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Politique Publié le mardi 7 décembre 2010 | Le Temps

Lmp/ Mme Bro Grébé hausse le ton : «M. Choi doit se ressaisir»

© Le Temps Par Prisca
Pré campagne électorale du candidat du FPI : 10.000 femmes apportent leur soutien au président Laurent Gbagbo
Samedi 11 septembre 2010. Abidjan, Treichville. Palais de la culture Bernard B. Dadié. Photo: Mme Bro Grébé
La Côte d’Ivoire connaît une crise sociopolitique depuis les années 2000. Pour la résolution de cette crise, plusieurs négociations ont eu lieu sous l’égide d’organisations aussi bien sous-régionales, régionales qu’internationales.

Après plusieurs tentatives vaines, le Président Laurent Gbagbo a initié des négociations dites «Dialogue direct» avec la rébellion qui ont abouti à l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Le processus de sortie de crise a donc été enclenché sans que les rebelles n’aient désarmé comme le prévoyait l’Apo.

C’est dans ces conditions qu’afin de permettre à notre pays de sortir de cette crise qui est un frein à son développement, le Président Laurent Gbagbo et ses partisans ont accepté d’aller à l’élection présidentielle après l’assurance donnée par l’Onu de prendre les mesures idoines pour la sécurisation des opérations électorales ainsi que des électeurs.

Les faits

Après plusieurs reports, l’élection présidentielle qui constitue la dernière étape du processus de sortie de crise a pu être organisée le 31 octobre 2010 avec un taux de participation record de plus de 80%.

Si pour le premier tour, des dispositions particulières n’ont pas été prises pour permettre à tous les citoyens d’exercer leur droit de vote, en toute liberté, le dispositif de sécurité mis en place par le Centre de commandement intégré (Cci) a été renforcé pour le deuxième tour qui s’est déroulé le 28 novembre 2010 avec les deux candidats que sont le Président Laurent Gbagbo et Monsieur Alassane Dramane Ouattara. Par ailleurs, le camp du candidat Laurent Gbagbo a pris des mesures pour assurer la présence de ses représentants dans les zones dites Cno contrôlées par les rebelles avec la présence d’observateurs nationaux et internationaux. Ce qui a permis de constater toutes les irrégularités et autres exactions commises par les rebelles pour permettre au candidat Alassane Dramane Ouattara de gagner cette élection de façon frauduleuse:

• Bourrage d’urnes;

- Bastonnades et séquestrations des représentants du candidat de Lmp;

- Non acceptation des représentants du candidat de Lmp dans les bureaux de vote;

- Vote en plein air en violation des règles du secret de vote;

- Transport des urnes par des personnes non autorisées et par des moyens non autorisés;

- Subtilisation des urnes par les soldats des Forces nouvelles;

- Remplissage des Pv par les soldats des Forces nouvelles;

- Non signature des Pv par les représentants du candidat de Lmp.

Des exactions sur les populations:

- Intimidations

- Bastonnades

- Blessures à l’arme blanche

- Séquestrations

- Viols

- Meurtres et assassinats

Des destructions de biens privés et publics :

- Saccages de Qg du candidat de Lmp;

- Pillages et incendies de domiciles et de véhicules des militants et sympathisants du candidat de Lmp;

- Les directions régionales et inspections primaires de l’Education nationale;

- Lycées et collèges.

Tous ces faits ont été dénoncés par les observateurs nationaux et internationaux présents sur l’ensemble du territoire.

Par ailleurs, dans l’attente des résultats, les rebelles, appuyés par les partisans de Alassane Dramane Ouattara, ont continué à exercer des violences sur les militants de Lmp créant un climat d’insécurité et de psychose dans les zones favorables au candidat de Lmp et dans les zones Cno.

La Cei, au bout des trois jours qui lui sont impartis pour l’annonce des résultats provisoires n’a pu exécuter sa mission, se trouvant ainsi forclose.

Mais, contre toute attente, au moment où le Conseil constitutionnel s’est saisi du dossier, le Président de la Cei a déclaré sur une chaîne étrangère, le 2 décembre 2010, le candidat Alassane Dramane Ouattara vainqueur, dans un hôtel où est installé le Qg de celui-ci, au mépris de la loi électorale et des Institutions de la République.

On a assisté dès lors, sur les chaînes étrangères, à une campagne de dénigrement du candidat de Lmp et des Institutions de la République.

Le Conseil constitutionnel, Institution légale chargée de connaître le contentieux électoral et de donner les résultats définitifs des élections en Côte d’Ivoire, après ses délibérations, a déclaré le candidat Laurent Gbagbo vainqueur.

Notre analyse

Le représentant spécial du Secrétaire général de I’Onu n’assure pas sa mission avec neutralité. Il est celui qui encourage Alassane Dramane Ouattara et ses partisans à ne pas respecter les lois et les Institutions de notre pays. Les violences et les troubles observés, en ce moment, en Côte d’Ivoire sont motivés par les déclarations de Monsieur Choi qui outrepasse ses attributions dans la résolution de la crise ivoirienne.

Par ailleurs, les femmes de Lmp ont toujours affirmé que Alassane Dramane Ouattara est le père de la rébellion, il vient, une fois encore, de le démontrer en nommant Guillaume Soro comme Premier ministre dans son Gouvernement illégal.

En somme, les femmes de Lmp voudraient affirmer sans ambages que, contrairement à ce qu’il a toujours soutenu, M. Alassane Dramane Ouattara n’est pas majoritaire au Nord sinon il n’aurait pas demandé à ses militants de commettre toutes ses exactions et organiser une fraude massive au cours de cette élection présidentielle.

En outre, les femmes de Lmp avaient toujours exigé le désarment des rebelles avant l’élection présidentielle. Ces faits démontrent qu’elles avaient raison.

Condamnation

Les femmes de Lmp condamnent, avec la dernière énergie, le comportement de la communauté internationale représentée par Monsieur Choi.

Les femmes de Lmp condamnent aussi toutes les formes de violence exercées sur les populations et leurs biens par les partisans d’Alassane Dramane Ouattara.
Les femmes de Lmp condamnent toutes les tentatives de déstabilisation des Institutions de notre pays.

Interpellation

Les femmes de Lmp interpellent :

- L’Onu à travers son représentant, M. Choi à se ressaisir et à demeurer dans son rôle de maintien de la paix.

- La Communauté internationale à respecter la souveraineté de la Côte d’Ivoire.

- Nous exhortons les pays africains à faire une saine appréciation des faits avant de se prononcer sur les évènements qui se déroulent sur notre continent.

- Nous appelons les partis politiques ivoiriens à taire leurs intérêts partisans pour ne privilégier que l’intérêt national.

- Nous invitons M. Alassane Dramane Ouattara, président du Rdr à respecter et à faire respecter les lois et les Institutions ivoiriennes et à renoncer définitivement à la destruction de la Côte d’Ivoire.

- Au peuple de Côte d’Ivoire, nous adressons nos sincères remerciements pour avoir accordé son suffrage au candidat de Lmp, Laurent Gbagbo et de l’avoir porté au pouvoir. C’est ici le lieu d’adresser nos vives félicitations au Président de la République Laurent Gbagbo pour sa réélection.

- Nous invitons le peuple de Côte d’Ivoire à garder son calme, sa sérénité, et à vaquer librement à ses occupations.

Que Dieu Bénisse la Côte d’Ivoire.

Abidjan, le 6 décembre 2010

NB: Les titres sont de la rédaction.
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