Membre influent de La majorité présidentielle, Kahé Eric, président de l`Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie pense que l`issu à l`impasse actuelle passe par des discussions entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
En tant que président de l`Aird et porte-parole du Cnrd, que vous inspire l`imbroglio actuel?
Je ressens une profonde déception parce que les Ivoiriens ne méritaient pas cette situation. Mais en même temps, cette déception est en direction de l`Onu, particulièrement du représentant du Secrétaire général. En tant que diplomate, il me semble qu`il est, sur le fond, complètement sorti de sa mission. La forme aussi tranche avec ce à quoi nous ont habitués les diplomates, donnant ainsi l`impression du mépris des peuples africains. Il crée plus de problèmes qu`il ne voulait en résoudre. Connaissant le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara comme quelqu`un de très policé, je me demande s`il avait effectivement donné mandat à ses partisans pour qu`ils agissent comme ils l`ont fait dans les zones Cno. Cela m`étonnerait parce que, si tel est le cas, cela voudrait dire que les casses, les destructions des biens et les violences sur les responsables Lmp, notamment à Man seraient de son fait. Donc je suis déçu parce que dans la passion, ceux qui croyaient aider le Premier ministre Alassane Ouattara l`ont complètement desservi par un comportement qui a discrédité le scrutin dans la zone Cno. La certification concerne surtout la vérification du bon déroulement du scrutin et non la désignation d`un présumé vainqueur dans des conditions aussi humiliantes pour ceux qui croient en la dignité. On ne peut accepter la Cei sans accepter le conseil constitutionnel.
Autrement, vous êtes satisfait que Yao-N`Dré ait sanctionné Alassane Ouattara pour les violences dans les zones Cno?
Non, il n`a pas sanctionné Alassane Ouattara, mais il a fait respecter les règles du jeu. Je prends le cas à Guitrozon où la Cei n`a mis à disposition que 50 stickers par bureau de près de 400 électeurs. A cause de la victoire Lmp dans ce village au 1er tour, ces électeurs en on déduit un complot de la Cei départementale dirigée par le Rhdp. Majoritaires, certains avaient tendance à mettre des pressions sur les représentants du Rdr qui refusaient le vote sans sticker. Nous sommes intervenus pour indiquer que s`ils jouaient à ce jeu, le vote serait annulé. Vous avez pu voir à la télé, la satisfaction des observateurs de passage sur le site. Si pour manque de stickers, nous avions laissé l`énervement et ensuite la violence l`emporter, on aurait pas sanctionné Laurent Gbagbo mais plutôt notre manque de pertinence et de sagesse ayant conduit à des irrégularités. Je dois même avouer que nos amis du Rdr cherchaient par leur intransigeance la faute. Mais Guitrozon n`est pas la zone Cno où des jeunes qui vivent depuis près de 10 ans en dehors de tout système judiciaire côtoient l`impunité et le piétinement du droit des autres. Le problème est donc complexe et le défi majeur qui attend le nouveau président sera de résorber la fracture sociale et la construction d`un Etat de droit.
Dans la crise actuelle, les parties s`accusent mutuellement. Finalement n`y a-t-il pas de fauteurs de troubles dans le camp Lmp? Le président du Conseil constitutionnel par exemple, n`a-t-il pas voulu démontrer qu`il reste un faucon du Fpi en annulant le vote dans les régions favorables à Alassane Ouattara?
