'aucun Magistrat ivoirien ; c'est à ce moment-là que toute la mascarade judiciaire actuelle a pris forme. Ainsi vous, vous n'allez pas / plus être associé à cette combine magistrale et ce complot raciste contre Tony Oulaï dans cette affaire Kieffer. Vous comprendrez aussi pourquoi, Ramaël protège vaillamment Seydou Berthé dans son "Témoignage téléguidé " (Comme l'a souligné Osange Kieffer dans les médias basé sur les informations de l'internet, des journaux ivoiriens et du livre Ocs 2002-2005. Pour tout vous dire, Seydou Berthé est dans l'affaire Kieffer ce qu'Imad Lahoud est dans l'affaire des faux listings de Clearstream. L'une des différences primordiales cependant entre les deux hommes est que : Imad Lahoud est un Professeur Agrégé de Mathématiques et un ex-agent occasionnel de la Dgse motivé par une ambition politique ; alors que Seydou Berthé était un rien Sdf vagabon fugitif recherché dans son pays et désespérément en quête d'une vie meilleure dans l'Hexagone: une ambition chérie de presque tous les jeunes délinquants oisifs et désœuvrés de l'Afrique.
Monsieur le juge des Libertés et des Détentions dans vos Ordonnances vous écrivez : "Attendu que postérieurement à sa remise en liberté, il (Tony Oulaï) a été formellement mis en cause par son ancien chauffeur. Seydou Berthé que ce dernier a maintenu ses déclarations lors d'une confrontation organisée le 7 novembre 2007."
- D'abord, qui vous a dit que Seydou Berthé a " maintenu ses déclarations " lors de cette confrontation du 7 novembre 2007 ? Olivier Géron, l'histoire risque de vous ridiculiser car la quasi-totalité des déclarations intempestives de Seydou Berthé a non seulement été faite dans les médias audiovisuels mais aussi été enregistré par la justice et la police ivoiriennes. En août 2006, Seydou B. dit qu'il était " Témoin-oculaire " sur France 3, mais il n'avait jamais cité (…) , ni la Présidence de la République, ni le nom de son fantôme de " Colonel " qui aurait interrogé Gak au palais présidentiel. Dès qu'il a attéri en France, ses dires ont drastiquement changé grâce à l'expertise de Bernard Kieffer. En été 2007, ce même Seydou Berthé dit maintenant ne plus être " Témoin-occulaire " mais Témoin-auricullaire " Ecoutez la réaction d'Osange Kieffer sur Rfi enregistré et conservé. Dès que Ramaël ne remet aux arrêts en octobre 2007, il demande réincarcération inopportune et ma détention abusive. Chose dite, chose faite ! Seydou Berthé arrive précipitamment à Paris à la veille d'une confrontation surprise programmée par Patrick Ramaël. Deux heures avant, Seydou Berthé arrive précipitamment à Paris à la Pj de Paris où il déclare que son fameux " Colonel " ivoirien, qui aurait interrogé Gak, s'appelle Adou. Une heure seulement plus tard, lors de la confirmation, Seydou Berthé sort la photo du Colonel Yedess que Bernard Kieffer a tirée d'un livre (Ocs 2002-2005) dont Ramaël a obtenu la copie dans mes ordinateurs qu'il a confisqués pour ce " Miété "…
- Monsieur Olivier Géron, n'imitez pas vos confrères d'Outreau. Je vous exhorte donc à vérifier indépendamment les écrits et les dires de Patrick Ramaël, avant de les reprendre à votre propre compte. Ce qu'il vous raconte est exclusivement basé sur un règlement de compte personnel, à armes inégales, contre Tony Oulaï cet officier Nègre-ivoirien qui a osé porter plainte contre le " tout-puissant " Patrick Ramaël dénoncé de juge d'instruction " Menteur, manipulateur et mégalomane " dans un Mémoire officiel adressé au Secrétaire général de l'Onu en mai. 2008. Ensuite, comme l'a fait intelligemment remarquer (en pleine audition de ce 7 novembre 2007) la juge d'instruction, Emmanuelle Ducos, Seydou Berthé a commencé a travaillé pour moi après la disparition de Gak. La juge Ducos l'a démontré avec mon agenda de 2004 (où tout est noté) ; j'ai compris pourquoi Ramaël l'avait caché. En outre, mon premier chauffeur personnel de 2003 à 2004- nommé Soumahoro, alias Soum- a aussi répété au Juge Ramaël en 2008 qu'il ne connaît même pas Seydou Berthé. Soum a été limogé en février 2004 alors qu'il n'a jamais rencontré ce Seydou Berthé Patrick Ramaël dissimule toutes ces informations qui discréditent son instruction judiciaire.
