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Politique Publié le mardi 26 octobre 2010 | Le Patriote

ADO vers le Palais présidentiel : Les signes qui ne trompent pas

© Le Patriote Par DR
Campagne du candidat du RDR: Alassane Ouattara à Attécoubé
Mercredi 20 octobre 2010. Abidjan. Photo: meeting du candidat du RDR à Attécoubé
Quelque chose est en train de se passer en Côte d’Ivoire. Quelque chose qu’il n’est nul besoin d’être un mage pour déceler. Quelque chose que, même ceux des Ivoiriens réfractaires à l’idée de changement et qui s’évertuent à s’y refuser, voient très bien arriver. A grand pas.

Cette chose-là, si elle a pris corps depuis quelques mois en arrière, a eu le temps de se découvrir dans tous ses contours. Dans l’esprit des Ivoiriens, elle s’est développée, elle s’est construite, elle s’est consolidée, pour enfin en arriver au résultat que les Ivoiriens s’apprêtent à vivre.
Dieu, le Tout Puissant, l’a peut-être voulu ainsi, mais c’est maintenant qu’Il a décidé que cette chose s’offre à nous, aux Ivoiriens. A tous les Ivoiriens.

Si vous ne l’avez pas encore deviné – ce dont on peut fort douter – la chose dont il s’agit ici, c’est un esprit, un style, une philosophie, une façon extrêmement réaliste, pragmatique, intelligente, honnête, généreuse, d’appréhender les réalités de notre pays, les besoins vitaux de ses habitants, les attentes pour le moins ardentes de ses populations.

Oui, vous avez fini par trouver : la chose qui s’apprête à nous arriver se présente sous la forme d’un homme. Un homme exceptionnel, fort, courageux, altruiste, professionnellement haut de gamme, moderne, profondément attaché aux valeurs de travail, de partage, de paix, de tolérance. Cet homme, c’est bien Alassane Ouattara.
Tout se met aujourd’hui en place – si ce n’est déjà fait – pour lui dérouler le tapis rouge qui mène au Palais présidentiel.

On n’a pas besoin d’être un météorologue, encore moins un climatologue – il suffit seulement d’avoir des yeux pour observer la couleur du temps – pour se rendre compte que depuis quelques jours, il souffle comme un vent nouveau sur la Côte d’Ivoire. ça se sent, ça se voit, ça se vit. L’air que respirent les Ivoiriens est soudain frais, le ciel se dégage, le gris sombre vire au bleu azur. L’effet Ouattara est vraiment présent. Ce sont des signes qui ne peuvent tromper : ADO élu Président de la République à l’issue de cette élection historique, c’est quasiment du domaine de l’immanquable.
La première raison est sans doute la plus simple à comprendre : après plus de quinze ans de manœuvres les plus sordides de ses adversaires pour lui refuser le droit de se porter candidat à cette élection, Ouattara est effectivement dans la course à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire. Cette réalité en elle seule vaut son pesant d’or, massif, dans la balance d’une victoire à cette élection, dont personne n’ignore qu’il a été de tout temps écarté pace que ses adversaires étaient convaincus qu’il en sortirait vainqueur, sans coup férir.

Deuxième raison : de tous les candidats à cette consultation dont personne n’ignore le caractère historique, Ouattara est le seul à avoir parcouru, quasi entièrement, villages, hameaux, sous-préfectures, préfectures, communes et régions après régions, tous les 322.000 km2 que compte le territoire national. Personne parmi les candidats n’a réussi cette prouesse. Résultat : l’homme a pu toucher du doigt, parfois partager, l’extrême dénuement, la misère ambiante qui est celle des populations. Il a vu de ses yeux le drame quotidien que vivent ses compatriotes. Il s’est imprégné des conditions, parfois inhumaines qui sont celles des Ivoiriens vivant dans nos campagnes. Mais il a également vu l’état de délabrement ahurissant des infrastructures existantes. Il a pu tirer la conclusion que rien, absolument rien, n’a été fait pour faire avancer la Côte d’Ivoire.

Troisièmement : Ouattara a inauguré un nouveau type de campagne. Celle, en amont, du diagnostic pointilleux et d’une précision chirurgicale de la situation socioéconomique des régions visitées et celle, en aval, des propositions concrètes, chiffres à l’appui, pour résorber les problèmes qui minent ces régions. Son discours à ses compatriotes n’a en aucun moment souffert de subjectivité. A chaque fois qu’il a diagnostiqué un mal, il a dit comment et par quel moyen il entendait le solutionner. En Côte d’Ivoire, c’est nouveau et de nature à désarçonner ses adversaires, qui ont tenté, de bonne guerre et surtout par ignorance, de le tourner en dérision. Mais les Ivoiriens, eux, ont été séduits par cette approche très pragmatique.

