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Politique Publié le mardi 21 décembre 2010 | AFP

Côte d`Ivoire: les évènements depuis le 2e tour de la présidentielle

Dates-clés de la crise politique en Côte
d'Ivoire après la présidentielle du 28 novembre.

--NOVEMBRE 2010--
- 28: Le second tour de la présidentielle entre Laurent Gbagbo, président sortant, et son rival Alassane Ouattara, se déroule dans un climat de tension: trois morts. Les deux camps s'accusent d'avoir empêché les électeurs de leur rival de voter dans certaines régions.
- 30: Le camp de M. Ouattara accuse M. Gbagbo de vouloir "confisquer le pouvoir".

--DECEMBRE--
- 2: Attaque d'un bureau du parti de Ouattara à Abidjan: huit morts.
La Commission électorale indépendante (CEI) annonce la victoire de M. Ouattara (54,1%), résultat rejeté par le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo.
- 3: M. Gbagbo est proclamé vainqueur (51,45%) par le Conseil constitutionnel.
M. Ouattara se présente comme "président élu". L'ONU, l'UE, Washington, Paris et Londres reconnaissent sa victoire.
- 4: M. Gbagbo est investi chef de l'Etat et dénonce des "ingérences"
étrangères.
M. Ouattara prête serment "en qualité de président" et reconduit Guillaume Soro comme Premier ministre.
- 5: M. Ouattara forme son gouvernement. Gbagbo nomme Aké N'Gbo Premier ministre.
- 6: Au moins 20 morts depuis le 2e tour (Amnesty International).
- 7: La Cédéao suspend la Côte d'Ivoire et demande à Gbagbo de "rendre le pouvoir". Gbagbo forme son gouvernement.
- 8: Déclaration de soutien du Conseil de sécurité de l'ONU à Ouattara.
- 9: L'UA suspend la Côte d'Ivoire. Le gouvernement Soro appelle l'armée et la fonction publique à le rejoindre.
- 13: Des forces de sécurité fidèles à M. Gbagbo bloquent plusieurs heures l'accès à l'hôtel qui sert de QG à Ouattara.
- 15: Paris n'a "aucune intention d'intervenir militairement".
- 16: Les partisans de M. Ouattara tentent de marcher sur la radio-télévision d'Etat RTI, mais en sont empêchés par les forces pro-Gbagbo qui ouvrent le feu. De 11 à une trentaine de personnes tuées, selon les sources.
- 17: Abidjan est quadrillée par les forces de l'ordre fidèles à M. Gbagbo.
L'UE appelle l'armée ivoirienne à se placer sous l'autorité de M. Ouattara.
Le président français Nicolas Sarkozy appelle M. Gbagbo à partir "avant la fin de la semaine", sous peine de sanctions de l'UE.
- 18: Gbagbo exige le départ "immédiat" de la mission de l'ONU (Onuci) et des forces françaises.
- Charles Blé Goudé, leader de la jeunesse pro-Gbagbo appelle le peuple "à s'apprêter à livrer" le "combat" pour la "souveraineté" ivoirienne.
- 19: L'ONU dénonce des "violations massives des droits de l'Homme" qui ont fait plus de 50 morts en trois jours. Accusations rejetées par le camp Gbagbo qui fait état de 25 morts dont 14 dans ses rangs.
- Les Etats-Unis ordonnent au personnel non-essentiel de leur ambassade de quitter le pays.
- La France demande à Laurent Gbagbo de retenir ses troupes.
- 20: Sanctions de l'UE qui décrète des interdictions de visa à l'encontre de Gbagbo et 18 de ses proches.
L'Onuci dénonce l'accroissement des "actes hostiles" du camp Gbagbo.
L'ONU prolonge de six mois le mandat de sa force, envisageant des renforts et estime que l'Onuci risque une confrontation "dangereuse" avec les forces de Gbagbo. Elle avertit que les responsables d'attaques contre des civils et Casques bleus seront traduits en justice.
Les Etats-Unis jugent qu'"il est temps pour (Gbagbo) de partir".
L'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié appelle Gbagbo à céder la
place et demande l'"allégeance" de l'armée à Ouattara.
- 21: Le camp Ouattara appelle "à la désobéissance" à Gbagbo.
Washington interdit à une trentaine de proches de Gbagbo de se rendre aux Etats-Unis.
La Cédéao annonce un sommet extraordinaire à Abuja le 24.
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