Enfin, face à Emmanuelle Ducos et Patrick Ramaël, Seydou Berthé pré tendait avoir vu Gak à ma résidence de la Riviera Palmerais à 13 h le 16 avril 2004 : cette même heure et même date à laquelle Gak a été aperçu dans deux autres lieux : en zone 4 par Michel Légré, et dans les sous-sols de la Présidence de la République par un certain Alain Gosset (qui se décrit comme Major des Fanci. Guy André Kieffer a un don d'ubiquité qui le place dans trois quartiers d'Abidjan en même temps- alors qu'ils sont à plus de 45 minutes de distance chacun- à la même heure (13h) dans l'embouteillage, le même jour ( 16 avril), avec différentes personnes dont une est morte en 2003. Le Tgi de Paris cautionne ce genre d'inepties qu'il ose même qualifier d' "indices graves et concordantes " dans ses Ordonnances et Saisines. Lorsque Maître Ebenezer Opkopo demande, à quantre ( 4) reprises en 17 minutes à Seydou Berthé : "Quels habits portaient Monsieur Kieffer le 16 avril à 13 h ", Seydou Berthé répond qu'il a oublié ! Patrick Ramaël lui vient à la rescousse en que “Seydou Berthé vient d’un voyage et qu’il est fatigué”. Maître Ebenezer ( encore vivant et qui peut confirmer cette scène) répondit : " Monsieur le juge (Ramaël), c'est vous-même qui avez programmé cette confrontation surprise sans nous prévenir. Si vous estimez que ce monsieur Seydou qui bavarde depuis plus de deux heures, avec des informations qu'il dit avoir tout notées, est fatigué, alors arrêtons l'audience et la confrontation. " Qu'a rétorqué Ramaël ? " Ne vous énervez pas maître ! Allez-y, continuez ! " Monsieur Olivier Géron, vous ne verrez point dans les procès verbaux et Saisines de Patrick Ramaël tous ces détails des débats d'auditions dont les auteurs et les témoins sont encore en vie. A la fin, Maitre Opkopo Ebenezer, déjà très remonté, pose une dernière question avant de raccrocher: " Monsieur Seydou Berthé, vous prétendez avoir travaillé pour Tony Oulaï pendant deux ans de 2003 à 2005, sept jours sur sept, quels sont les noms des deux femmes ( les " Bonnes " en d'autres termes) qui vous préparaient à manger ? " Seydou Berthé réplique : " J'ai oublié leur noms mais elles sont de la même ethnie que le Capitaine. " Me Ebenezer agacé renchérit : " Vous avez travaillé pour quelqu'un pendant deux ans, vous ne connaissez pas les noms de celles qui vous préparaient à manger ? Pourtant vous citez les noms de militaires occasionnellement vus dans les journaux ou sur internet pendant la Rébellion en Ci ". Ainsi Monsieur le juge des Libertés et des Détentions, Olivier Géron si vous voyez que je trouve inutile de parler depuis 2008, c'est simplement parce que comme vous le constatez, tout a été dit et tout a été écrit pendant plus de quatre ans je suis sûr que vous n'allez même pas prendre la peine de lire attentivement et objectivement ma Saisine. Car depuis 2004, je répète les mêmes écrits et les mêmes paroles, chaque fois, comme un perroquet. Que doit-on encore ajouter pour contribuer à la confusion et au cafouillage que souhaite le Juge Ramaël pour sauver la face professionnelle et juridique ?

