"Il faut arrêter de brandir le chiffon rouge des sanctions" contre la Côte d`Ivoire, qui "ne font qu`exacerber les tensions" et "mettent en péril les relations amicales que nous avons avec l`Europe et la France en particulier", a déclaré lundi Toussaint Alain, conseiller de Laurent Gbagbo, affirmant que le président sortant était "zen" et "serein" face aux "menaces".
Dans un entretien accordé à l`Associated Press à Paris, il a par ailleurs accusé l`ONU de chercher "un prétexte à une intervention militaire". Il a également affirmé que les forces de défense et de sécurité ivoiriennes n`étaient "nullement impliquées" dans les violences évoquées dimanche par la Haut commissaire aux droits de l`Homme de l`ONU, Navi Pillay. Cette dernière a fait état de centaines de témoignages sur des enlèvements commis par des assaillants armés en tenue militaire et estimé à plus de 50 le nombre de morts au cours des trois derniers jours.
"Les premiers responsables des violences (...) sont d`abord les responsables de l`opposition appuyés par la communauté internationale qui a laissé faire", a-t-il dit.
"Aujourd`hui, nous savons qu`il y a effectivement des forces en tenue militaire qui bravent le couvre-feu pour se livrer à des exactions, mais la responsabilité du président Gbagbo et de son armée, c`est de faire en sorte que la sécurité des biens et des personnes soit garantie", a-t-il assuré, dénonçant une "manipulation".
Quant à l`estimation onusienne de plus de 50 morts, "nous ne savons pas quand (...) ce décompte a été établi" et de quelles victimes il s`agit, a-t-il ajouté, rappelant que le gouvernement avait fait état jeudi soir de "21 morts, dont dix agents des forces de sécurité". "Ce sont les seuls chiffres officiels dont nous disposons", a-t-il dit.
Interrogé par ailleurs sur des tentatives d`intimidation contre le personnel onusien dénoncées lundi par le représentant spécial des Nations unies en Côte d`Ivoire Choi Young-jin, Toussaint Alain a estimé que "l`ONU veut manipuler l`opinion" et "cherche un prétexte à une intervention militaire".
Le conseiller du président sortant, qui refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, dont la victoire a été reconnue par la communauté internationale, a accusé "la France, les Etats-Unis et l`ONU" d`avoir "organisé un hold-up électoral".
"Tout cela porte les germes d`un conflit majeur" en Côte d`Ivoire, a considéré Toussaint Alain. Il a confirmé que Laurent Gbagbo exigeait le retrait des forces de l`ONU et de l`opération Licorne "qui ne sont plus (...) impartiales", évoquant une "bataille qui ressemble à un complot international contre un régime légalement établi".
"L`Europe ne doit pas s`associer à ce qui est un coup d`Etat électoral" et doit comprendre "que ce n`est pas l`ère de la recolonisation", a-t-il ajouté.
"Aujourd`hui, nous avons besoin de négociations, sans doute sous l`égide de la communauté internationale et de l`Union africaine en particulier" mais "dans le respect de nos lois et de la Constitution ivoirienne", a-t-il dit. Et "si nous sommes contraints à marcher seuls pendant quelques années, nous sommes prêts à le faire", a conclu Toussaint Alain, interrogé sur la crainte d`un isolement international.
Dans un entretien accordé à l`Associated Press à Paris, il a par ailleurs accusé l`ONU de chercher "un prétexte à une intervention militaire". Il a également affirmé que les forces de défense et de sécurité ivoiriennes n`étaient "nullement impliquées" dans les violences évoquées dimanche par la Haut commissaire aux droits de l`Homme de l`ONU, Navi Pillay. Cette dernière a fait état de centaines de témoignages sur des enlèvements commis par des assaillants armés en tenue militaire et estimé à plus de 50 le nombre de morts au cours des trois derniers jours.
"Les premiers responsables des violences (...) sont d`abord les responsables de l`opposition appuyés par la communauté internationale qui a laissé faire", a-t-il dit.
"Aujourd`hui, nous savons qu`il y a effectivement des forces en tenue militaire qui bravent le couvre-feu pour se livrer à des exactions, mais la responsabilité du président Gbagbo et de son armée, c`est de faire en sorte que la sécurité des biens et des personnes soit garantie", a-t-il assuré, dénonçant une "manipulation".
Quant à l`estimation onusienne de plus de 50 morts, "nous ne savons pas quand (...) ce décompte a été établi" et de quelles victimes il s`agit, a-t-il ajouté, rappelant que le gouvernement avait fait état jeudi soir de "21 morts, dont dix agents des forces de sécurité". "Ce sont les seuls chiffres officiels dont nous disposons", a-t-il dit.
Interrogé par ailleurs sur des tentatives d`intimidation contre le personnel onusien dénoncées lundi par le représentant spécial des Nations unies en Côte d`Ivoire Choi Young-jin, Toussaint Alain a estimé que "l`ONU veut manipuler l`opinion" et "cherche un prétexte à une intervention militaire".
Le conseiller du président sortant, qui refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, dont la victoire a été reconnue par la communauté internationale, a accusé "la France, les Etats-Unis et l`ONU" d`avoir "organisé un hold-up électoral".
"Tout cela porte les germes d`un conflit majeur" en Côte d`Ivoire, a considéré Toussaint Alain. Il a confirmé que Laurent Gbagbo exigeait le retrait des forces de l`ONU et de l`opération Licorne "qui ne sont plus (...) impartiales", évoquant une "bataille qui ressemble à un complot international contre un régime légalement établi".
"L`Europe ne doit pas s`associer à ce qui est un coup d`Etat électoral" et doit comprendre "que ce n`est pas l`ère de la recolonisation", a-t-il ajouté.
"Aujourd`hui, nous avons besoin de négociations, sans doute sous l`égide de la communauté internationale et de l`Union africaine en particulier" mais "dans le respect de nos lois et de la Constitution ivoirienne", a-t-il dit. Et "si nous sommes contraints à marcher seuls pendant quelques années, nous sommes prêts à le faire", a conclu Toussaint Alain, interrogé sur la crainte d`un isolement international.