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Politique Publié le mercredi 27 octobre 2010 | Le Patriote

Jacqueline Oble à Korhogo

La candidate dénonce la mal gouvernance et le népotisme au sommet de l’Etat
Une semaine après le début de sa tournée de campagne, la candidate indépendante, Lohoues Jacqueline Anne Epouse Oble, était à Korhogo, lundi dernier où, en provenance de Mankono, et en présence de la chefferie traditionnelle, elle a partagé ses convictions de candidate à l’élection du 31 octobre avec les populations. Il n’y avait certes pas un public extraordinaire à la place de l’indépendance de Korhogo, qui a abrité le meeting, mais, cela n’a pas empêché la seule femme de la course à la présidence de transmettre à son auditoire son jugement de la gestion du pays par le régime qui est en place. Une gestion dans laquelle elle lit la mal gouvernance, le népotisme, les fausses promesses, le gaspillage des ressources publiques et une gestion insuffisante du conflit entre leaders politiques qui secoue le pays depuis plusieurs années. Toute chose qui, a-t-elle dit, justifie sa candidature, pour ramener la paix entre les hommes et donner une autre orientation aux affaires de l’Etat. Sans être outrancière, celle qui a osé briguer la toute première candidature féminine à des présidentielles en Côte d’Ivoire, dénonce la mauvaise répartition des biens du pays, car elle estime que la population d’un pays qui a autant de ressources en pétrole et en gaz ne peut pas souffrir de faim. « Nous ne voulons plus qu’il y ait 50% de pauvres. En Côte d’Ivoire, deux personnes sur 10 mangent à leur faim ». Elle préconise donc une juste utilisation des ressources à travers la diminution de moitié du budget de souveraineté, la réduction des membres du gouvernement à vingt ministres et la réduction du train de vie de l’Etat. Par ailleurs, la candidate, professeur de droit à l’université préconise la déclaration des biens des gouvernants avant et après pour savoir si de l’argent n’a pas été volé. Selon Oble, il faut employer les hommes qu’il faut à la place qu’il faut pour mettre fin au népotisme, au tribalisme et à tous les autres maux minent le pays tels que l’achat de l’usine de Fulton à 100 milliards et les déchets toxiques qui sont la cause de nombreux problèmes de santé. Avant de reprendre la route pour Daloa, Jacqueline Oble a demandé 80% des voix de Korhogo pour lui permettre de mettre fin à la recréation.
Mack Dakota, Correspondant
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