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Politique Publié le samedi 4 décembre 2010 | Le Patriote

Création des conditions de chienlit par Gbagbo, Les FDS doivent éviter le TPI

La victoire du Dr Alassane Ouattara, dans les urnes, est sans encombre. Avec cette victoire, la page Laurent Gbagbo est, inexorablement, tournée. Cette révolution qui s’opère ainsi doit être saisie, par l’ensemble des acteurs politiques et surtout par les Forces de Défenses et de Sécurité (FDS) de Côte d’Ivoire pour ne pas se mettre dans l’œil du cyclone. L’occasion est donc bonne, pour les hommes en armes, d’éviter de se mettre dans le viseur du Tribunal pénal International (TPI) qui fait voir des vertes et des pas mûres à tous ceux qui bafouent les droits de l’Homme. Des responsables politiques et militaires des pays comme le Rwanda, la Bosnie, le Liberia, la Sierra Leone… sont aujourd’hui dans le collimateur de cette instance judiciaire. Et les hommes en armes ivoiriens ont tout intérêt à éviter de se mettre à dos toute la communauté internationale.
Suffisamment instrumentalisés par le pouvoir Gbagbo, certains éléments de l’armée, de la gendarmerie et de la police ont commis des crimes crapuleux et odieux en toute impunité sans être inquiétés ; parce que surs et certains de la protection de Laurent Gbagbo qui leur servait de "parapluie atomique". Les assassinats sommaires, les liquidations massives, qui ne se comptent plus sur les doigts de la main sous le règne de Gbagbo, sont le fait de ces éléments de notre armée dont l’image est terriblement ternie aujourd’hui.
Mais, maintenant que Laurent Gbagbo a perdu les élections dans les urnes et s’échine, par des moyens pas catholiques, à confisquer le pouvoir, avec le coup de pouce de son ami Yao Paul N’Dré, les FDS doivent savoir lire les signes du temps et faire preuve d’un esprit républicain. Ils doivent surtout se garder de tremper, à nouveau dans les tueries gratuites qui n’ont que trop crée la désolation dans de nombreuses familles.
Et puis, Laurent Gbagbo lui-même, réagissant à l’arrestation du Colonel Yao N’Guessan, en mission d’achat d’armes pour son régime aux Etats unis, ne disait- il pas : « Quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer.» Cela, pour décliner sa responsabilité dans l’imbroglio juridique dans lequel l’officier supérieur ivoirien s’est empêtré.
Assurément, Laurent Gbagbo, tel un chef de guerre, n’est pas loin de tomber dans les mailles du filet de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour répondre de ses crimes. Et, avec lui, tous ceux qui l’ont accompagné dans cette voie sans issue.
Les Ivoiriens, ont adhéré au message de changement d’Alassane Ouattara en s’exprimant à plus de 80% pour l’avènement d’une Côte d’Ivoire au travail et débarrassée des anti- valeurs, de la violence et de l’impunité.
En mission pour l’Etat de Côte d’Ivoire, les FDS se doivent de protéger les Ivoiriens et leurs biens et non retourner leurs armes contre leurs compatriotes. Le temps du changement a sonné.

Jean- Antoine Doudou
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