La quatrième raison tient dans l’autre versant de son discours dont le ton est dénué de toute acrimonie verbale. Ouattara a confirmé au cours de sa campagne tout le bien que la majorité des Ivoiriens pensaient de lui. C’est-à-dire, un homme civilisé, pondéré, poli, courtois, qui appréhende la politique non pas comme une arène de chiffonniers, mais comme une saine compétition entre hommes et femmes désireux d’apporter le bien-être à leurs concitoyens. C’est une dimension de l’homme d’une si rare valeur humaine qu’elle n’a pu que laisser les Ivoiriens admiratifs de ce gentleman. Cela a d’autant plus laissé que Ouattara, comme tout le monde le sait, aurait pu être le candidat le plus revêche, le plus vindicatif, lui qui a subi depuis qu’il est en politique, toutes les avanies que l’on sait. Mais l’ancien et unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny s’est révélé un véritable homme de paix, de tolérance, de pardon.

La cinquième raison qui milite en faveur de l’ancien Directeur général adjoint du FMI et qui est sans doute l’une des plus essentielles, c’est incontestablement la carrure de l’homme, au double plan professionnel et relationnel. Là encore, de tous les candidats en lice, Ouattara reste le plus côté. Economiste, banquier et financier de renommée mondiale, il a quasiment le rang d’un chef d’Etat a qui bien des tapis rouges sont déroulés à travers le monde. Du coup, en cette veille d’élection dans un pays laminé par la pauvreté et le sous-développement, les Ivoiriens ont compris qu’un homme qui a redressé l’économie de plus d’une centaine de pays dans le monde avant de sauver le sien propre de la déroute, ne pouvait qu’être l’homme de la situation. Ouattara qui a bien compris que son peuple avait un besoin urgent d’une personnalité de sa trempe, a mis un point d’honneur pendant sa campagne à lui donner de réels espoirs d’une délivrance très prochaine.
Le résultat est tout simplement spectaculaire.
Jugez-en vous vous-mêmes : un homme dont, il y a à peine quelques années en arrière, l’évocation du seul nom était considérée comme un sacrilège, qui déchaine aujourd’hui tant de passion, fait frémir d’amour, d’admiration, de confiance, tant de cœurs, si ce n’est pas la manifestation divine d’une reconnaissance nationale de sa valeur intrinsèque, de sa capacité établie à donner du bonheur à ses compatriotes, qu’est-ce que cela peut-il bien être ? Disons-le tout net, les Ivoiriens n’ont jamais autant souhaité, au plus profond d’eux-mêmes, qu’Alassane Ouattara prenne leur destin en main. Ils le veulent Président de la République plus que quiconque. Dans les quartiers, les lieux publics, les transports en communs, les marchés, tous ne jurent plus que par lui. Dans les villes, les hameaux, beaucoup de ses compatriotes caressent ce grand rêve de le voir à la tête du pays. Les ouvriers, les paysans, mais aussi les autorités coutumières, les chefs traditionnels et rois, tous ont compris que le moment tant entendu est arrivé.

La grande précampagne puis celle officielle qui vient de s’ouvrir leur aura suffisamment montré – en tout cas à un bon nombre d’entre eux – qu’ils avaient mis un sacré temps à comprendre cette terrible leçon de la vie : on ne tourne pas le dos au bonheur qui frappe à votre porte. Il a suffi qu’il ait l’occasion de montrer à ses compatriotes qui est vraiment l’homme qui se cache derrière toute la ténébreuse légende que ses adversaires ont bâti des années durant autour de lui, pour que la grande majorité des Ivoiriens tombe sous le charme et le charisme de Ouattara.

Mais c’est peut-être surtout le contexte dans lequel l’ancien Directeur général adjoint du FMI « s’offre » à ses compatriotes qui lui vaut aujourd’hui cette irrésistible percée dans le cœur des Ivoiriens. Un contexte rendu chaotique par les Refondateurs qui ont compromis, en l’espace d’une petite décennie, et sans pitié, l’avenir des millions d’entre eux. Une camarilla égoïste, arrogante, accaparatrice, mais surtout incompétente, qui a cru que gouverner, c’était se servir et non servir la masse. Or, cette campagne a montré que l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny n’a pas besoin de se servir, mais qu’il éprouve une très forte envie de servir ses compatriotes. Son programme de gouvernement, qu’on pourrait distribuer à des nombreux pays du tiers-monde souffrant de pauvreté, détaillé au millimètre près, a achevé de convaincre tout le monde sur une chose : Ouattara est expert du développement. Or un expert du développement, ça ne peut que constituer une chance pour un pays sous-développé comme le nôtre.

C’est clair, les Ivoiriens s’apprêtent à porter Ouattara à la tête de ce pays. ça se voit, ça se sent, ça se vit. Quelque chose arrive. Dans moins de cinq jours.

KORE EMMANUEL
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