5e point : Patrick Ramaël adulé, Fabrice Burgaud
réprimandé et Van Ruymbeke sanctionné

Monsieur Olivier Géron, vous êtes indubitablement conscient de la foudre judiciaire qu'a subie votre collègue et confrère juge Van Ruymbeke pour avoir rencontré et interrogé le corbeau de Cleartream hors des locaux judiciaires et sans les enquêteurs c'est aussi le problème majeur que veut étouffer Ramaël en me maintenant en prison. Voici un juge- Patrick Ramaël- qui voyage ensemble, mange ensemble et interroge ensemble (Seydou Berthé par exemple) avec Bernard Kieffer( constitué Partie civile). Il fallut que je les dénonce publiquement en septembre 2006 pour mettre fin à ce copinage malsain. Trop tard ! visualisez l'interview de Bernard Kieffer en direct sur Tfi en août 2006. Pour que vous le Jld vous avez des preuves de complicité entre Ramaël et Bernard Kieffer de 2004 à 2006. Des casettes audio de nombreuses interventions ultra-médiatiques de Bernard et Osange Kieffer démontrent clairement une familiarité inappropriée doublée d'une proximité intolérable avec un juge d'instruction supposé être impartial et équitable- à charge et à décharge- dans une procédure où ses deux compères sont de la Partie-civile. Aucun magistrat en France ne semble fustiger de tels actes pourtant et répréhensibles ! vers la fin de votre Ordonnance du 6 avril 2009, vous avez aussi écrit : "Attendu que la détention de la personne mise en examen constitue l'unique moyen…, de garantir le maintien de la personne concernée à la disposition de la justice " Monsieur Gérou, à ce que je sache, pendant les deux ans passés sous contrôle judiciaire, ce n'est pas en Suisse ( avec le pédophile-violeur Roman Polanski défendu par la France, alors, alors qu'il est fugitif qui a drogué et violé des fillettes de 13 ans ), en Corse (avec Yvon Colonna) ou en Afrique (avec les criminels de l'Arche de Zoé sauvés par Sarkozy) que Ramaël m'a remis aux arrêts le 17 octobre 2007, mais à Paris ! Alors arrêtez maintenant de dramatiser des futilités alors que le terroriste tueur en série de la Brigade- Rouge, Marina Petrella, est protégée par la justice et le politique de la République de France. ! N'oubliez surtout pas que la Françafrique observe à la lettre tous les actes posés par la France ! vérifiez les relevés téléphoniques du Commandant Mario Menarard de la Pj de Paris avec lequel j'ai parlé trois fois le mardi 16 octobre 2007 et quatre fois le mercredi 17 octobre 2007. C'est d'ailleurs moi qui lui ai donné mon nouveau numéro le lundi 15 octobre 2007 ( deux jours avant ma ré-arrestation) pour qu'il puisse me joindre à n'importe quel moment après avoir fait ma commission à Patrick Ramaël qui était la suivante : " Mon Commandant (Mario), vous direz à Ramaël que je ne répondrai plus à ses convocations illégales et à ses questions insensées, tant qu'il ne répond pas à ma plainte-judiciaire recevable et viable contre lui, entre-temps, je suis toujours à Paris en attente du procès Kieffer quand Ramaël sera prêt ! " Alors, Monsieur le Jld, je vous prie de bien vouloir dorénavant vous passer de l'expression " Géo-localisation " dans vos Saisines et Ordonnances, parce que cela n'a jamais été le cas. Je vous fais remarquer que tous les prisonniers et Staff pénitentiaires savent cette habitude de la Justice française de faire usage de gros mots vaseux et de pédantisme platonique comme écran de fumée- toutes les fois que ses juges sont confrontés à des naufrage-judiciaires tels que l'affaire Patrick Dils ( par exemple, qui a passé inutilement 15 ans en prison alors qu'il était innocent). Vous n'êtes pas sensé ignorer que personne ne peut vraiment empêcher un Officier, innocent de surcroît, de quitter la France, s'il le désirait ; fût-il sous contrôle judiciaire. Si j'avais voulu m'éclipser, je n'allais ni appeler mes avocats et Mario Menarard, ni avertir l'Ambassadeur et mes parents deux jours avant d'aller me livrer à Ramaël avec mon baluchon de maison de j'envoyais avec moi en prison… son Excellence Monsieur le vice-amabassadeur Fama et Maître Ebenezer- devant lesquels le Commandant Mario Menarard m'a appelé deux fois pour me dire (la première foi, alors que j'étais dans le bureau de l'ambassadeur vers (10h30) de venir à la Pj après le déjeuner de 13 h ce 17 octobre 2007 pour aller voir Patrick Ramaël). Vers 15 h, alors que je partais avec Me Ebenezer Opkopo à l'audition de Ramaël prévu pour 15 h 30, ce dernier est surpris de voir devant ses locaux Mario Menarard et ses policiers envoyés précipitamment par Ramaël qui avait en fait émis le mandat d'emmener la veille (16 octobre 2007 vers 18 h) Nous avons la copie originale. Toujours du Faux et usage de faux dans tous les actes de juge Ramaël!
