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Société Publié le vendredi 8 janvier 2010 | Nord-Sud

Fesci- Yamoussoukro : Plusieurs partisans de Zagol arrêtés par la police

La police de Yamoussoukro a interpellé mercredi soir Kouamé Yannick allias Sweety, le coordinateur local de la Fesci (déchu de ses fonctions par Mian Augustin) et Koffi Elysée dit Sharon. Cela a provoqué la réaction spontanée des élèves qui ont manifesté pour protester contre ces interpellations. 22 manifestants ont été interpellés. .

L’on s’y attendait un peu, même si la profession de foi (Non-violence) prônée par Zagol Alain Durand avait quelque peu tempéré les inquiétudes. Hier, seuls deux établissements scolaires ont pu fonctionner à Yamoussoukro : Le lycée Mamie Adjoua et le collège Notre Dame des Lacs, bouclés et protégés par les agents des Forces de défense et de sécurité (Fds). Partout, dans les rues, des élèves fuyaient les probables violences. « Un groupe de fesciste dissidents s’est résolu de déloger tous les élèves de tous les établissements publics et privés de Yamoussoukro », a expliqué le commissaire Diomandé, porte-parole de la police. Qui affirme que les manifestants ont commencé par le lycée scientifique (qui héberge les lycées mixtes 1et 2 et le collège moderne 2) dont le bâtiment U de l’internat est réservé à la Fesci. Ensuite, poursuit l’officier de police, les fescistes ont fait mouvement vers les collèges Bad, municipal et Aurélie 2. « Sur instruction du préfet de police, nous avons sécurisé le lycée Mamie Adjoua, les collèges Notre Dame des Lacs 1et 2 et le collège Pédagogue », affirme-t-il. D’abord en petits groupes, les activistes de la Fesci devenus de plus en plus nombreux, ont affronté les policiers qui avaient bouclé le lycée Mamie Adjoua. Le contact a eu lieu au niveau de la Coopec. « Certains étaient munis de gourdins alors que d’autres lançaient des cailloux sur les forces de l’ordre ». Mais, les Fds ont réussi à disperser les manifestants, non sans en interpeller 22 «dont un était armé de machette», assure commissaire Diomandé. Selon un des manifestants, depuis la veille, la police a interpellé Kouamé Yannick allias Sweety, le coordinateur de la Fesci (déchu de ses fonctions par Mian Augustin) et Koffi Elysée dit Sharon. « C’est parce qu’ils sont avec Zagol. Alors que, ici, nous soutenons tous Zagol», affirme-t-il. Pour le porte-parole de la police, « Sweety et un autre ont été arrêtés sur ordre du parquet, parce qu’ils sont soupçonnés d’être impliqués dans une affaire de meurtre commis en 2007. Ce qui n’a rien à voir avec leur affaire d’élection ou de dissidence », explique-t-il. Ce que confirme Zagol qui regrette toutefois que la police ait arrêté ces élèves juste à ce moment. « Cela a provoqué la réaction spontanée des élèves qui ont manifesté pour protester contre cette interpellation », ajoute-t-il. Et c’est lui, Zagol qui s’est impliqué pour ramener le calme, « après une rencontre avec le préfet de police de Yamoussoukro», soutient Alain Durand, un activiste de la Fesci, proche de Zagol. Nous avons pu joindre Sweety vers 17h : «On vient juste de me relaxer. Le juge nous a entendu et a gardé Sharon qui sera sûrement relaxé demain…». Sur les circonstances de leur arrestation,Sweety explique qu’ils étaient «quelque part derrière le collège Heleïs lorsque des agents de police sont venus les interpeller. Sans leur expliquer de quoi il s’agissait. Et dès leur arrivée au commissariat, leurs téléphones ont été éteints si bien qu’ils n’avaient aucun moyen de rassurer leurs camarades. Quant aux 22 activistes interpellés, ils étaient encore au commissariat du 1er arrondissement au moment où nous mettions sous presse.

Ousmane Diallo à Yamoussoukro
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