La Commission électorale indépendante a reçu, samedi, à son siège sis aux-2-Plateaux, la liste électorale définitive, des mains des structures techniques.
«Nous pouvons pousser un ouf de soulagement ». Le directeur général de l’Institut national de la statistique (Ins), Mathieu Meleu, ne croyait pas si bien dire en s’exprimant ainsi, samedi, au terme de la cérémonie de remise symbolique du coffret contenant la version numérique de la liste électorale définitive. Au cours d’un rendez-vous empreint de sobriété, les structures techniques, impliquées dans la confection de la liste, ont remis le précieux sésame - un tout petit coffret - au représentant de la Primature, maître d’ouvrage du processus électoral. Le moment était attendu. En témoigne la présence d’observateurs et d’acteurs de premier plan de la sortie de crise : Y.J. Choi, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies était présent. De même que Sidi Kagnassi, représentant de la Sagem-sécurité et le président de la Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), Hua Koffi. Au nom du Premier ministre, Guillaume Soro, Paul Koffi Koffi, après avoir réceptionné le coffret, l’a remis au président de la Commission électorale indépendante (Cei). Le directeur de cabinet adjoint de Guillaume Soro, chargé de la sortie de crise, a relevé l’importance de la cérémonie. «C’est un grand jour pour le processus de sortie de crise », a-t-il remarqué. Pour Youssouf Bakayoko, le président de la Cei, cette étape était nécessaire à franchir afin d’aller plus loin dans le processus électoral en cours. Il a invité à voir dans la finalisation de la liste à la fois un «aboutissement et un engagement ». Aboutissement « d’un travail acharné », fait par la commission. Non sans avoir précisé que la Cei a le sentiment d’avoir travaillé dans les meilleurs délais et conditions. « J’ajoute qu’en parlant d’aboutissement, je suggère également cette idée forte qui veut que le processus électoral, dans son ensemble, est désormais engagé sur la bonne voie de façon irréversible parce qu’irrévocable, décisive parce que ferme ». L’événement, selon Youssouf Bakayoko, est aussi un engagement car il est le commencement d’un autre processus : la tenue du scrutin présidentiel. Pour cet autre challenge, le président de la Cei a affiché tout son optimisme. « Ce qui me rassure, a soutenu Youssouf Bakayoko, c’est que le chemin est désormais balisé car nous avons comme guide notre loi électorale qui est concise et précise dans ses descriptions et dans ses explications ». Mathieu Meleu a confié que la liste définitive comporte 5 725 720 inscrits (dont les 30, 11% sont concentrés dans le district d’Abidjan) pour 16 387 bureaux de vote. A l’en croire, « ce qui a pris le temps, c’est que dès le départ, on s’est donné des exigences de transparence. Il y avait beaucoup d’opérateurs pour conduire le processus. Il y a eu beaucoup de problèmes de coordination ». Y.J Choi n’a pas voulu jubiler quand bien même cette étape est importante : « Les obstacles sont encore là. Il ne faut pas les sous-estimer. Avec la volonté réunie sur une même vision, on a la chance plus grande que jamais d’y arriver ».
Bamba K. Inza
«Nous pouvons pousser un ouf de soulagement ». Le directeur général de l’Institut national de la statistique (Ins), Mathieu Meleu, ne croyait pas si bien dire en s’exprimant ainsi, samedi, au terme de la cérémonie de remise symbolique du coffret contenant la version numérique de la liste électorale définitive. Au cours d’un rendez-vous empreint de sobriété, les structures techniques, impliquées dans la confection de la liste, ont remis le précieux sésame - un tout petit coffret - au représentant de la Primature, maître d’ouvrage du processus électoral. Le moment était attendu. En témoigne la présence d’observateurs et d’acteurs de premier plan de la sortie de crise : Y.J. Choi, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies était présent. De même que Sidi Kagnassi, représentant de la Sagem-sécurité et le président de la Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), Hua Koffi. Au nom du Premier ministre, Guillaume Soro, Paul Koffi Koffi, après avoir réceptionné le coffret, l’a remis au président de la Commission électorale indépendante (Cei). Le directeur de cabinet adjoint de Guillaume Soro, chargé de la sortie de crise, a relevé l’importance de la cérémonie. «C’est un grand jour pour le processus de sortie de crise », a-t-il remarqué. Pour Youssouf Bakayoko, le président de la Cei, cette étape était nécessaire à franchir afin d’aller plus loin dans le processus électoral en cours. Il a invité à voir dans la finalisation de la liste à la fois un «aboutissement et un engagement ». Aboutissement « d’un travail acharné », fait par la commission. Non sans avoir précisé que la Cei a le sentiment d’avoir travaillé dans les meilleurs délais et conditions. « J’ajoute qu’en parlant d’aboutissement, je suggère également cette idée forte qui veut que le processus électoral, dans son ensemble, est désormais engagé sur la bonne voie de façon irréversible parce qu’irrévocable, décisive parce que ferme ». L’événement, selon Youssouf Bakayoko, est aussi un engagement car il est le commencement d’un autre processus : la tenue du scrutin présidentiel. Pour cet autre challenge, le président de la Cei a affiché tout son optimisme. « Ce qui me rassure, a soutenu Youssouf Bakayoko, c’est que le chemin est désormais balisé car nous avons comme guide notre loi électorale qui est concise et précise dans ses descriptions et dans ses explications ». Mathieu Meleu a confié que la liste définitive comporte 5 725 720 inscrits (dont les 30, 11% sont concentrés dans le district d’Abidjan) pour 16 387 bureaux de vote. A l’en croire, « ce qui a pris le temps, c’est que dès le départ, on s’est donné des exigences de transparence. Il y avait beaucoup d’opérateurs pour conduire le processus. Il y a eu beaucoup de problèmes de coordination ». Y.J Choi n’a pas voulu jubiler quand bien même cette étape est importante : « Les obstacles sont encore là. Il ne faut pas les sous-estimer. Avec la volonté réunie sur une même vision, on a la chance plus grande que jamais d’y arriver ».
Bamba K. Inza