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Société Publié le mardi 18 mai 2010 | Le Nouveau Réveil

Attaques contre les journalistes de "L`Expression" / Zion Kah Dénis (président du Gepci) : “La place d’un journaliste n’est pas à la Dst”

C'est dans le malheur qu'on voit les vrais amis. Le Groupement des Editeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci) a fait sien cet adage. Hier, son président, Kah Zion Denis, était présent à la conférence de presse organisée par la direction de " L'Expression " pour lui apporter son soutien. " Je suis là pour apporter notre soutien, notre appui d'abord à l'éditeur de presse, Al Seni, à la rédaction et à tous les travailleurs " a-t-il dit. Le président du Gepci, après ces mots de solidarité, a par la suite, déploré la situation que vit en ce moment ce journal. " France 24 émet en Côte d'Ivoire et à un moment donné a été suspendue, mais par la suite autorisée à emettre . Elle n'est pas du tout inquiétée. Elle n'est pas poursuivie elle n'est pas convoquée à la Dst encore moins à la brigade de recherche. et c'est un journaliste, un correspondant qui se trouve à Gagnoa qui est harcelé et celui de France 24 n’est pas inquieté. C'est un peu grave ce comportement des forces de l'ordre qui sont censées respecter la loi du pays. Il faut simplement déplorer de tels agissements qui peuvent amener un citoyen ivoirien, qui travaille dans la légalité, à se sentir aujourd'hui traumatisé par ce qui est arrivé. " Face donc à ce qu'il considère comme un dérapage, Kah Zion Dénis a condanné ce qui ressemble fort à un harcèlement " Le Gepci condamne et demande aux forces de l'ordre d'arrêter de tels harcèlements parce que chacun fait son travail. Une enquête policière peut être engagée, mais quand elle est engagée, elle doit respecter les règles de l'art. " Pour lui donc, la place d'un éditeur de presse ou d'un journaliste, n'est ni à la gendarmerie ni à la police encore moins à la Dst. " . Le conseil national de la presse est là, il fait son travail. l'Olped est là, le ministère de la communication est là ...Ce qui s'est passé à Anyama, c'est normal que les journalistes ouvrent leurs yeux pour mieux comprendre. Si le faire est un péché, nous ne comprenons plus ce qu'on nous reproche. " Nous allons saisir notre ministre de tutelle pour que justice soit rendue…Ce n'est pas normal qu'on arrache le matériel d'un journaliste. C'est comme si on arrachait l'arme d'un policier …Nous prenons l'opinion nationale et internationale à témoin pour tout ce qui adviendra " a-t-il prévenu avant de préciser que le correspondant de Gagnoa est bel et bien un journaliste.
DJE KM




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