Le problème, c`est l`étendue de la fraude. Ce comportement s`est-il limité à un seul bureau de vote ou a-t-il été généralisé. Peut-on annuler toute la fraude à cause de quelques bureaux de vote et laisser prospérer de graves faits en zones Cno. La vraie question à aborder par les Ivoiriens avec toute la lucidité nécessaire, c`est de se demander si les faits sont avérés et quelle est leur étendue. On se complaît à dire que c`est un proche du président de la République, en prenant soin d`oublier de noter que la Cei est présidée par le Rhdp et composée à plus de 83% par ce même Rhdp. Il faut également se demander si le rôle du représentant de l`Onu était de désigner un président à la place du Conseil constitutionnel. Je rêve de ne faire la politique que sur des valeurs et des convictions. Pour l`instant, je n`ai qu`une seule conviction: c`est de ne jamais renoncer à mes convictions. Pour cela, je prends le soin d`asseoir mes convictions sur suffisamment de recul et c`est ce qui me permet de discuter avec tous les Ivoiriens de quelque bord qu`ils soient. Quelques cadres de mon camp ont dû être surpris quand j`ai rendu visite au président Bédié en campagne à Duékoué. J`estime qu`un ancien chef d`Etat qui arrive chez moi, si je ne veux pas le recevoir, je quitte la ville avant son arrivée; dans le cas contraire, j`ai obligation fraternelle d`aller le saluer. Est-ce que ce souci de faire de la politique saine est partagé? Est-ce que les partis politiques ont conscience que lorsqu`on part à une élection, il n`y a que deux alternatives: perdre ou gagner. On peut ne pas être ce vainqueur. Je répète en mon âme et conscience que je ne pense pas que le premier ministre Ouattara ait été l`investigateur de ces comportements au Nord, mais ceux qui ont voulu lui faire plaisir, l`ont desservi.
Selon vous, que faut-il faire aujourd`hui pour ramener le calme dans le pays?
De mon point de vue, il faut accepter le verdict du Conseil Constitutionnel, afin de s`asseoir et discuter. Je n`ai pas de solution miracle mais il existe une panoplie de solutions qui peuvent être expérimentées.
Pensez-vous qu`il faut continuer les discussions dans le cadre de l`Accord de Ouagadougou ou bien faut-il trouver un nouveau cadre de discussion?
A mon avis l`APO est désormais plombé et sera inefficace. Mais cette crise issue du second tour a l`avantage de rendre un peu plus limpide le marigot ivoirien. D`autant plus que beaucoup de masques sont tombés et que les prétendues neutralités ont volé en éclats. On assiste à la formation de deux “classes d`équivalence” du nombre d`intervenants: LMP face au camp du Premier ministre Ouattara Alassane soutenu par ses réseaux internationaux, ses alliés politiques ainsi que les ailes politique et militaire des Forces nouvelles. Le dialogue n`en sera que plus direct et non par “défenseurs” interposés. Que l`on me pardonne d`être si direct mais c`est aussi cela la vérité de ce marigot.
Selon vous, il est donc hors de question que Laurent Gbagbo cède son fauteuil?
Quelle serait donc la faisabilité de ce retrait? S`il doit le céder, à qui le céder et comment?
Au nouveau président, Alassane Ouattara...
Vous voyez bien que cela n`est pas possible. Vous aurez noté que même sa “prestation de serment” a été dirigée vers le Conseil constitutionnel dont il conteste l`autorité. Or l`arrêt du Conseil constitutionnel n`est d`aucun recours. Comme cela s`est passé aux Etats-Unis et dans bien d`autres pays. Nous avons toujours regretté que les acteurs politiques ne respectent pas leur signature. Or le rôle et la place du Conseil constitutionnel n`ont jamais été remis en cause tout au long du processus. Pourquoi et comment l`extraire en fin de parcours. Autant le président Gbagbo a été desservi par l`absence de désarmement, l`enrôlement avec des fraudes massives dévoilées par les dernières vérifications après le scandale Beugré Mambé, autant le rôle du CC doit être accepté. Encore que ce dernier n`est pas pris à défaut sur des faits précis si ce n`est que son verdict était rejeté avant même qu`il ne soit prononcé.
Le roi Salomon a tranché un litige entre la mère légitime et la mère présumée, n`est-ce pas un schéma de règlement pour Laurent Gbagbo qui dit aimer son pays?
