La situation financière se complique pour les deux candidats déclarés vainqueurs à l’issue du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010. En raison des divergences qui opposent ces deux candidats qui se battent pour un même fauteuil, les acteurs de la chaîne du transport peinent à s’en sortir. Cette situation est décriée par le Groupement d’intérêt économique des propriétaires de véhicules de transports routiers de Côte d’Ivoire (GIE), dont la présidence est assurée par M. Touré Almamy. Pour celui-ci dont la structure regroupe les acteurs clés de la chaîne des transporteurs, la crise que traverse la Côte d’Ivoire depuis le deuxième tour de l’élection présidentielle, joue en leur défaveur. Ne pouvant plus tourner, de peur d’être pris pour cible, comme ce fut le cas lors des événements de 2004, ils ont décidé d’interpeller les autorités ivoiriennes, notamment les acteurs de la crise ivoirienne à s’entendre, de sorte à redonner vie à l’activité économique. Interpelant les leaders politiques, M. Touré Almamy et ses amis relèvent que si rien n’est fait, le paiement des taxes (vignette, carte de stationnement etc.) pourrait être hypothéqué. Mieux, dans la perspective de relancer l’économie, le GIE recommande aux autorités ivoiriennes dès maintenant des réflexions devant aboutir à des mesures d’allégement ou des dispositions compensatoires portant sur les impôts et taxes au titre de l’année 2011. Abondant dans le même ordre d’idée, M. Touré Adama, président de la CNGCI (Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire), a, à travers une déclaration produite le mardi 14 décembre 2010, demandé aux autorités ivoiriennes de tout mettre en œuvre afin que le pays sorte de cette crise qui n’a que trop durée. Touré Adama déplore les pertes subies par l’ensemble des acteurs dues à la crise. Cette situation, explique-t-il, est ressentie par les acteurs du transport dont l’exploitation a connu une chute de plus de 70%.
Honoré Kouassi
Honoré Kouassi
