Mme Bédié regagne aujourd`hui la Côte d`Ivoire, son pays, après un séjour à Paris. La présidente fondatrice de l`Ong Servir, à l`occasion, adresse un message d`espoir à ses " enfants"que sont les démunis. Au niveau politique, elle appelle à l`union de tous les militants du Pdci, le parti de son époux, et donne son avis sur" l`affaire Banny".
Mme la présidente de l`Ong Servir, vous êtes à la fin de votre séjour parisien. Est-ce qu`on peut savoir les raisons de cette longue absence. ?
Vous savez qu`à Servir, nous avons pour crédo, de faire reculer les frontières de l`indifférence en alertant les cœurs et les esprits sur les drames, les détresses et les angoisses , afin que, ensemble, nous agissions pour soulager , encourager et donner l`espoir à tous ceux qui en ont besoin. Depuis que nous avons repris les activités de Servir, j`ai dû m`en rendre compte du niveau de détresse qui gagne la population ivoirienne au point que j`ai dû prendre conscience de l`immensité des besoins. Alors je me suis, une fois de plus, rendue en Europe pour prendre des contacts importants pour aider davantage mes frères et sœurs.
Une mère, comme vous le savez, ne revient jamais d`un voyage les mains vides.
Vous sur qui comptent les handicapés et les démunis, quelles bonnes nouvelles avez-vous pour vos enfants au moment où vous rentrez au pays ?
Une mère ne déballe jamais son panier sur la place publique. Mes enfants, cependant, peuvent compter sur moi. Ils sont ma raison de vivre. C`est pourquoi, je me bats tous les jours pour eux.
Est-ce qu`on peut avoir une idée de vos activités maintenant que vous allez être sur place ?
Ne croyez pas que je suis restée sans contacts avec la dynamique équipe de Servir.
A mon absence, je suis restée en étroite collaboration avec l`équipe de Servir. Je sais que les sollicitudes sont diverses et variées. Dans les jours qui vont suivre, je m`accorderai avec mon équipe, pour arrêter un programme qui va concerner aussi bien Abidjan que l`intérieur du pays.
Mme Bédié fait beaucoup de social mais elle est aussi une femme qui pratique la politique. Au moment où la campagne électorale démarre, quelle sera votre contribution auprès de votre époux, candidat du Pdci ?
Une femme sociale, certainement oui. Mais une femme politique, je crois que vous exagérez un peu. Je laisse ce secteur à mon époux qui est plus outillé en la matière.
Cependant, en tant qu`épouse, je serai toujours à ses côtés pour la suite du combat.
En votre absence, le Pdci a été secoué par une légère crise. Il s`agit en fait de l`affaire Banny. Vous qui suivez l`actualité politique, comment avez-vous vécu cette situation ?
Vous savez, je ne suis pas une femme politique. Mais à mon humble avis, je fais confiance à l`intelligence du président Bédié et à celle du premier ministre Banny. Qu`ils se mettent au-dessus de ces rumeurs. C`est cela la grandeur de la famille du Pdci-Rda.
Selon vous, M. Banny va-t-il vraiment prendre le risque de se présenter à l`élection présidentielle de 2010 ?
N`exagérons rien. M. Banny a été toujours aux côtés de mon époux. Tout le monde l`a entendu lors du meeting du Pdci qui a eu lieu en mars 2008 à Yamoussoukro. Il a accordé un soutien franc au président Bédié. M. Banny est un homme d`honneur et de parole. Je ne crois pas qu`il va se dédire. Pour moi, Banny demeure toujours un frère.
Mme la présidente, comment voyez-vous les chances de votre époux à cette élection présidentielle ?
Intactes ! Je confirme qu`avec la compétence et l`expérience que le président Bédié a, ainsi que son amour prononcé pour son pays, la paix et le bien-être social de ses concitoyens, le peuple lui accordera son suffrage.
Pour finir, quel message avez-vous à lancer à tous les militants du Pdci et à l`ensemble de tous les Ivoiriens ?
En tant que mère et épouse d`un homme politique qui se présente à cette élection présidentielle, je voudrais lancer à l`endroit de mes frères et sœurs du Pdci, les vrais enfants d`Houphouët-Boigny, un message de cohésion et d`union sacrée autour du Président Bédié et de sa candidature. Nous devons tout faire pour éviter la division qui ferait le lit de l`adversaire. Unis, nous gagnerons mais divisés, le combat devient difficile. Et l`histoire ne nous le pardonnera pas. A l`ensemble des Ivoiriens, mes chers frères et sœurs, je leur demande de garder espoir pour la nouvelle Côte d`Ivoire qui ne tardera pas à naître. Que Dieu bénisse la Côte d`Ivoire et les Ivoiriens.