Monsieur Olivier Géron, il est impératif de souligner ici aussi, pour documenter le dossier Kieffer et pour la postérité que
- Entre mai et juillet 2004, sans pressions policières ni mandat de dépôt inutile, j'avais répondu à cinq (5) convocations de Patrick Ramaël à Abidjan. Vérifiez cela dans les documents de l'Instruction de la Justice de Côte d'Ivoire.
- Après avoir été informé par les deux officiers de la Dgse avec lesquels j'avais eu une séance de travail à Paris le mardi 10 janvier 2006, Patrick Ramaël n'a jamais songé à m'envoyer une convocation ou émettre un mandat d'arrêt, un mandat d'emmener ou un avis de recherche avant de me mettre aux arrêts le 11 janvier 2006 pour créer un rebondissement fictif et relancer l'enquête ( sur la disparition de Gak) qui était carrément au point mort. Avant moi, Ramaël désespéré, et sous pression de ses amis de la Partie civile, avait déjà arbitrairement mis aux arrêts un journaliste ivoirien nomme Guédé ( pépé) Paul pour raviver la " flamme " de l'affaire Kieffer. Ramaël s'est rendu compte, un peu tard, qu'il était observé aussi !
- Entre mars et juillet 2006, Patrick Ramaël a refusé mes quatre (4) demandes d'audience par mes avocats. Toujours est-il que je ne me suis pas enfui de la France- même si j'en avais les moyens et la latitude- pour deux raisons fondamentales. Je n'avais rien à me reprocher et en tant qu'un officier des Forces de l'ordre je me devais de respecter ce Contrôle judiciaire quoiqu'arbitraire et injustifié.
-Après les premières déclarations de Seydou en été 2006 et les apparitions médiatiques de Bernard Kieffer (officiellement reçu à l'Elisée par le président Sarkozy ) en 2007, Ramaël n' a jamais jugé utile de m'auditionner .Il m'avait convoqué en février 2007 pour renouveler mon contrôle judiciaire et donner l'impression que son enquête évoluait ,en m'auditionnant cinq heures durant devant mes deux avocats , la toute première fois sur les déclarations de Seydou Berthé (7) mois après .
De tout ce qui précède, comment pouvez-vous alors conclure dans toutes vos ordonnances de 2007 à 2009 que ma réincarcération est " l'unique moyen de me maintenir à la disposition de la justice ? Donc ce n'est pas à cause de mon contrôle judiciaire que vous m'avez remis aux arrêts ? Rien n'a pourtant évolué depuis deux ans que je suis en prison ?
-Entre février 2007 et mai 2007, j'ai enregistré Patrick Ramaël à deux reprises lors de nos rencontres ponctuelles au Tgi de paris, en présence de sa Greffière, où il me demandait de lui envoyer des documents et des cassettes incriminant le Président Laurent Gbagbo ..., si je voulais qu'il lève mon contrôle-judiciaire pour que je parte de la France…
Monsieur le Jld Olivier Géron, je vous envoie par écrit, cette sorte de saisine -de mon point de vue - avec mes réponses à vos différentes préoccupations point par point, et mes requêtes. Après maintenant deux ans de prison inutile alors que j'ai une profession, une famille et deux enfants mineurs, et je ne suis ni un criminel ni un aventurier en France. J'étais simplement de passage à paris pour la première fois, sur conseils sur conseil du consulat français au Sénégal
Et sur recommandation du colonel Philipe Pereira (chef régional de la représentation militaire
de la France en Afrique de l'ouest).