Si cela peut interpeller les uns et les autres, je crois que c`est une bonne chose. Mon sentiment en tant qu`Ivoirien est que, toutes les défaites ne sont pas faciles à accepter. Les règlements sont là, il faut les suivre. Nous avons joué les policiers auprès de nos jeunes dans les régions forestières pour ne pas qu`ils gâchent notre victoire. Sinon comment comprendre que des zones acquises au président Gbagbo, fassent des scores de 50 à 55%? Ne pensez-vous pas qu`il aurait pu gagner à 95% comme l`autre l`a fait à Korhogo? Ce n`est pas que la volonté d`empêcher l`autre de voter n`existait pas. Mais, il a fallu des responsables locaux pour dissuader les gens. Notre amour pour la Côte d`Ivoire nous a empêchés de la mettre à feu et à sang au nom d`une victoire obligatoire. Nous en sommes à nous demander si ce n`est pas dans l`impossibilité d`avoir le plat de riz que les gens ont décidé d`y jeter du sable, pour empêcher ceux qui l`ont, de le déguster.
...
Si les gens aimaient la Côte d`Ivoire comme ils le disent, pourquoi ont-ils tout fait pour ne pas désarmer? J`ai entendu des hommes politiques soutenir que le désarmement ne devait pas se faire avant les élections. Ils ont refusé le désarmement avant les élections pour ne pas que la concurrence soit loyale. Choi a rendu plus de services à Lmp qu`à Alassane. Il est allé trop loin dans son engagement. Aujourd`hui, on a compris que son attitude a ouvert une clairière dans cette forêt nébuleuse. Avec cette crise, nous touchons du doigt, la face cachée de l`impérialisme, tel que cela nous a été enseigné dans les lycées et collèges.
Comment jugez-vous la suite des évènements après la décision de la Cedeao ...
Cette décision ne surprend guère dans la mesure où les autorités ivoiriennes n`ont pas été invitées à ce sommet extraordinaire. Comment en aurait-il pu être autrement quand on écoute uniquement et doublement une seule des parties en conflit?
Entretien réalisé par Marc Dossa, Coll. : E.K. & S.A.
En tant que président de l`Aird et porte-parole du Cnrd, que vous inspire l`imbroglio actuel?
Je ressens une profonde déception parce que les Ivoiriens ne méritaient pas cette situation. Mais en même temps, cette déception est en direction de l`Onu, particulièrement du représentant du Secrétaire général. En tant que diplomate, il me semble qu`il est, sur le fond, complètement sorti de sa mission. La forme aussi tranche avec ce à quoi nous ont habitués les diplomates, donnant ainsi l`impression du mépris des peuples africains. Il crée plus de problèmes qu`il ne voulait en résoudre. Connaissant le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara comme quelqu`un de très policé, je me demande s`il avait effectivement donné mandat à ses partisans pour qu`ils agissent comme ils l`ont fait dans les zones Cno. Cela m`étonnerait parce que, si tel est le cas, cela voudrait dire que les casses, les destructions des biens et les violences sur les responsables Lmp, notamment à Man seraient de son fait. Donc je suis déçu parce que dans la passion, ceux qui croyaient aider le Premier ministre Alassane Ouattara l`ont complètement desservi par un comportement qui a discrédité le scrutin dans la zone Cno. La certification concerne surtout la vérification du bon déroulement du scrutin et non la désignation d`un présumé vainqueur dans des conditions aussi humiliantes pour ceux qui croient en la dignité. On ne peut accepter la Cei sans accepter le conseil constitutionnel.
Autrement, vous êtes satisfait que Yao-N`Dré ait sanctionné Alassane Ouattara pour les violences dans les zones Cno?
