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Société Publié le lundi 18 octobre 2010 | Fraternité Matin

Présidentielle : Mgr Paul Ahouanan s`inquiète de l`insécurité et des erreurs sur les cartes d`identité et d`électeur

© Fraternité Matin Par DR
5è édition de la Journée nationale de la solidarité: Leurs excellences mesdames Antoinette Sassou Nguesso et Simone Gbagbo à Bouaké
Mardi 24 août 2010. Bouaké. Les premières dames de Côte d`Ivoire et du Congo rehaussent de leur présence les cérémonies commémoratives de la Journée nationale de la solidarité. Photo : Mme Traoré Fatoumata Diop remettant une décoration à Mgr Ahouanan
L’archevêque métropolitain de l’archidiocèse de Bouaké, Mgr Paul Siméon Ahouanan Djro, a animé dimanche, à l’archevêché, une conférence de presse portant sur la tenue du premier tour de l’élection présidentielle

A ce propos, le dignitaire religieux a indiqué qu’il a deux préoccupations. A savoir, les erreurs sur certaines cartes nationales d’identité et d’électeur et les problèmes de sécurité. Il voudrait savoir comment les structures impliquées dans le processus électoral pourront régler ces questions avant le 31 octobre prochain. “J’ai vu deux ou trois cas. Par exemple, j’ai une parente dont la photo figure effectivement sur sa carte mais c’est le nom de son mari qui y est mentionné et il y a beaucoup d’erreurs de ce genre”, a déploré Mgr Ahouanan. Qui s’est ensuite interrogé si toutes ces personnes qui sont dans cette situation pourront voter ou pas. Dans le cas contraire, quelle solution palliative peut-on leur proposer ? La seconde préoccupation de l’archevêque métropolitain de Bouaké a trait au problème sécuritaire parce que, selon lui, à moins de deux semaines de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, les armes circulent encore sur l’ensemble du territoire national. C’est pour toutes ces raisons qu’il a demandé aux structures compétentes dont la mission est la sécurisation des élections, de veiller scrupuleusement à leur déroulement afin qu’on ne fasse pas usage des armes avant, pendant et après le scrutin, pour décourager toute velléité de vandalisme, pillage, destruction de biens publics et privés et des descentes dans les rues. Aussi, Mgr Ahouanan a-t-il tenu à prévenir que si le volet sécuritaire n’était pas garanti, cela pourrait avoir des conséquences sur le scrutin parce que les électeurs pourraient avoir peur d’aller voter. Non sans avoir dit à l’intention de ceux qui sont encore septiques, qu’il a reçu la certitude de la part du Président de la République Laurent Gbagbo, des présidents du Pdci, Henri Konan Bédié, du Rassemblement des républicains (Rdr), le Dr Alassane Dramane Ouattara et du Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume que le premier tour de l’élection présidentielle aura bien lieu le 31 octobre. Et quelle que soit la situation, il faut que les Ivoiriens aillent aux urnes pour que la Côte d’Ivoire puisse sortir définitivement de la crise. Cependant, le prélat a souligné qu’ils ne doivent pas se tromper. Il ne faut pas croire que la tenue de ce scrutin va contribuer à régler tous les problèmes de la Côte d’Ivoire. Par contre, il a affirmé que c’est une étape majeure dans le processus de paix et de développement. Car pour lui, celui qui sera élu au soir du 31 octobre aura la légalité et la légitimité. Ce sera donc à lui de tracer les sillons pour un règlement définitif de la crise ivoirienne et c’est seulement après cela que la paix adviendra.





Adjé Jean-Alexis

Correspondant régional
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