Interview réalisée au téléphone par Djè KM
Mme la présidente de l`Ong Servir, vous êtes à la fin de votre séjour parisien. Est-ce qu`on peut savoir les raisons de cette longue absence. ?
Vous savez qu`à Servir, nous avons pour crédo, de faire reculer les frontières de l`indifférence en alertant les cœurs et les esprits sur les drames, les détresses et les angoisses , afin que, ensemble, nous agissions pour soulager , encourager et donner l`espoir à tous ceux qui en ont besoin. Depuis que nous avons repris les activités de Servir, j`ai dû m`en rendre compte du niveau de détresse qui gagne la population ivoirienne au point que j`ai dû prendre conscience de l`immensité des besoins. Alors je me suis, une fois de plus, rendue en Europe pour prendre des contacts importants pour aider davantage mes frères et sœurs.
Une mère, comme vous le savez, ne revient jamais d`un voyage les mains vides.
Vous sur qui comptent les handicapés et les démunis, quelles bonnes nouvelles avez-vous pour vos enfants au moment où vous rentrez au pays ?
Une mère ne déballe jamais son panier sur la place publique. Mes enfants, cependant, peuvent compter sur moi. Ils sont ma raison de vivre. C`est pourquoi, je me bats tous les jours pour eux.
Est-ce qu`on peut avoir une idée de vos activités maintenant que vous allez être sur place ?
Ne croyez pas que je suis restée sans contacts avec la dynamique équipe de Servir.
A mon absence, je suis restée en étroite collaboration avec l`équipe de Servir. Je sais que les sollicitudes sont diverses et variées. Dans les jours qui vont suivre, je m`accorderai avec mon équipe, pour arrêter un programme qui va concerner aussi bien Abidjan que l`intérieur du pays.
Mme Bédié fait beaucoup de social mais elle est aussi une femme qui pratique la politique. Au moment où la campagne électorale démarre, quelle sera votre contribution auprès de votre époux, candidat du Pdci ?
Une femme sociale, certainement oui. Mais une femme politique, je crois que vous exagérez un peu. Je laisse ce secteur à mon époux qui est plus outillé en la matière.
Cependant, en tant qu`épouse, je serai toujours à ses côtés pour la suite du combat.
En votre absence, le Pdci a été secoué par une légère crise. Il s`agit en fait de l`affaire Banny. Vous qui suivez l`actualité politique, comment avez-vous vécu cette situation ?
Vous savez, je ne suis pas une femme politique. Mais à mon humble avis, je fais confiance à l`intelligence du président Bédié et à celle du premier ministre Banny. Qu`ils se mettent au-dessus de ces rumeurs. C`est cela la grandeur de la famille du Pdci-Rda.
Selon vous, M. Banny va-t-il vraiment prendre le risque de se présenter à l`élection présidentielle de 2010 ?
N`exagérons rien. M. Banny a été toujours aux côtés de mon époux. Tout le monde l`a entendu lors du meeting du Pdci qui a eu lieu en mars 2008 à Yamoussoukro. Il a accordé un soutien franc au président Bédié. M. Banny est un homme d`honneur et de parole. Je ne crois pas qu`il va se dédire. Pour moi, Banny demeure toujours un frère.
Mme la présidente, comment voyez-vous les chances de votre époux à cette élection présidentielle ?
Intactes ! Je confirme qu`avec la compétence et l`expérience que le président Bédié a, ainsi que son amour prononcé pour son pays, la paix et le bien-être social de ses concitoyens, le peuple lui accordera son suffrage.
Pour finir, quel message avez-vous à lancer à tous les militants du Pdci et à l`ensemble de tous les Ivoiriens ?
En tant que mère et épouse d`un homme politique qui se présente à cette élection présidentielle, je voudrais lancer à l`endroit de mes frères et sœurs du Pdci, les vrais enfants d`Houphouët-Boigny, un message de cohésion et d`union sacrée autour du Président Bédié et de sa candidature. Nous devons tout faire pour éviter la division qui ferait le lit de l`adversaire. Unis, nous gagnerons mais divisés, le combat devient difficile. Et l`histoire ne nous le pardonnera pas. A l`ensemble des Ivoiriens, mes chers frères et sœurs, je leur demande de garder espoir pour la nouvelle Côte d`Ivoire qui ne tardera pas à naître. Que Dieu bénisse la Côte d`Ivoire et les Ivoiriens.
Interview réalisée au téléphone par Djè KM
