La situation que vit la Côte d'Ivoire était, hier, à l'ordre du jour de la rencontre entre les élus, cadres et ressortissants du Moyen-Cavally. Le ministre du gouvernement Aké N’gbo, Emile Guiriéoulou a réaffirmé son soutien à Laurent Gbagbo.
Pour le tout nouveau ministre de l'intérieur du gouvernement Aké N'gbo, Emile Guiriéoulou, la question ne devrait même pas se poser. « Il y a un seul président, c'est Gbagbo Laurent. Le président Gbagbo est déclaré élu, il a prêté serment. Le reste, c'est de la spéculation», a-t-il affirmé, hier, devant une centaine de ressortissants du Moyen-Cavally, région dont il est natif. C'était hier, à la salle des plénières du Conseil économique et social, au Plateau, à l'occasion d'une rencontre initiée par les ministres et les cadres de la région. Objectif, préparer la visite au chef de l'Etat, prévue le 22 décembre 2010, « pour le féliciter et lui dire merci d'avoir fait confiance à trois fils de la région (Emile Guiriéoulou, Alphonse Voho Sahi et Angèle Gnonsoa, ndlr) qu'il a appelés dans son gouvernement », selon les propres termes du ministre Guiriéoulou. C'est au cours des échanges avec les personnes ayant effectué le déplacement que la question sur la crise post-électorale qui secoue la Côte d'Ivoire a été soulevée. Emile Guiriéoulou a rassuré les uns et les autres : « Ne vous laissez pas stresser pour rien. Le pouvoir, il s'exerce. Ceux qui sont assis au Golf l'exercent dans la parole ! Ils ont nommé des ministres. Est-ce qu'ils ont pris fonction ? Ils sont assis au Golf ! Nous, nous travaillons». M. Guiriéoulou a, par ailleurs, minimisé le soutien de la Communauté internationale dont bénéficie Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire proclamé par la Commission électorale indépendante (Cei). « Ils ont l'extérieur qui se prononce en leur faveur, mais ce n'est pas nouveau. Depuis 2000, on est dans ça. Ce n'est pas une situation nouvelle. Comme le président lui-même l'a dit, ça va se gérer », a-t-il soutenu avant d'ajouter : « On n'a pas voulu que notre marathon politique se termine de cette façon. Mais, tout ce qu'il nous reste à faire, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de troubles».
Dans dix jours, tout le Moyen Cavally ira manifester sa reconnaissance à Laurent Gbagbo. Mais, compte tenu de la crise, la mobilisation sera plus basée sur les ressortissants vivant à Abidjan et banlieue, selon l'ancien ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye. Celui-ci a demandé que l'organisation se fasse en fonction des différentes communes du district d'Abidjan, où chaque département de la région aura son représentant, pour que les choses aillent le plus vite possible.
Anne-Marie Eba
Pour le tout nouveau ministre de l'intérieur du gouvernement Aké N'gbo, Emile Guiriéoulou, la question ne devrait même pas se poser. « Il y a un seul président, c'est Gbagbo Laurent. Le président Gbagbo est déclaré élu, il a prêté serment. Le reste, c'est de la spéculation», a-t-il affirmé, hier, devant une centaine de ressortissants du Moyen-Cavally, région dont il est natif. C'était hier, à la salle des plénières du Conseil économique et social, au Plateau, à l'occasion d'une rencontre initiée par les ministres et les cadres de la région. Objectif, préparer la visite au chef de l'Etat, prévue le 22 décembre 2010, « pour le féliciter et lui dire merci d'avoir fait confiance à trois fils de la région (Emile Guiriéoulou, Alphonse Voho Sahi et Angèle Gnonsoa, ndlr) qu'il a appelés dans son gouvernement », selon les propres termes du ministre Guiriéoulou. C'est au cours des échanges avec les personnes ayant effectué le déplacement que la question sur la crise post-électorale qui secoue la Côte d'Ivoire a été soulevée. Emile Guiriéoulou a rassuré les uns et les autres : « Ne vous laissez pas stresser pour rien. Le pouvoir, il s'exerce. Ceux qui sont assis au Golf l'exercent dans la parole ! Ils ont nommé des ministres. Est-ce qu'ils ont pris fonction ? Ils sont assis au Golf ! Nous, nous travaillons». M. Guiriéoulou a, par ailleurs, minimisé le soutien de la Communauté internationale dont bénéficie Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire proclamé par la Commission électorale indépendante (Cei). « Ils ont l'extérieur qui se prononce en leur faveur, mais ce n'est pas nouveau. Depuis 2000, on est dans ça. Ce n'est pas une situation nouvelle. Comme le président lui-même l'a dit, ça va se gérer », a-t-il soutenu avant d'ajouter : « On n'a pas voulu que notre marathon politique se termine de cette façon. Mais, tout ce qu'il nous reste à faire, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de troubles».
Dans dix jours, tout le Moyen Cavally ira manifester sa reconnaissance à Laurent Gbagbo. Mais, compte tenu de la crise, la mobilisation sera plus basée sur les ressortissants vivant à Abidjan et banlieue, selon l'ancien ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye. Celui-ci a demandé que l'organisation se fasse en fonction des différentes communes du district d'Abidjan, où chaque département de la région aura son représentant, pour que les choses aillent le plus vite possible.
Anne-Marie Eba