Suite à ces sept pages, j’espère que vous n’allez plus alléguer les noms de Bahagbé Germain et de Seydou Berthé pour une me maintenir en prison.
-Avec ces sept pages - que vous allez lire, j'espère avec attention et discernement -je suis sûr que vous n'allez plus utiliser comme argument le fait que " Tony Oulaï ne répond pas aux questions depuis sa réincarcération " injustifiée et illégale . -Après ces sept pages, j'espère que vous allez enfin convenir avec moi que vos procès verbaux et les saisines de Patrick Ramaël sont étouffés d'information erronées, d'allégations farfelues et d'arguments superflus
Pour inutilement détenir un innocent dans les prisons déjà très surpeuplés de France (63000
Détenus pour 50000 places selon les statistiques de 2009): alors que le criminel Seydou Berthé est logé, nourri et blanchi (sur le dos du contribuable français) dans un luxueux appartement avec une prime mensuelle de 2000 Euros pour quelqu'un qui survivait de trois (3) Euros par jour en CI.
Attendu que Patrick Ramaël écrit " qu'il convient de noter à ce sujet que Lydie Oulaï a d'ailleurs essayé, le 19 février 2009 de fournir deux téléphones portables au détenu à l’occasion d’un parloir, alors que ce détenu n’a jamais eu de parloir ce jour du 19 février 2009 et n'a jamais vu Lydie ce dit -jour ; donc il n'a jamais été ni témoin ni destinataire d'aucun portable , comme l'a déjà constaté et attesté Monsieur Raffali (chef de Détention du bâtiment D-5 de la Maison d'arrêt de Fleury Métrogis) qui a reçu et parlé au détenu le 7 avril 2009 pour clarifier cette énième accusation fallacieuse de Ramaël
Attendu qu'il y a eu 11 rencontres-judiciaires répertoriées entre Tony Oulaï et Patrick Ramaël, de mai 2004 ( à Abidjan ) à avril 2007 (à paris), avant d'être réincarcéré alors qu'il n'a jamais violé son contrôle - judiciaire (l'interdisant simplement de quitter la France sans permission ) ; et il a reçu toutes les correspondances de la préfecture de police (pour sa carte
de Résidence et autres convocations de l'immigration ) à la même adresse où pourtant Patrick
Ramaël dit ne pas pouvoir le joindre pour des " audiences " non spécifiées …
Vu qu'il n'y a plus d'affabulateurs assoiffés de gloire et de mythomanes désespérés animés par l'appât du gain -facile, qui doivent être entendus avec des témoignages conspiratoires basés sur une construction intellectuelle savamment orchestré par Bernard Kieffer et Patrick Ramaël avec leurs amis des médias ;
Par ces motifs,
Moi Jean -Tony Oulaï, officier de Défense et de sécurité de la RCI, vous demande de recourir maintenant à une justice impartiale et équitable afin de mettre fin à la détention arbitraire et abusive d'un innocent bouc émissaire , victime de règlements de compte personnels tout azimut. Je vous exhorte à prononcer un Non- lieu sur cette affaire Kieffer. Après six ans d'enquête bâclée et d'instruction biaisée, afin de remettre en liberté-totale Tony Oulaï pour qu'il retourne à ses fonctions-régaliennes et qu'il restaure la situation sociale dégradante de ses enfants mineurs et de sa famille.

Lundi 28 septembre 2009
Ampliations :
A son honneur Patrick Gachon : Doyen des juges - d'instruction du Tgi Paris
A Monsieur le Procureur de la République de France
A Monsieur le Procureur de la République de Côte d'Ivoire Aux avocats, Maîtres : Patrick Maisonneuve, Georges Kiejman, Kadidia Touré


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