Les militaires issus des Fanci et Fafn (ex-combattants Zinzin et Bayefouè), qui ont bénéficié d’une formation de six mois à l’Ensoa, étaient en fête à l’occasion de la remise de leurs diplômes par le ministre de la Défense, M. Amani N’Guessan Michel. En présence des généraux Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko, du préfet de Daoukro, M. Guidy Georges, des représentants du Conseil général et du maire. On notait aussi la présence du commandant Wattao, d’autorités traditionnelles, civiles et religieuses. A cette occasion, le ministre a exhorté les soldats à éviter « les conflits inutiles qui peuvent mettre en péril la cohésion sociale », avant de les inviter à apporter leur contribution à la consolidation de la paix et au renforcement de la cohésion sociale.
Exprimant sa joie de présider cette cérémonie purement militaire, le ministre Amani N’Guessan a dit ceci: «Mes collaborateurs m’ont préparé un discours. Mais compte tenu de la particularité du contexte, je voudrais laisser parler mon cœur en ce jour». Puis il a rappelé que depuis le 19 septembre 2002, «ensemble, Ivoiriens et Ivoiriennes, nous avons remis en cause dans ce pays la paix. Et depuis, nous recherchons de nouvelles voies pour retrouver cette paix. Que chacun joue sa partition». Dans le cadre du rapprochement des deux armées, objet de la cérémonie militaire à l’Ensoa de Daoukro, les militaires ont répété qu’ils ne veulent plus de guerre.
C’est pourquoi le ministre de la Défense a rendu un vibrant hommage à tous ces bâtisseurs de paix. Pour Michel Amani N’Guessan, on ne peut durablement accepter l’existence de deux armées dans une République puisqu’un bicéphalisme nuit à l’exécution des missions régaliennes de l’armée et des forces de défense et de sécurité.
Selon lui, « seuls les intérêts du peuple doivent guider toute action et non des intérêts individuels». Sur ce point précis, Amani N’Guessan a dénoncé le comportement nuisible des politiciens par rapport à celui des militaires qui savent ramener la confiance. «Je condamne les actions négatives des politiciens dans ce pays, car ils entretiennent le flou et la non confiance», a-t-il insisté. Avant d’inviter les généraux des Fanci et Fafn à ne pas les suivre. Aussi, a-t-il expliqué que la découverte d’armes de guerre récemment à Anyama peut avoir des conséquences sur le processus de sortie de crise.
Selon lui, on peut se battre, mais on peut aussi réaliser la paix. S’adressant aux nouveaux diplômés, le ministre a insisté sur la négativité qui est attachée aux mots «Zinzin et Bayefouè». «C’est pourquoi votre promotion s’appellera désormais «Récon-ciliation pour la réunification de la nouvelle armée de Côte d’Ivoire», a-t-il dit.
Il a rappelé que les officiers, sous-officiers, militaires du rang des Fds et des Fafn doivent œuvrer pour protéger les populations.
Ettien Essan
Correspondant locale
Exprimant sa joie de présider cette cérémonie purement militaire, le ministre Amani N’Guessan a dit ceci: «Mes collaborateurs m’ont préparé un discours. Mais compte tenu de la particularité du contexte, je voudrais laisser parler mon cœur en ce jour». Puis il a rappelé que depuis le 19 septembre 2002, «ensemble, Ivoiriens et Ivoiriennes, nous avons remis en cause dans ce pays la paix. Et depuis, nous recherchons de nouvelles voies pour retrouver cette paix. Que chacun joue sa partition». Dans le cadre du rapprochement des deux armées, objet de la cérémonie militaire à l’Ensoa de Daoukro, les militaires ont répété qu’ils ne veulent plus de guerre.
C’est pourquoi le ministre de la Défense a rendu un vibrant hommage à tous ces bâtisseurs de paix. Pour Michel Amani N’Guessan, on ne peut durablement accepter l’existence de deux armées dans une République puisqu’un bicéphalisme nuit à l’exécution des missions régaliennes de l’armée et des forces de défense et de sécurité.
Selon lui, « seuls les intérêts du peuple doivent guider toute action et non des intérêts individuels». Sur ce point précis, Amani N’Guessan a dénoncé le comportement nuisible des politiciens par rapport à celui des militaires qui savent ramener la confiance. «Je condamne les actions négatives des politiciens dans ce pays, car ils entretiennent le flou et la non confiance», a-t-il insisté. Avant d’inviter les généraux des Fanci et Fafn à ne pas les suivre. Aussi, a-t-il expliqué que la découverte d’armes de guerre récemment à Anyama peut avoir des conséquences sur le processus de sortie de crise.
Selon lui, on peut se battre, mais on peut aussi réaliser la paix. S’adressant aux nouveaux diplômés, le ministre a insisté sur la négativité qui est attachée aux mots «Zinzin et Bayefouè». «C’est pourquoi votre promotion s’appellera désormais «Récon-ciliation pour la réunification de la nouvelle armée de Côte d’Ivoire», a-t-il dit.
Il a rappelé que les officiers, sous-officiers, militaires du rang des Fds et des Fafn doivent œuvrer pour protéger les populations.
Ettien Essan
Correspondant locale