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Politique Publié le samedi 23 octobre 2010 | Le Patriote

ADO-Gbagbo / Bilan contre bilan : Ce qui fait la différence …

© Le Patriote Par Prisca
Election présidentielle - ADO propose ses solutions pour la Justice ivoirienne
Mercredi 13 octobre 2010. Abidjan. Hôtel du Golf. Le président du RDR, Alassane Ouattara rencontre le monde judiciaire
Laurent Gbagbo est aux commandes de la Destinée de la Côte d’Ivoire depuis dix ans en ayant en horreur qu’on le lui rappelle. De fait, le régime sortant feint d’être victime de la maladie d’Alzheimer pour ses amnésies sélectives. Il se souvient de n’avoir pas travaillé pour cause de guerre mais ne se souvient pas de la destination de l’argent reçu pour le travail non exécuté. Ce qui est d’ailleurs conforme à son adage selon lequel «l’argent n’aime pas le bruit». L’Ivoirien doit comprendre alors pourquoi Laurent Gbagbo n’aime pas les banquiers, notamment le Dr Alassane Dramane Ouattara (ADO), son concurrent à l’élection présidentielle qui ébruite les milliards en services qu’il compte rendre à la population durant les cinq prochaines années. La vérité est que rien en grandeur d’âme innée ni en compétence intellectuellement construite rassemblent Gbagbo et ADO.

Le premier, Gbagbo, a détruit en une seule décennie et sans remord, les fondements de la Nation unie de Côte d’Ivoire par le comble cumulé de l’inculture, de la paresse et de l’impunité. Et demande maintenant une «éternité» supplémentaire pour poursuivre l’hécatombe militaro-socioéconomique. Le second, ADO, bénéficie d’un crédit de savoir et d’un actif de savoir faire que réclament les paumés, soit 99% de la population ne détenant que 20% de la richesse nationale.

À moins de dix jours de la mise en devoir d’un nouveau locataire au Palais de la Présidence, il y a lieu de rassurer les 5,7 millions d’actionnaires à voix électives de la Côte d’Ivoire qu’ADO constitue le meilleur investissement. Car de manière désintéressée, le Rassemblement des Républicains (RDR) a prêté son Président à toute la République pour ses qualités de «médecin d’État».

Le message semble être bien passé car l’écho du terroir profond sonne comme un chant de cygne pour Gbagbo. Celui-ci a essayé durant la précampagne de déclarer qu’il n’est responsable en rien de ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire qu’il a pourtant prêté serment de protéger. Pendant ce temps, ADO prenait sur ses épaules, l’obligation de rechercher les moyens de combler les déficits économiques, sociaux et moraux collés aux Ivoiriens après leur avoir attentivement tendu l’oreille dans les 19 coins du pays.

Voilà que la campagne électorale arrive, et «comme la cigale ayant chanté tout l’été», Gbagbo n’a pas de programme convainquant pour lequel il réquisitionne, «d’un stade à l’autre» de Blé Goudé, les populations juvéniles pour rire jaune et danser kakaba. Sur l’autre rive, à l’orée des ressources ivoiriennes ayant survécu au pillage du régime de la Refondation, le Dr ADO s’attèle à agrandir l’espace vital de ses compatriotes en rassemblant autour de ses Solutions, toutes les compétences prêtes à adhérer à une politique d’Union nationale salvatrice. En fait, le hasard, s’il existe, aurait mystérieusement créé à la place de Dieu, deux politiciens ivoiriens que tout divise.

En effet, ADO s’est préparé à insérer la Côte d’Ivoire au sein d’une communauté planétaire présentant des défis : le défi du partage équitable du fruit du travail commun géré par les Multinationales transnationalisées; le défi de la diplomatie du dialogue apaisant pour dissiper les concurrences inégales et encourager les échanges commerciaux mutuellement bénéfiques; le défi de la bonne gouvernance assujettie désormais aux contraintes technologiques liées au changement climatique; etc. Un discours international universalisé auquel Gbagbo fait la sourde oreille, préférant faire croire à la nécessité d’un nationalisme indépendantiste, par manipulation politique et pour enjeu électoraliste, comme si la Côte d’Ivoire avait intérêt à créer son ilot d’«Ère de la Renaissance» et à reculer dans le temps pour revivre le 15e siècle de l’Europe.

Il est vrai que dans la présente course présidentielle, l’électorat a un faible pour ADO pour ses mensurations de banquier honnête, d’économiste avéré et d’humaniste culturel. Il est aussi juste qu’il n’est pas fatalement fermé à un historien d’être un grand chef d’État. Si Gbagbo ne l’a pas été, c’est que sa compétence est ailleurs et que son insistance à demeurer Président de la République relève d’un syndrome pathologique narcissique inconsciente. C’est pourquoi, le pouvoir politique doit être retiré au régime du FPI et ne jamais lui revenir tant que la psychopathie hantera le sommet de ce parti. Le coût d’option serait de cristalliser la Côte d’Ivoire dans les mains ensanglantées de la dictature frontiste, d’autant plus que le mobile du crime d’État dont elle est coupable, est l’enrichissement personnel par la confiscation du Pouvoir d’État.

Or, considérant les rétributions qui reviennent de droit à ADO après ses occupations professionnelles précédentes, additionnées aux dividendes d’affaires de son égérie, il est évident que pour le très probable nouveau Président de la République, la politique est un sacerdoce avec vœu de pauvreté. Ainsi, avec ADO, la gestion des services publics va certainement retrouver ses lettres de noblesse. Ce qui confirme le leitmotiv selon lequel Gbagbo est un problème dont ADO est la solution.

Dr Antoine Ahua Jr
Québec, Canada
antoineahua@hotmail.com
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