Du rififi en vue au Centre de commandement intégré (Cci). Des éléments du Cci commis à la sécurisation des audiences foraines réclament leurs arriérés de prime. Et menacent de se soulever contre la structure en charge de la sécurisation du processus électoral.
«Nous sommes les oubliés Fds-ci et Fafn-ci du Centre de commandement intégré », se sont-ils indigné slors de la rencontre qu`ils ont eue hier avec la presse. Leur amertume, c`est surtout contre la cellule financière du Cci qu`ils entendaient la manifester. Selon les soldats mécontents, celle-ci les a royalement oubliés. « Comment peut-on utiliser des hommes, de surcroît en arme, et refuser de payer les primes qui leur reviennent de plein droit ? », se sont-ils interrogés ? Et d`ajouter qu`ils ont naïvement cru en leurs supérieurs hiérarchiques qu`ils pensaient être “ souffrances et désagréments moraux et financiers de leurs subordonnés ou administrés que nous sommes ». Selon ces soldats, les montants des arriérés impayés des primes varient entre 210.000 F et 350.000 F par élément. Ils soutiennent être environ 3.000 soldats dans cette situation. Et de faire remarquer que certains de leurs camarades ont déjà perdu la vie dans cette attente. “Pour la cause des défunts et pour notre propre cause, nous projetons d`ici peu un soulèvement contre le Cci, parce qu`à travers lui, nous espérons être entendus et compris par les plus hautes autorités du pays», ont indiqué les soldats. Joint au téléphone, un des responsables du Centre de commandement intégré confirme que la structure doit effectivement de l`argent à certains de ses éléments. « Ces arriérés, soutient-il, sont connus et seront pris en compte dès que la situation financière le permettra. Mais, se demande-t-il, comment des éléments venus d`unités différentes et qui, pour la plupart ne se sont connus qu`au cours de la sécurisation des audiences foraines, peuvent se rencontrer et faire cette déclaration ». De l`avis de notre interlocuteur, il y a anguille sous roche. « Des gens tapis dans l`ombre, opposés à une sortie de crise apaisée sont en train de manipuler ces braves soldats », croit-il. Aussi, leur demande t-il de faire confiance à leur hiérarchie. « Les généraux Mangou Philippe et Soumaila Bakayoko sont conscients de ces problèmes et y trouveront la solution idoine. Ce sont des chefs soucieux du bien-être de leurs éléments », assure-t-il. Faut-il le rappeler, le Général Philippe Mangou, chef d`état-major des Fds-ci avait insisté au cours d`un discours prononcé au Centre de commandement intégré sur le respect de la discipline militaire dans les différentes unités. « Nous ne tolérerons plus l`indiscipline au sein de notre armée », avait-il déclaré. Le cri de cœur des éléments du Cci pourra t-il dans ces conditions, trouver une oreille attentive ?
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
«Nous sommes les oubliés Fds-ci et Fafn-ci du Centre de commandement intégré », se sont-ils indigné slors de la rencontre qu`ils ont eue hier avec la presse. Leur amertume, c`est surtout contre la cellule financière du Cci qu`ils entendaient la manifester. Selon les soldats mécontents, celle-ci les a royalement oubliés. « Comment peut-on utiliser des hommes, de surcroît en arme, et refuser de payer les primes qui leur reviennent de plein droit ? », se sont-ils interrogés ? Et d`ajouter qu`ils ont naïvement cru en leurs supérieurs hiérarchiques qu`ils pensaient être “ souffrances et désagréments moraux et financiers de leurs subordonnés ou administrés que nous sommes ». Selon ces soldats, les montants des arriérés impayés des primes varient entre 210.000 F et 350.000 F par élément. Ils soutiennent être environ 3.000 soldats dans cette situation. Et de faire remarquer que certains de leurs camarades ont déjà perdu la vie dans cette attente. “Pour la cause des défunts et pour notre propre cause, nous projetons d`ici peu un soulèvement contre le Cci, parce qu`à travers lui, nous espérons être entendus et compris par les plus hautes autorités du pays», ont indiqué les soldats. Joint au téléphone, un des responsables du Centre de commandement intégré confirme que la structure doit effectivement de l`argent à certains de ses éléments. « Ces arriérés, soutient-il, sont connus et seront pris en compte dès que la situation financière le permettra. Mais, se demande-t-il, comment des éléments venus d`unités différentes et qui, pour la plupart ne se sont connus qu`au cours de la sécurisation des audiences foraines, peuvent se rencontrer et faire cette déclaration ». De l`avis de notre interlocuteur, il y a anguille sous roche. « Des gens tapis dans l`ombre, opposés à une sortie de crise apaisée sont en train de manipuler ces braves soldats », croit-il. Aussi, leur demande t-il de faire confiance à leur hiérarchie. « Les généraux Mangou Philippe et Soumaila Bakayoko sont conscients de ces problèmes et y trouveront la solution idoine. Ce sont des chefs soucieux du bien-être de leurs éléments », assure-t-il. Faut-il le rappeler, le Général Philippe Mangou, chef d`état-major des Fds-ci avait insisté au cours d`un discours prononcé au Centre de commandement intégré sur le respect de la discipline militaire dans les différentes unités. « Nous ne tolérerons plus l`indiscipline au sein de notre armée », avait-il déclaré. Le cri de cœur des éléments du Cci pourra t-il dans ces conditions, trouver une oreille attentive ?
Ousmane Diallo à Yamoussoukro