Non, il n`a pas sanctionné Alassane Ouattara, mais il a fait respecter les règles du jeu. Je prends le cas à Guitrozon où la Cei n`a mis à disposition que 50 stickers par bureau de près de 400 électeurs. A cause de la victoire Lmp dans ce village au 1er tour, ces électeurs en on déduit un complot de la Cei départementale dirigée par le Rhdp. Majoritaires, certains avaient tendance à mettre des pressions sur les représentants du Rdr qui refusaient le vote sans sticker. Nous sommes intervenus pour indiquer que s`ils jouaient à ce jeu, le vote serait annulé. Vous avez pu voir à la télé, la satisfaction des observateurs de passage sur le site. Si pour manque de stickers, nous avions laissé l`énervement et ensuite la violence l`emporter, on aurait pas sanctionné Laurent Gbagbo mais plutôt notre manque de pertinence et de sagesse ayant conduit à des irrégularités. Je dois même avouer que nos amis du Rdr cherchaient par leur intransigeance la faute. Mais Guitrozon n`est pas la zone Cno où des jeunes qui vivent depuis près de 10 ans en dehors de tout système judiciaire côtoient l`impunité et le piétinement du droit des autres. Le problème est donc complexe et le défi majeur qui attend le nouveau président sera de résorber la fracture sociale et la construction d`un Etat de droit.
Dans la crise actuelle, les parties s`accusent mutuellement. Finalement n`y a-t-il pas de fauteurs de troubles dans le camp Lmp? Le président du Conseil constitutionnel par exemple, n`a-t-il pas voulu démontrer qu`il reste un faucon du Fpi en annulant le vote dans les régions favorables à Alassane Ouattara?
Le problème, c`est l`étendue de la fraude. Ce comportement s`est-il limité à un seul bureau de vote ou a-t-il été généralisé. Peut-on annuler toute la fraude à cause de quelques bureaux de vote et laisser prospérer de graves faits en zones Cno. La vraie question à aborder par les Ivoiriens avec toute la lucidité nécessaire, c`est de se demander si les faits sont avérés et quelle est leur étendue. On se complaît à dire que c`est un proche du président de la République, en prenant soin d`oublier de noter que la Cei est présidée par le Rhdp et composée à plus de 83% par ce même Rhdp. Il faut également se demander si le rôle du représentant de l`Onu était de désigner un président à la place du Conseil constitutionnel. Je rêve de ne faire la politique que sur des valeurs et des convictions. Pour l`instant, je n`ai qu`une seule conviction: c`est de ne jamais renoncer à mes convictions. Pour cela, je prends le soin d`asseoir mes convictions sur suffisamment de recul et c`est ce qui me permet de discuter avec tous les Ivoiriens de quelque bord qu`ils soient. Quelques cadres de mon camp ont dû être surpris quand j`ai rendu visite au président Bédié en campagne à Duékoué. J`estime qu`un ancien chef d`Etat qui arrive chez moi, si je ne veux pas le recevoir, je quitte la ville avant son arrivée; dans le cas contraire, j`ai obligation fraternelle d`aller le saluer. Est-ce que ce souci de faire de la politique saine est partagé? Est-ce que les partis politiques ont conscience que lorsqu`on part à une élection, il n`y a que deux alternatives: perdre ou gagner. On peut ne pas être ce vainqueur. Je répète en mon âme et conscience que je ne pense pas que le premier ministre Ouattara ait été l`investigateur de ces comportements au Nord, mais ceux qui ont voulu lui faire plaisir, l`ont desservi.
Selon vous, que faut-il faire aujourd`hui pour ramener le calme dans le pays?
De mon point de vue, il faut accepter le verdict du Conseil Constitutionnel, afin de s`asseoir et discuter. Je n`ai pas de solution miracle mais il existe une panoplie de solutions qui peuvent être expérimentées.
Pensez-vous qu`il faut continuer les discussions dans le cadre de l`Accord de Ouagadougou ou bien faut-il trouver un nouveau cadre de discussion?
