Le porte-parole du gouvernement d`Alassane Ouattara, l`un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, a écarté samedi "toute négociation" avec Laurent Gbagbo si ce dernier ne reconnaît pas l`ex-opposant comme chef de l`Etat.
"Tant qu`Alassane Ouattara, président de la République, n`est pas reconnu par tous, toute négociation est écartée", a déclaré à l`AFP Patrick Achi, porte-parole du gouvernement dirigé par le Premier ministre et chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) Guillaume Soro.
Le sortant Laurent Gbagbo avait proposé jeudi au camp d`en face de "discuter". "Asseyons-nous et discutons", avait-il dit.
"Si c`est pour (discuter) ses conditions de départ, on peut négocier", a poursuivi M. Achi. "Pour nous, il y a un préalable: Alassane Ouattara est président".
M. Gbagbo n`étant "pas le président", "à quel titre allons-nous dialoguer avec lui?", a-t-il ajouté.
Guillaume Soro a exhorté ces derniers jours l`armée et la fonction publique à rejoindre le camp Ouattara. Premier ministre de M. Gbagbo de 2007 à 2010, il a assuré qu`il serait "dès la semaine prochaine à (ses) bureaux", alors que le sortant paraît pour l`heure contrôler l`appareil d`Etat.
La Côte d`Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28 novembre, censée pourtant clore une décennie de crises politico-militaires et la partition du pays depuis 2002 en un sud loyaliste et un nord FN.
M. Ouattara est reconnu comme le président légitime par la communauté internationale depuis qu`il a été désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, victoire confirmée par l`ONU. Mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé le sortant président avec 51,45%.
Les deux hommes ont depuis lors formé chacun leur propre gouvernement.
M. Gbagbo est de plus en plus isolé au plan international. Les Etats-Unis, qui ont brandi cette semaine la menace de sanctions, ont dit vendredi réfléchir à la possibilité de "mettre une pression supplémentaire" sur lui.
Rare voix discordante, la Gambie a appelé samedi les "puissances occidentales à arrêter leurs ingérences" en Côte d`Ivoire et demandé aux deux présidents proclamés de privilégier "les intérêts des Ivoiriens".
Le président gambien Yahya Jammeh, dont le régime est régulièrement critiqué pour ses violations des droits de l`Homme, est un proche de Laurent Gbagbo.
"Tant qu`Alassane Ouattara, président de la République, n`est pas reconnu par tous, toute négociation est écartée", a déclaré à l`AFP Patrick Achi, porte-parole du gouvernement dirigé par le Premier ministre et chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) Guillaume Soro.
Le sortant Laurent Gbagbo avait proposé jeudi au camp d`en face de "discuter". "Asseyons-nous et discutons", avait-il dit.
"Si c`est pour (discuter) ses conditions de départ, on peut négocier", a poursuivi M. Achi. "Pour nous, il y a un préalable: Alassane Ouattara est président".
M. Gbagbo n`étant "pas le président", "à quel titre allons-nous dialoguer avec lui?", a-t-il ajouté.
Guillaume Soro a exhorté ces derniers jours l`armée et la fonction publique à rejoindre le camp Ouattara. Premier ministre de M. Gbagbo de 2007 à 2010, il a assuré qu`il serait "dès la semaine prochaine à (ses) bureaux", alors que le sortant paraît pour l`heure contrôler l`appareil d`Etat.
La Côte d`Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28 novembre, censée pourtant clore une décennie de crises politico-militaires et la partition du pays depuis 2002 en un sud loyaliste et un nord FN.
M. Ouattara est reconnu comme le président légitime par la communauté internationale depuis qu`il a été désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, victoire confirmée par l`ONU. Mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé le sortant président avec 51,45%.
Les deux hommes ont depuis lors formé chacun leur propre gouvernement.
M. Gbagbo est de plus en plus isolé au plan international. Les Etats-Unis, qui ont brandi cette semaine la menace de sanctions, ont dit vendredi réfléchir à la possibilité de "mettre une pression supplémentaire" sur lui.
Rare voix discordante, la Gambie a appelé samedi les "puissances occidentales à arrêter leurs ingérences" en Côte d`Ivoire et demandé aux deux présidents proclamés de privilégier "les intérêts des Ivoiriens".
Le président gambien Yahya Jammeh, dont le régime est régulièrement critiqué pour ses violations des droits de l`Homme, est un proche de Laurent Gbagbo.