Le Conseil des droits de l'homme organise jeudi une sessions spéciale sur la situation en Côte d'Ivoire, à la demande du Nigeria et des Etats-Unis, a indiqué mardi une porte-parole de l'organisation.
"A l'initiative du Nigeria (au nom du groupe africain) et des Etats-Unis, soutenus par 31 membres, le Conseil des droits de l'homme tiendra une session spéciale sur la situation en Côte d'Ivoire depuis les élections du 28 novembre", a expliqué la porte-parole, Claire Klapun dans une note à la presse.
La réunion des 47 membres du Conseil basé à Genève doit démarrer à 10H00 (09H00 GMT).
Pour préparer cette session, des consultations auront lieu mercredi après-midi, a-t-elle ajouté sans donner plus de détails.
Le Conseil des droits de l'homme se réunit rarement en sessions extraordinaires mais celles-ci aboutissent en général à l'adoption d'une résolution commune.
Dans un communiqué la Fédération internationale des droits de l'homme (ONG) s'est félicitée de la tenue d'une telle réunion sur la Côte d'Ivoire.
Elle est la "réponse adéquate du principal organe de défense des droits de l'Homme au risque immédiat de dégradation de la situation sécuritaire, d'ores et déjà marquée par la perpétration de graves violations des droits de l'Homme à l'encontre des populations civiles", selon les termes du communiqué.
"Alors que la crise ivoirienne risque de dégénérer en conflit armé et alors que 30 importantes échéances électorales attendent l'Afrique en 2011, cette session spéciale est une opportunité unique pour le Conseil des droits de l'Homme, et en premier lieu pour les pays africains membres du Conseil, de réaffirmer avec fermeté leur refus de voir la Côte d'Ivoire ou tout autre pays devant affronter un contentieux électoral tomber dans une crise durable", a déclaré la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen, citée dans le communiqué.
La situation en Côte d'Ivoire se dégrade depuis plusieurs jours alors que Laurent Gbagbo est de plus en plus isolé par la communauté internationale qui a reconnu la victoire de son adversaire Alassane Ouattara à la présidentielle du 28 novembre. Les violences dans le pays ont fait au moins 50 morts, selon l'ONU.
"A l'initiative du Nigeria (au nom du groupe africain) et des Etats-Unis, soutenus par 31 membres, le Conseil des droits de l'homme tiendra une session spéciale sur la situation en Côte d'Ivoire depuis les élections du 28 novembre", a expliqué la porte-parole, Claire Klapun dans une note à la presse.
La réunion des 47 membres du Conseil basé à Genève doit démarrer à 10H00 (09H00 GMT).
Pour préparer cette session, des consultations auront lieu mercredi après-midi, a-t-elle ajouté sans donner plus de détails.
Le Conseil des droits de l'homme se réunit rarement en sessions extraordinaires mais celles-ci aboutissent en général à l'adoption d'une résolution commune.
Dans un communiqué la Fédération internationale des droits de l'homme (ONG) s'est félicitée de la tenue d'une telle réunion sur la Côte d'Ivoire.
Elle est la "réponse adéquate du principal organe de défense des droits de l'Homme au risque immédiat de dégradation de la situation sécuritaire, d'ores et déjà marquée par la perpétration de graves violations des droits de l'Homme à l'encontre des populations civiles", selon les termes du communiqué.
"Alors que la crise ivoirienne risque de dégénérer en conflit armé et alors que 30 importantes échéances électorales attendent l'Afrique en 2011, cette session spéciale est une opportunité unique pour le Conseil des droits de l'Homme, et en premier lieu pour les pays africains membres du Conseil, de réaffirmer avec fermeté leur refus de voir la Côte d'Ivoire ou tout autre pays devant affronter un contentieux électoral tomber dans une crise durable", a déclaré la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen, citée dans le communiqué.
La situation en Côte d'Ivoire se dégrade depuis plusieurs jours alors que Laurent Gbagbo est de plus en plus isolé par la communauté internationale qui a reconnu la victoire de son adversaire Alassane Ouattara à la présidentielle du 28 novembre. Les violences dans le pays ont fait au moins 50 morts, selon l'ONU.