A mon avis l`APO est désormais plombé et sera inefficace. Mais cette crise issue du second tour a l`avantage de rendre un peu plus limpide le marigot ivoirien. D`autant plus que beaucoup de masques sont tombés et que les prétendues neutralités ont volé en éclats. On assiste à la formation de deux “classes d`équivalence” du nombre d`intervenants: LMP face au camp du Premier ministre Ouattara Alassane soutenu par ses réseaux internationaux, ses alliés politiques ainsi que les ailes politique et militaire des Forces nouvelles. Le dialogue n`en sera que plus direct et non par “défenseurs” interposés. Que l`on me pardonne d`être si direct mais c`est aussi cela la vérité de ce marigot.
Selon vous, il est donc hors de question que Laurent Gbagbo cède son fauteuil?
Quelle serait donc la faisabilité de ce retrait? S`il doit le céder, à qui le céder et comment?
Au nouveau président, Alassane Ouattara...
Vous voyez bien que cela n`est pas possible. Vous aurez noté que même sa “prestation de serment” a été dirigée vers le Conseil constitutionnel dont il conteste l`autorité. Or l`arrêt du Conseil constitutionnel n`est d`aucun recours. Comme cela s`est passé aux Etats-Unis et dans bien d`autres pays. Nous avons toujours regretté que les acteurs politiques ne respectent pas leur signature. Or le rôle et la place du Conseil constitutionnel n`ont jamais été remis en cause tout au long du processus. Pourquoi et comment l`extraire en fin de parcours. Autant le président Gbagbo a été desservi par l`absence de désarmement, l`enrôlement avec des fraudes massives dévoilées par les dernières vérifications après le scandale Beugré Mambé, autant le rôle du CC doit être accepté. Encore que ce dernier n`est pas pris à défaut sur des faits précis si ce n`est que son verdict était rejeté avant même qu`il ne soit prononcé.
Le roi Salomon a tranché un litige entre la mère légitime et la mère présumée, n`est-ce pas un schéma de règlement pour Laurent Gbagbo qui dit aimer son pays?
Si cela peut interpeller les uns et les autres, je crois que c`est une bonne chose. Mon sentiment en tant qu`Ivoirien est que, toutes les défaites ne sont pas faciles à accepter. Les règlements sont là, il faut les suivre. Nous avons joué les policiers auprès de nos jeunes dans les régions forestières pour ne pas qu`ils gâchent notre victoire. Sinon comment comprendre que des zones acquises au président Gbagbo, fassent des scores de 50 à 55%? Ne pensez-vous pas qu`il aurait pu gagner à 95% comme l`autre l`a fait à Korhogo? Ce n`est pas que la volonté d`empêcher l`autre de voter n`existait pas. Mais, il a fallu des responsables locaux pour dissuader les gens. Notre amour pour la Côte d`Ivoire nous a empêchés de la mettre à feu et à sang au nom d`une victoire obligatoire. Nous en sommes à nous demander si ce n`est pas dans l`impossibilité d`avoir le plat de riz que les gens ont décidé d`y jeter du sable, pour empêcher ceux qui l`ont, de le déguster.
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Si les gens aimaient la Côte d`Ivoire comme ils le disent, pourquoi ont-ils tout fait pour ne pas désarmer? J`ai entendu des hommes politiques soutenir que le désarmement ne devait pas se faire avant les élections. Ils ont refusé le désarmement avant les élections pour ne pas que la concurrence soit loyale. Choi a rendu plus de services à Lmp qu`à Alassane. Il est allé trop loin dans son engagement. Aujourd`hui, on a compris que son attitude a ouvert une clairière dans cette forêt nébuleuse. Avec cette crise, nous touchons du doigt, la face cachée de l`impérialisme, tel que cela nous a été enseigné dans les lycées et collèges.
Comment jugez-vous la suite des évènements après la décision de la Cedeao ...
Cette décision ne surprend guère dans la mesure où les autorités ivoiriennes n`ont pas été invitées à ce sommet extraordinaire. Comment en aurait-il pu être autrement quand on écoute uniquement et doublement une seule des parties en conflit?
Entretien réalisé par Marc Dossa, Coll. : E.K. & S.A.
