Le président de la Commission de l`Union africaine, Jean Ping, a bien "remis" à Laurent Gbagbo, un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, une lettre lui demandant de quitter le pouvoir, a indiqué samedi une source proche de l`UA.
M. Ping qui a quitté Abidjan vendredi soir après une visite de quelques heures, "a remis" à M. Gbagbo une lettre de Goodluck Jonathan, chef de l`Etat nigérian et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), a précisé cette source à l`AFP.
Vendredi, le Nigeria avait annoncé que Jean Ping et un haut représentant de
la Cédéao devaient remettre une lettre à Laurent Gbagbo lui demandant de
transférer "immédiatement" le pouvoir à Alassane Ouattara, l`autre président
proclamé et seul reconnu par quasiment toute la communauté internationale.
"Cette lettre réitère la détermination de la Cédéao et de toute la communauté internationale à ce que le président (Gbagbo) transmette immédiatement le pouvoir au président élu Ouattara et évite le retour imminent
d`un conflit sanglant et inutile", avait affirmé à l`AFP le ministre nigérian des Affaires étrangères, Odein Ajumogobia.
L`ONU, l`Union européenne et les Etats-Unis ont également appelé vendredi M. Gbagbo à se retirer au plus vite, au lendemain d`une tentative de marche des partisans de M. Ouattara réprimée dans le sang par les forces pro-Gbagbo.
De onze à une trentaine de personnes, selon diverses sources, ont été tuées jeudi et au moins 80 blessées, essentiellement lorsque des sympathisants de Ouattara ont tenté de marcher sur la télévision d`Etat, la RTI.
M. Ping qui a quitté Abidjan vendredi soir après une visite de quelques heures, "a remis" à M. Gbagbo une lettre de Goodluck Jonathan, chef de l`Etat nigérian et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), a précisé cette source à l`AFP.
Vendredi, le Nigeria avait annoncé que Jean Ping et un haut représentant de
la Cédéao devaient remettre une lettre à Laurent Gbagbo lui demandant de
transférer "immédiatement" le pouvoir à Alassane Ouattara, l`autre président
proclamé et seul reconnu par quasiment toute la communauté internationale.
"Cette lettre réitère la détermination de la Cédéao et de toute la communauté internationale à ce que le président (Gbagbo) transmette immédiatement le pouvoir au président élu Ouattara et évite le retour imminent
d`un conflit sanglant et inutile", avait affirmé à l`AFP le ministre nigérian des Affaires étrangères, Odein Ajumogobia.
L`ONU, l`Union européenne et les Etats-Unis ont également appelé vendredi M. Gbagbo à se retirer au plus vite, au lendemain d`une tentative de marche des partisans de M. Ouattara réprimée dans le sang par les forces pro-Gbagbo.
De onze à une trentaine de personnes, selon diverses sources, ont été tuées jeudi et au moins 80 blessées, essentiellement lorsque des sympathisants de Ouattara ont tenté de marcher sur la télévision d`Etat, la RTI.