Invité de Bourdin Direct ce lundi, Dominique de Villepin demande à ce que la France et l'Union européenne envoient un représentant en Côte d’Ivoire, pour négocier sur place. Barack Obama, Nicolas Sarkozy, l’Onu… somment Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en Côte d’Ivoire, où la situation est plus tendue que jamais. Un ultimatum qui reste sans effet et auquel Dominique de Villepin, invité de Bourdin Direct ce lundi matin sur Rmc et Bfmtv, «ne croit pas».
«Seule la diplomatie, avec des gens courageux, peut réussir». «Inquiet de voir la montée des tensions» en Côte d’Ivoire, l'ancien Premier ministre explique : «la communauté internationale ne peut pas se contenter de faire des phrases, qui ne sont pas suivies d’effet. Il n’y a qu’une solution pour cela : il faut aller sur le terrain. L’Union africaine a envoyé un médiateur, Thabo Mbeki, l’ancien Président sud-africain ; il faut que la communauté internationale, à travers les Nations unies, il faut que la France, avec l’Europe, envoient sur place, un représentant capable de mener une négociation […] qui sauve la face et donne une place à chacun. J’ai conduit cette négociation en 2002-2003, de façon réussie, puisque nous avons, sans trop d’encombre, éviter la guerre civile.
Quand tout est bloqué, seule la diplomatie, qui s’engage sur le terrain avec des gens courageux, est capable de tisser une solution. Ça implique d’aller sur place. […] Je ne crois pas à la logique de l’ultimatum».
In Rmc (une radio française)
«Seule la diplomatie, avec des gens courageux, peut réussir». «Inquiet de voir la montée des tensions» en Côte d’Ivoire, l'ancien Premier ministre explique : «la communauté internationale ne peut pas se contenter de faire des phrases, qui ne sont pas suivies d’effet. Il n’y a qu’une solution pour cela : il faut aller sur le terrain. L’Union africaine a envoyé un médiateur, Thabo Mbeki, l’ancien Président sud-africain ; il faut que la communauté internationale, à travers les Nations unies, il faut que la France, avec l’Europe, envoient sur place, un représentant capable de mener une négociation […] qui sauve la face et donne une place à chacun. J’ai conduit cette négociation en 2002-2003, de façon réussie, puisque nous avons, sans trop d’encombre, éviter la guerre civile.
Quand tout est bloqué, seule la diplomatie, qui s’engage sur le terrain avec des gens courageux, est capable de tisser une solution. Ça implique d’aller sur place. […] Je ne crois pas à la logique de l’ultimatum».
In Rmc (une radio française)
