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Politique Publié le mercredi 27 octobre 2010 | Le Patriote

Abengourou/ Le RJR : “Personne ne peut nous distraire de la campagne pour la victoire d’ADO”

A l’occasion d’une rencontre pour faire le bilan à mi-parcours de la campagne électorale, le Président du RJR Abengourou, Bah Abdoulaye et son adjoint Delma Salice, ont marqué leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme un acharnement du FPI contre leur personne, leurs militants et leur parti. Selon les deux leaders de la jeunesse du RDR, les refondateurs par médias interposés tentent de banaliser la tentative d’assassinat dont ils ont été victimes. Evoquant l’atmosphère fragile du pays, Bah Abdoulaye dit ne pas comprendre que leurs adversaires politiques prétendent que leur assassinat manqué est lié à une affaire de 3 millions que la secrétaire générale du parti aurait remis pour la jeunesse et que les deux responsables auraient gardé par devers eux. « Mme Henriette Dagri vit encore et nous aussi. Je mets quiconque au défi de prouver que ces affabulations sont vraies», a lancé le jeune leader à ces détracteurs. Il s’est offusqué que ces mêmes personnes tapies dans l’ombre, qui ont voulu nier la nationalité de son adjoint, continuent leur harcèlement. Par ailleurs, Bah Abdoulaye trouve curieux que certaines phrases de l’officier qui a fait le constat après l’attaque se retrouvent dans les journaux. Affirmant que le vase était plein, le jeune Président a dit ne plus pouvoir retenir ses camarades qui, indignés par tant de mensonges sont prêts à en découdre avec leurs auteurs. Pour sa part, Delma Salice s’est dit très outré que des responsables de haut niveau du FPI continuent de manipuler l’opinion avec l’aide de certains journalistes. Pour lui, l’enjeu de tous ces actes est l’élection présidentielle. C’est pourquoi, il fera cette mise en garde : « nos actes finissent toujours par nous rattraper. Nous n’accepterons aucune tentative de confiscation du pouvoir et personne ne peut nous distraire de la campagne qui se terminera par l’accession de ADO à la magistrature suprême. Est-ce ma mort qui va faire gagner Gbagbo ? Arrêtez de me faire la cour et de me harceler. Je ne suis pas obligé de militer au FPI».
Armand Déa, correspondant Abengourou
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