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Politique Publié le lundi 20 décembre 2010 | AFP

25 morts dans les violences post-électorales (ministre de Gbagbo)

© AFP Par Emma
Education nationale : Le ministre de la Fonction publique, Emile Guiriéoulou installe Mme Yapo et la nouvelle Direction de l`ENA
Mercredi 7 juillet 2010. Abidjan, Amphithéâtre Laurent Gbagbo de l`Ecole nationale d`administration. Le ministre de la Fonction publique, Emile Guiriéoulou (photo) installe le nouveau Directeur Général, Mme Yapo Evelyne Marie-Chantal et son équipe
Le ministre de l`Intérieur de Laurent Gbagbo,
Emile Guiriéoulou, a rejeté lundi les accusations de "violations massives des
droits de l`Homme" en Côte d`Ivoire, affirmant que les violences dans le pays
ont tué 25 personnes, dont 14 dans le rang des militaires fidèles à M. Gbagbo.
"Sur l`ensemble des manifestations (ces trois derniers jours entre les
partisans de Laurent Gbagbo et d`Alassane Ouattara, qui se disputent le
pouvoir depuis la présidentielle du 28 novembre) nous enregistrons 25
personnes tuées dont 14 éléments des forces de défense et de sécurité (FDS)"
loyales à Gbagbo, a déclaré M. Guiriéoulou, lors d`une conférence de presse.
"C`est dans nos rangs que nous comptons le plus de victimes" a-t-il
déploré, saluant le "sang-froid et le professionnalisme" des FDS" qui "ont
permis (...) d`éviter un bain de sang et de limiter le nombre de victimes et
les dégâts".
La Haut commissaire aux droits de l`homme de l`ONU, Navi Pillay, a fait
état de plus de 50 morts et plus de 200 blessés, lors de ces violences, et
s`est inquiétée de "violations massives des droits de l`homme" dont des
enlèvements commis de nuit par des "individus armés non identifiés en tenue
militaire", accompagnés par des soldats des FDS et miliciens fidèles à Laurent
Gbagbo.
Interrogé sur les accusations du chef de l`Opération de l`ONU en Côte
d`Ivoire (Onuci) Choï Young-Jin, dénonçant l`accroissement des "actes
hostiles" commis "par le camp du président Gbagbo", M. Guiriéoulou a répondu
que M. Choi faisait de la "diversion".
"Nous demandons le départ de l`Onuci, le reste n`est que diversion (...)
elle n`a pas à se maintenir contre notre gré sur notre territoire" a-t-il dit.
Si elle "choisit d`avoir des interlocuteurs autre que les autorités légales du
pays, elle se met dans la rébellion et elle sera traitée comme telle" a-t-il
ajouté.
Selon lui, les sanctions infligées lundi par l`Union européenne (UE) à
l`encontre de M. Gbagbo et de 18 autres personnes, cela "fait sourire". "C`est
un chiffon rouge qu`on agite chaque fois aux yeux des dirigeants africains,
pensant nous faire peur", a-t-il affirmé.
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