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Politique Publié le samedi 18 décembre 2010 | AFP

Onuci et Licorne, forces d`interposition en Côte d`Ivoire

© AFP Par Emma
Après la proclamation des résultats de la présidentielle: Les casques bleus de l`Onuci sécurisent l`Hôtel du Golf
Dimanche 5 décembre 2010. Abidjan, Riviera. Golf Hôtel. Siège provisoire du gouvernement du premier ministre Guillaume Soro
L`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) et la force française Licorne, dont Laurent Gbagbo a demandé samedi le départ, ont été déployées pour s`interposer après les affrontements entre loyalistes et rebelles qui ont suivi le putsch manqué de 2002.

M. Gbagbo a accusé l`Onuci, que Licorne est censée appuyer, d`avoir transporté et fourni des armes aux anciens rebelles des Forces nouvelles (FN) alliés à son rival Alassane Ouattara, l`autre président proclamé.


ONUCI

Forte actuellement de quelque 10.000 Casques bleus, de policiers et de
personnels civils, l`Onuci a commencé à être déployée en avril 2004 dans cette
ex-colonie française coupée depuis 2002 en un sud tenu par le régime Gbagbo et
un nord contrôlé par les FN.
Elle a pour principale mission de surveiller le respect du cessez-le-feu et
devait également encadrer et aider le processus de désarmement et de
réconciliation, qui était resté limité mais est désormais totalement au point
mort à la suite de la crise née de la présidentielle du 28 novembre.

LICORNE

L`autre composante des "Forces impartiales" compte aujourd`hui 900 soldats.
Elle a été la première à être déployée, avec l`accord du gouvernement de Laurent Gbagbo, au lendemain du putsch raté, notamment pour évacuer les
ressortissants étrangers.

Sous commandement français mais sous mandat onusien, la force Licorne est chargée de soutenir l`Onuci. Elle est installée sur l`ex-base militaire
française du 43e Bataillon d`infanterie de marine (Bima), fermée en juin 2009.

Les effectifs de Licorne avaient culminé à 5.300 hommes après le bombardement par l`aviation loyaliste d`un cantonnement militaire français qui a tué neuf soldats français à Bouaké (centre, fief des FN) le 6 novembre 2004.

Paris avait répliqué en détruisant l`aviation ivoirienne, provoquant de violentes manifestations antifrançaises à Abidjan qui avaient obligé près de
8.000 ressortissants étrangers, surtout français, à quitter le pays.

Au moins 50 Ivoiriens étaient tombés sous les balles françaises dans des heurts avec Licorne dans les jours qui ont suivi le 6 novembre.
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